10. ☼ Alexander

Hello ! Comment n'allez-vous ? 8D 

Bon. J'ai toujours plus internet sur mon ordi, je comprends pas trop le délire, mes frères vont regarder mais j'ai été obligée d'aller chez une amie enfin BWEEF du coup je poste maintenant 8D

Et hier, j'ai passé une journée de merde ;____; Enfin.

Bonne lecture

Alexander

- Alexou ! Bon anniversaire bro' ! Ça te fait déjà 16 ans putain !

Je lève les yeux au ciel. Ma sœur en fait toujours des tonnes. Je l'aime beaucoup, mais parfois elle est complètement folle. C'est une vraie geek de 20 ans qui travaille dans l'informatique. Je ne sais pas trop ce qu'elle fait, j'ai jamais rien compris à ce qu'elle me racontait.

- Ils t'ont pas fait de blagues tes potes ? J'me souviens au lycée, y'a deux ans pendant ma terminale ! J'm'étais retrouvée avec de la farine partout sur la gueule j'étais trop dans le mal ! En plus, le chauffeur de bus, il voulait tellement pas que je monte.

Ma sœur n'est pas trop du genre à avoir pleins d'amis. Juste trois ou quatre avec qui elle fait les 400 coups. C'est très drôle à voir. Et c'est en parti pour ça que ses amis, avec un élan de gentillesse, l'avait coincée au lycée pendant plusieurs heures, parce qu'elle ne pouvait pas prendre de bus pleine de farine. Je ris à l'évocation de ce souvenir :

- Je sais Alexis, tu me l'as déjà dit.

Elle se tape une barre dans un rire franc, et c'est la famille qui part dans un fou rire général. Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été qualifié de « riche ». Ma sœur est forte. Elle a la tête froide, les idées claires, et le clash facile. C'est ce qui l'a permis de grandir dans ce monde, sans qu'on lui cherche des noises.

Moi j'ai dû le feindre. Je ne suis pas comme ça.

Trop gentil.

Trop naïf.

Au milieu de rapaces.

Mes parents m'ont élevé comme n'importe quel gamin, m'ont inculqués des valeurs que j'ai toujours gardé dans un coin de mon cœur, je leur dois beaucoup. Ils ont fait leur possible. Je suis toujours allé, comme ma sœur, dans des collèges et des lycées publics, ils m'ont appris à m'intégrer, ils ne m'ont jamais fait le moindre cadeau d'argent. Des parents exemplaires.

- Alors ? T'as pas répondu à ta sœur, me rappelle ma mère.

- Non.

Je leur souris gentiment :

- Pas de blague pour moi !

Alexis rigole en me lançant des « t'as de la chance putain ! Tes potes sont trop cool ! ».

Ouais. Ils sont surtout inexistants.

Des parents exemplaires.

Ils ont juste oublié de me demander comment j'allais.

* * *

- C'était ton anniv' hier Alex' ?

Je sursaute. Je n'ai pas vraiment l'habitude qu'on m'adresse la parole de cette manière. Je me retourne pour voir à qui je m'adresse. C'est une fille de ma classe qui me lance un grand sourire.

- Salut ? Oui pourquoi ?

Elle a les yeux qui pétillent de malice, et elle me tend une feuille blanche que je prends entre mes doigts. Je lorgne un instant le papier qui est constitué d'un dessin gribouillé très laid, avec écrit « Joyeux anniversaire Alexander ! ».

- C'est moche.

Ma franchise lui fait gonfler les joues, et je me rends compte que c'est la troisième fois de ma vie que quelqu'un s'adresse à moi sans me demander de l'argent ou me dire à quel point je suis chanceux au bout de trois secondes de conversation. Et les deux autres fois, ça ne s'est pas vraiment bien terminé. Le premier gars ne souhaitait qu'une chose : que je lui file mon fric. Le deuxième a tenté de me voler lorsque je l'ai invité chez lui. Difficile de faire confiance après ça.

- Mais...

Je lui rends son sourire, timidement :

- C'est gentil. Merci.

