Dans la périphérie de Paris, en 1787, un jeune homme Bêta vit tranquillement. Ses cheveux bleus flottant dans le vent via la fenêtre ouverte de sa chambre et ses yeux améthystes brillants sous la lumière éclatante du Soleil. Son nom est Camus. Un jour, il décide de se promener dans son petit village, mais avant de sortir, sa mère l'interpelle.

- N'oublie pas, mon fils. Une nouvelle prétendante viendra te voir. Il faudrait vraiment que tu arrêtes de décliner l'invitation d'une de tes prétendantes. Cette fois, tu devras accepter. Je ne veux que ton bien, Camus. explique sa mère.

- Je le sais bien, mère. Mais, j'ai l'impression que vous ne comprenez pas que ces filles ne m'intéressent pas. répond Camus avant de sortir en fermant calmement la porte.

Il respire tranquillement. Après un moment de marche, il décide de se poser sur le bord de la fontaine pour lire un de ses livres préférés. Cependant, il ne se doute pas de ce qui va suivre car, d'un coup, un homme sort de l'ombre en courant poursuivi par une inconnue en tenue noire de Ninja. Cette dernière le met à terre avant de lui trancher la gorge avec un poignard. A la vue de cette scène, les gens qui étaient sortis rentrent chez eux, horrifiés. Camus, ayant vu la scène, laisse tomber son livre à terre avant de repartir chez lui en courant. Une fois rentré chez lui, il essaie de se calmer, reprenant ses esprits. Il venait de voir un homme se faire tuer sous ses yeux. Les heures défilent et il a rencontré deux trois prétendantes, mais aucune ne lui plaisait. Après le souper, Camus est dans sa chambre, essayant de penser à autre chose. Mais, c'est alors qu'il voit l'étrangère qu'il a vu plus tôt juste sur le bord de sa fenêtre. Mais, avant même de crier, elle lui couvre la bouche avec une main et lui fait signe de se taire. Après un moment, elle se lève et regarde la chambre de Camus avant de poser quelque chose sur la table de chevet du bleu. Ce dernier regarde et se rend compte que c'est son livre.

- C'est mon livre ? Tu....Tu es donc venue...Jusqu'ici.....Pour me le rapporter ? demande Camus à l'inconnue vêtue de noire.

Elle hoche la tête comme pour l'affirmer.

- Attends....Je ne t'ai jamais vu auparavant. Tu n'es pas d'ici. Donc.....Tu viens d'ailleurs ?

Encore une fois, l'étrangère hoche la tête, affirmant à Camus qu'elle vient d'un autre pays. Elle enlève la capuche et le masque qui couvraient son visage. Elle a les cheveux blonds courts et les yeux bleus saphir. En la voyant, le bleu est comme charmé, hypnotisé par le charme de la jeune femme qui se présentait devant lui.

- Qui es-tu donc ? demande Camus alors qu'il rougit légèrement.

- Mi...Yu...Ki. répond l'inconnue, essayant de parler la langue maternelle de Camus.

- Comment ?

- Mon....Nom....Est.....Miyuki

- Tu ne sais pas trop parler le Français, n'est-ce pas ?

- Pas trop.

- Si tu le souhaites, je peux t'aider.

Le temps défile et la dénommée Miyuki parle mieux le Français alors qu'elle essaie d'apprendre sa langue natale à Camus, à savoir le Japonais, lui affirmant donc qu'elle vient du Pays du Soleil Levant. Plusieurs mois après cette rencontre, Camus et Miyuki se connaissent mieux et l'un connaît bien la culture de l'autre comme l'inverse.

- D'ailleurs, Miyuki. Depuis qu'on se connaît....Il y a une question qui me trotte dans la tête. dit Camus.

- Dis-moi. répond Miyuki.

- Pourquoi as-tu tué cet homme sur la place ? demande le jeune homme.

- C'était un espion.....Il a trahi l'Empereur et j'ai donc été envoyée pour le traquer et l'exécuter car, sinon, il aurait dévoilé les secrets de notre pays à nos ennemis. explique la jeune femme.

- Je vois. Mais, depuis, tu n'es pas repartie. Pourquoi ?

- Eh bien.....Déjà....Je devais te rendre le livre que tu avais fait tombé ce jour-là, mais aussi....Je t'avoue que....Je ressens quelque chose à ton égard.

Camus rougit légèrement à cette déclaration quelques-peu inattendue. Il voit que Miyuki rougit également, gênée par ses propres mots. Mais, ils savent que cette relation intercontinentale serait impossible. Pourtant, le bleu prend doucement la blonde dans ses bras et la regarde dans les yeux.

- Miyuki....Je t'avoue que je ressens la même chose. Une flamme s'est allumée dans mon cœur. Et cette flamme ne s'éteindra jamais. Et je pense pouvoir en toute franchise : "Aishiteru, Miyuki." déclare Camus en disant "Je t'aime" en Japonais.

- Aishiteru, Camus. répond Miyuki, émue, lui avouant qu'elle l'aime en retour.

Les deux Bêtas se regardent dans les yeux et se rapprochent doucement avant de s'embrasser avec tendresse. Les semaines défilent et Miyuki fait connaissance avec la mère de Camus, même si ça signifie de devoir changer de nom pour cela. Elle se fait appeler Luna.

- Eh bien, Luna. Je suis ravie que vous vous entendez si bien avec mon fils. déclare la mère de Camus en souriant doucement.

- Je ne pouvais pas trouver mieux que Camus pour un mariage. répond "Luna" en souriant légèrement et tient la main de Camus.

- Et vous pensez pouvoir le rendre heureux ? demande la matriarche.

- Bien sûr. Mais, il faut savoir que les sentiments ont tout de même leurs place dans un couple. répond la jeune fille.

- Pourquoi cela ? demande encore la mère.

- Mère. Je vous le jure, je l'aime. J'aime Luna du plus profond de mon âme. Et c'est Luna que je veux épouser. répond Camus.

- Très bien. Dans ce cas, je te donne ma bénédiction, Luna. déclare la matriarche.

Au bout d'un an de préparation, Camus et Miyuki/Luna sont prêts à se marier. Le jeune homme attend sa future femme devant l'autel. Après un moment, la jeune femme avance et rejoint son futur mari. Le prêtre commence son discours jusqu'au consentement mutuel.

- Luna. Acceptez-vous de prendre Camus ici présent pour époux légitime jusqu'à ce que la Mort vous sépare ? demande le prêtre à Miyuki/Luna.

- Oui. répond Miyuki en souriant doucement.

- Camus. Acceptez-vous de prendre Luna ici présente pour épouse légitime jusqu'à ce que la Mort vous sépare ? demande de nouveau le prêtre, mais cette fois, à Camus.

- Oui. C'est ce que je souhaite plus que tout. répond Camus en souriant tendrement à sa future femme.

Après l'échange des anneaux, le prêtre les déclare unis par les liens sacrés du mariage et le jeune homme embrasse tendrement sa partenaire, scellant alors leur union. Un an plus tard, Miyuki et Camus ont décidé de partir au Japon et ils ont fondé leur famille au pays du Soleil Levant. Ils y vivent alors heureux toute leur vie.