13. Fin
Les jours passèrent, et le week-end arriva enfin. Je n'avais pas perdu la notion de temps, Dan venait toujours me donner un verre de sang pour remplacer ma nourriture habituelle, —non dans les faits, je n'ai pas de "nourriture habituelle, je mange de l'air— et me donnait l'heure et le jour. Il était sympa même si son côté sadique m'inquiétait un peu.
Samedi matin, à 9 heures 13 exactement, il revint avec une compagnie. Une jeune fille, chauve-souris. Cheveux noirs et en point, un parfum cher qui emballait la pièce. Aucun doute... C'était Shugi. Je ne pensais pas que la cheffe de ce groupe d'assassins pouvait être la fiancée du prince. Mais bon, après avoir été kidnappé, je n'avais plus envie d'être étonné.
Dan enleva le bâillon que je puisse enfin parler:
Pour répondre à la question de la Princesse.
- Où est Aria ?!
- Je ne sais pas
- Je sais très bien que tu sais.
Elle jeta un regard perçant, essayant de me faire cracher le vide.
- Pourquoi tu la recherches ?
- Pour lui faire des bisous, évidemment...
Je fis genre que je n'avais évidemment rien compris, en faisant un sourire en coin, lui montrant que je la pensais donc lesbienne.
- Yuriiiiiiii ?
Je me mis à marrer avec Dan pendant qu'elle se frappa la tête avec la paume de sa main, presque désespérée par mon humour terriblement médiocre.
- Mais c'est pour la tuer, idiot !!!
- L'amour ça tue en plus? Merci, tu m'apprends des choses.
Je ne pouvais pas éviter de dépasser les limites de chaque personne, et elle elle en avait probablement pas de grandes.
Elle finit par me gifler, fort, puis me prit par le col de ma veste chérie.
- OÙ EST ELLE. C'est pourtant simple de répondre non?!!
- Bah je suis enfermé ici depuis une petite semaine alors je sais absolument pas, et puis la petite Aria a des jambes, contrairement à la petite sirène. Elle est sûrement partie chercher à manger dans la forêt. Si elle ne trouve rien, elle peut demander à son ami de lui donner à manger. Parce qu'elle peut aussi parler. À moins qu'elle ne s'est tue et s'est effacée dans le temps pour que toi, chauve-souris, ne puisse plus entendre sa belle voix. Tu devrais être déprimée en entendant cette triste vérité...
J'entendis Dan rajouter une couche dessus mon histoire sans sens.
- Yuriiiiiii!
- Personne ne peut effacer sa trace dans le temps idiot. Et puis Dan, je te vire si tu continues.
Shugi ne souriait pas comme au Lycée, elle paraissait beaucoup plus sérieuse, cherchant à lire dans mon regard qui était dépourvu d'informations sur Aria.
- D'accord, vu que tu refuses de dire ce que tu devrais dévoiler, essayons plutôt la torture, il ouvrira son clapet en sentant la douleur.
- Quelle méthode de torture Mademoiselle ?
(Dan peut lui aussi avoir un savoir vivre noble apparemment)
- Celle qui le fera parler dès qu'il la verra.
- Le feu conviendrait? C'est pas trop cher comme méthode :)
- Ce que tu veux. Tant que ça marche.
Dan s'approcha de moi et alluma une flamme au bout de son doigt. Majestueux, vraiment.
- Aria est si dure à trouver?
Cette phrase fut peut-être la seule réellement intelligente que j'avais pu sortir ce jour là.
Shugi se retourna et me regarda comme si tout cela devait nous sembler si logique.
- Si on en est venus jusqu'à te kidnapper pour avoir des informations, c'est bien pour quelque chose.
Je ne dis plus rien pendant quelques secondes.
- Ah... eh bien je ne savais pas qu'elle avait disparu... Et pourquoi tu veux la tuer au fait...?
- Ça ne te concerne pas.
Elle rougissait un peu, comme un signe de jalousie.
- Tu es jalouse d'Aria, parce qu'elle plaît à Akari ou quoi?
Elle se fâcha, plutôt morte de honte, d'être jalouse d'une personne aussi simple qu'Aria. S'être rabaissée à ce niveau là, c'était un record.
- Pauvre toi, tu as tout pour plaire, mais c'est trop pour ton chéri. Par contre si tu pouvais me dépanner un peu, c'est avec plaisir.
Il y eut un moment de silence, puis on se fixa mutuellement dans les yeux.
- Alors c'est vrai, tu ne savais pas qu'elle n'était plus dans le coin...
Je souriais bêtement en guise de réponse.
- Je suis resté 1 semaine dans une cave pour rien. C'est comme enfermer un prisonnier innocent. Si seulement je pouvais me venger après avoir été libéré.
Elle regarda le sol, et soupira.
- Ça n'arrivera plus. On ne te laissera jamais plus aussi libre ni aussi enfermé, tu as fait assez de bêtises comme ça.
BON, DÉSOLÉE MAIS FAUDRA TROUVER LA SUITE SUR LA PART D'ARIA!
ET ALLEZ VOIR MA NOUVELLE FICTION : PRINCE
[C'EST ARC NE VOUS INQUIÉTEZ PAS[
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top