Sa bouche forme un parfait « oh », et elle se jette sur moi en me faisant un gros câlin. Du genre ceux que je déteste. Je n'aime pas le contact.

- T'es trop mignon ! Daaaah, j'suis trop heureuse !

Je ne la repousse pas, malgré mes discrets essais, et je sens les regards des autres sur moi. De ceux de la classe. Leurs yeux me transpercent, et je ne me sens pas à ma place. Je me dégage un peu plus de l'emprise de Pauline, et elle comprend. Elle me relâche en me faisant un petit sourire, puis retourne à sa place.

La journée passe tranquillement, je mange avec Pauline à l'heure du midi, et avec mes amis. Des amis qui me regardent comme si j'étais un objet non identifié, quelque chose en trop. Ils me parlent, me sourient, mais je sens dans leur façon de faire un sentiment malsain. Je l'ai toujours senti. J'ai juste ne pas voulu y croire.

* * *

A la fin des heures de cours, je range mes affaires, et Thomas, accompagné de Hugo et de Johan, viennent me dire au revoir. Thomas me prend le dessin que j'avais laissé sur le table, et il pouffe légèrement :

- C'est quoi ça ? Un éléphant ?

Je fronce les sourcils. Je lis dans son regard. Une lueur malsaine l'éclaire, et il regarde ses deux compères avant de déchirer, sous mes yeux écarquillés, la feuille en deux.

- Bah. Paulinou ne voulait rien d'autre que ton argent Alexandra, donc on te rend service, tu crois pas ? D't'façon, t'es riche bro', on s'en fout d'cette meuf ! On reste pote, allez, come on ! On reste toujours ensemble hein les gars ?

Je reste un instant devant la feuille déchirée, et je hoche la tête doucement avant d'aller prendre les bouts de papier et de les jeter à la poubelle. Ils me sourient, satisfaits, et on rentre respectivement chez nous. J'ai mal.

J'ai envie de pleurer.

Ma poitrine comprime le peu d'air que j'arrive à ingurgiter. Ils n'auraient pas dû faire ça. Ce n'était pas qu'un dessin. C'était un cadeau.

Ceux qui viennent du cœur. C'est comme s'ils avaient déchiré un cœur.

* * *

Le lendemain, je rentre dans ma salle de cour, Pauline en pleurs, et quelques amis autour qui lui caressent le dos, lui parlent gentiment. Je n'ai pas l'habitude de me mêler des affaires des gens, mais en une journée, j'ai accroché avec Pauline, et je vais naturellement la voir.

Ce n'est que lorsque j'essaye de lui parler que sa meilleure amie, Théa, me repousse violemment :

- Dégage putain ! Va te faire foutre ! Mais dégage merde !

Je ne comprends pas. Et elle le voit. Elle s'écarte, et les autres laissent une brèche dans l'attroupement pour que je vois Pauline, la tête dans ses bras, ses épaules secoués par les pleurs, et les bouts de dessin éparpillés devant elle. D'un coup, ça fait tilte dans mon cerveau. Je m'apprête à tout leur dire, à leur dire que je ne voulais pas, que j'étais mal, et à ce moment-là, Thomas rentre en me mettant une main sur l'épaule. Il mime un regard un peu déçu de moi :

- C'est pas cool mec. Il était pas très beau l'dessin, mais c'est l'attention qui compte non ?

Mon cœur se serre. Je sens leurs regards. Un mélange de jalousie, d'envie, de haine, et à ce moment, j'ai juste envie de partir loin d'ici. Loin de leurs regards qui ne laissent pas indifférent. Je ne suis pas comme ma sœur. Pas aussi fort. Je n'ai pas été entraîné à supporter ça.

Je tombe de haut, et je comprends que je ne peux rien dire pour éclaircir le quiproquo.

C'est eux. C'est eux qui ont déchiré son cœur. Et moi, je n'ai rien fait pour le réparer. Je ne sais pas vraiment si j'ai participé à ça, ou si j'en ai juste été le témoin.

* * *

Une semaine est passée, et il n'y a pas vraiment eu de changement. Juste Pauline qui ne m'adressais plus la parole. Et je voulais que ça aille mieux entre nous. Je ne l'ai connu qu'une journée, et exceptée la fin, j'en ai passé une super depuis longtemps. C'est en parti pour ça que je la chope à la fin des cours :

- Pauline ! Attends !

Je la vois s'arrêter, ennuyée, et éviter mon regard.

- Je...

Théa apparaît et instaure une mesure de sécurité :

- Tu ne crois pas que t'en as fait assez ?

Elle me fusille du regard, et Pauline parle doucement :

- Théa... Merci mais... je veux entendre ses explications. S'il a quelque chose à dire...

Elle haussa un sourcil, soupire, et s'écarte en tapant du pied, adossé contre le mur. Je vois qu'elle me laisse la chance de parler. Je me dépêche :

- D'abord, j'aimerais que tu me pardonnes, je suis désolé, je n'aurais pas dû faire ça. Je... Je n'ai aucune excuse en fait, je t'ai fait du mal, mais je ne voulais pas qu'on pense que je pouvais m'attacher aussi facilement à quelqu'un. Tu... tu connais les gars hein...

Elle souffle, et ses yeux s'embuent de larmes. Elle se mord la lèvre, pesant le pour et le contre, et finit par me dire ma sentence :

- Ok. Ma réaction était un peu exagérée, c'est aussi moi, désolé. C'est juste que... je... je n'ai fait pas souvent de cadeau.

Elle rit nerveusement :

- En fait j'en avais jamais fait à personne. Tu... tu me plaisais un peu, pour te dire la vérité. Et j'ai passé une super journée avec toi. J'aimerais juste... Que ça soit comme la dernière fois. Et à la prochaine crasse, c'est à Théa que tu vas avoir à faire.

A la mention de son nom, elle relève la tête, et si elle avait des poignards à la place des yeux, je serai mort.

- D'ac'. A demain, alors.

* * *

Finalement, je suis devenu très proche de Pauline. On a fini par sortir ensemble, j'ai fait ma première fois avec elle, c'était génial, elle m'a appris à aimer, elle m'a appris à prendre confiance, à supporter ces regards dont je lui parlais. Avec elle, je me sentais fort. Je me sentais bien. Je me sentais tout. Thomas, Hugo et Johan me faisaient moins chier qu'avant. Parce que j'étais plus fort.

- On mange ensemble ce midi ?

Je lève les yeux, souris à ma copine, et je hoche la tête. Elle se penche, me vole un baiser, et va s'asseoir à sa place. Ma poitrine se gonfle de plaisir à l'idée de l'idylle que l'on vit. Je souris dans le vide, et j'écoute attentivement le cours, malgré la magnifique brune qui me taquine derrière moi depuis une heure. Je pouffe comme un idiot, et elle rit discrètement avec moi. Je prends plus de temps à sortir, le temps de ranger mes affaires. Je suis toujours le dernier, ça je m'en suis rendu compte. Je mets mon sac sur le dos, m'engage dans le couloir et entend un bruit étrange vers la droite. Je m'arrête d'un coup en reconnaissant entre mille la voix de Pauline :

- Mmh... N-... Nan, Thomas, pas ici... Oh mon... Mmmh...

Je me fige. J'étouffe, j'ai envie de vomir. Je ne veux pas voir ça, je ne veux pas en entendre plus, je n'ai pas envie de comprendre. Avec un bel esprit de contradiction, je m'approche pour mieux percevoir la conversation :

- J'ai besoin de laver tout ce que ce richou a sali. T'es vraiment une salope, hein ? T'es pire que moi ! Faire croire à c'con de l'aimer de tout ton cœur pour profiter d'son fric, et de retourner tout le lycée contre lui ! J'avoue que le coup du dessin était excellent.

- Tu... Mmmh... tu m'y as aidé mon chéri.

- C'est clair. Et t'es passé pour la meuf qui pardonne tout, et lui pour le connard riche qui profite de sa copine. C'était tellement du génie !

Je pars en courant. Je n'en ai pas besoin de plus. Mes jambes me portent, et je me barre du lycée. Je me réfugie dans le premier endroit qui me semble approprié pour une dépression. Au bord d'un petit lac, au bout de je ne sais combien de minutes de course, je m'affaisse en larmes. Je suffoque, et j'ai envie de me laver dans l'eau. De purifier ma peau. Celle que j'ai offerte à Pauline. De laver chaque partie de mon corps, comme Thomas a voulu laver celle de Pauline. Je pleure, et je n'arrive pas à m'arrêter.

Je ne sais pas ce que j'ai fait. Je me dis sincèrement que j'ai dû faire quelque chose de mal pour que ma vie soit chiée à ce point. Il y a toujours pire que nous comme on dit.

La bile me monte à la gorge, et je me retiens de ne pas vomir devant tous ces gens. Trop de gens. Trop de monde. J'ai l'impression qu'ils me lorgnent, qu'ils me fixent, qu'ils ne voient que moi. Quand j'ai surpris la conversation, quelque chose s'est brisé au fond de moi. Et quand je suis revenu en cours, j'ai compris quel était l'éclat de malice que j'avais cru percevoir, aveuglé par l'amour. Ce n'était que du dégoût. Du simple dégoût.

Leurs regards me brûlaient la peau.

Le silence, ça n'existe pas. Les gens ne se taisent jamais. Ils se justifient, s'expliquent, trouvent le besoin irréversible de parler. Parler avec des mots qui ne veulent rien dire, passer leur temps à donner des raisons à leurs actes. Et quand bien même ils ne disent plus rien, leurs regards parlent pour eux. Les gens ne se taisent jamais.

* * *

A l'évocation de mes souvenirs, je sens un poids s'envoler de mes épaules. Je ne crois pas que Railey ait bougé d'un poil. J'ai peur de son regard. Peur de ce que les gens peuvent penser de moi. Peur sans arrêt. Et j'ai peur de relever la tête, et d'y voir de la moquerie, ou d'autres choses qui le caractérisent. Je sens son bras raffermirent sa prise, et je ne sais pas si c'est une illusion, ou s'il me serre vraiment plus fort contre lui. Sa voix gronde doucement, comme s'il refrénait quelque chose :

- Et qu'est-ce qu'il s'est passé par la suite ?

- Je suis sortie avec Pauline toute l'année de seconde, et j'ai rompu en prétextant que ça ne marchait pas, que je n'arrivais pas à la voir comme autre qu'une amie. Forcément, c'est devenu encore pire, puisque Pauline à attirer encore plus la pitié des autres. Tess m'a sauvé la vie en fait.

Son autre main vient glisser sur mon dos, et je ne saurais pas dire pourquoi ça m'apaise. Peut-être parce que je sens qu'il s'inquiète, que je sens par ces gestes qu'il n'en a pas rien à foutre.

- Mes parents avaient acheté un chien, un beauceron, qui était vraiment attaché à moi. Ils ont vite compris que les animaux, c'était vraiment mon truc. Et ils ont fait pleins de recherches quand ils ont vu que je n'allais pas très bien. C'est Alexis qui l'a remarqué en premier. Ma sœur, elle est géniale tu sais. Ils m'ont quand même fait passé mon bac, et ils ont cherché tous les moyens possibles pour moi d'éviter les cours. Ils connaissaient déjà Tess, et quand ils ont appris qu'elle pratiquait également l'équithérapie, ils n'ont pas hésité une seconde, et ils m'ont envoyé ici. Je leur dois beaucoup.

Railey me questionne une dernière fois :

- Mais pourquoi l'équithérapie ?

- Le cheval n'a ni jugement ni avis. En vérité, ce n'est pas lui qui soigne, mais c'est un médiateur émotionnel. A travers lui, Tess pourra me dire comment je me sens. L'équithérapie est une thérapie légale mais non conventionnelle en France, et si tu veux en savoir plus, tu peux demander à Tess. Ce n'est pas la monte, mais le toucher, la communication qui est mise en valeur. C'est utilisé pour certaines pathologies, physiques ou psychiques. J'ai développé des problèmes d'intégration suite à mon incapacité à communiquer. J'avais appris juste à me taire devant le regard des autres. Maintenant ça va mieux. Je peux parler plus longtemps, comme maintenant. Mais il y a certaines choses avec lesquelles... j'ai encore un peu de mal.

Je garde la tête baissée, au maximum, et je sens qu'il me force à la lever. Je n'en ai pas, mais alors pas la moindre envie. J'ai encore du mal à affronter les regards. Comme à la cascade. On avait dû se fixer, et je n'avais qu'une envie, c'était de me casser.

- Alex. Regarde-moi.

Je finis, à contrecœur, par lever mes yeux, jusqu'à ce qu'ils rencontrent les siens. J'y lis mille-et-une choses. Il y a de la colère, de l'inquiétude, et tout un tas d'autres que je n'arrive pas à identifier. Mais aucune haine. Aucune jalousie. Ce type est un con qu'arrête pas de se foutre de ma gueule, qui ne rate pas la moindre occasion de se moquer de moi, mais c'est également une autre personne, en plus de Tess, Stevie, et Andie, qui a su rentrer dans ma vie. Bien que ce ne fut pas en douceur. De manière brusque. Presque sauvage.

- Maintenant, tu vas m'écouter, et tant que je ne t'aurais pas demandé de l'ouvrir, tu fermes ta bouche. Comme tu fais d'habitude.

Sympa. Merci Railey, ça fait chaud au cœur.

- Ces gars sont des cons. Et tu le sais très bien, pas vrai ? Et tu sais parfaitement que ouais, y'a des cons partout, t'as vu, t'en as un en face de toi. Et je suis pas très bien placé pour réconforter qui que ce soit, et je ne pense pas que ce soit ce dont tu as besoin. Maintenant je vais te poser une autre question.

Son petit discours me touche en vérité. Je n'ai pas besoin de réconfort, ça ne ferait pas de mal, mais ça ne me ferait pas non plus le plus grand bien du monde. J'ai juste besoin d'un peu de silence. Sans personne pour me regarder.

- Tu vas bien ?

Mon cœur rate un battement. Merde. Merde. Cette phrase, ça veut tout dire. Je serre son sweet jusqu'à faire blanchir la jointure de mes poings. Mes yeux me piquent, et je me retiens de lâcher mes larmes.

- Tu sais, les gens qui disent que pleurer c'est pour les faibles, c'est débile. Ce sont eux les faibles. Ils ne sont pas assez forts pour avouer leurs propres faiblesses.

J'éclate en sanglot, et je me sens tellement bien. Je ne sais pas ce qu'il m'a fait, si c'est parce que Railey l'immature essaye de me faire remonter la pente avec des mots maladroits qui me vont droit au cœur, ou si c'est juste parce qu'il m'a demandé si j'allais bien comme personne ne l'avait fait jusque là. Il finit par enlever ses cuisses de mes jambes, se lève nonchalant :

- Bon. Les pizzas doivent être prêtes maintenant. Voire un peu cramée. C'est ton truc là, ça a pris trop de temps. T'es grave casse-bonbon en vrai. J'ai pas envie de manger un truc dégueu moi !

Quel idiot. Je sèche mes larmes d'un revers de main, et avant qu'il ne parte, il me colle un baiser sur ma joue gauche, et la première réaction qui me vient à l'esprit c'est de me demander pourquoi il a fait ça.

Après, mon cœur s'emballe.

Et après, je grommelle, sous le rire incessant de Railey, qui me dit que je suis vraiment hors-norme.

* * *

Bon. Voilà. Votez si vous avez aimé, commentez, lisez mdrrrr lol ptdrrrrrr allez riez là.

J'ai pas vérifié les fautes. Genre vraiment pas. Mais j'ai grave la flemme j'y peux rien ;-; 

J'espère que le p'tit bisou vous a plus 8)

Bisouuuus ! Moi aussi j'vous en fais 8D 

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