Chapitre 4
Les heures passent tranquillement depuis "l'incident" et le quatuor marche encore dans les rues. Après un moment, Erza montre sa maison à ses amis, ces derniers sont surpris en voyant la bâtisse. Les murs extérieurs étaient d'un blanc immaculé et le toit est fait en tuiles d'ardoises. C'est alors que, lorsque les portes s'ouvrent, une jeune femme aux cheveux blonds et aux yeux bleus sort et va prendre Erza dans ses bras.
(Reby Fiori, la grande sœur d'Erza)
- Erza, sorellina, tu m'as tellement manqué. s'exclame la jeune femme.
- Hey, Reby, sorella mia. Qu'est-ce que tu fais ici ? demande Erza à sa grande sœur.
- Erza. Notre mère est, disons, partagée entre la colère et l'inquiétude. La colère parce que tu es sortie sans qu'elle ne te voit et l'inquiétude parce que tu ne rentrais pas. Oh. Et je vois que tu n'es pas venue seule. répond Reby.
- Ce sont des amis, Reby. Je te présente Tessa, Siegfried et son frère Sigmund. ajoute la noiraude, présentant ses amis à sa sœur.
Tessa, Siegfried et Sigmund saluent Reby à tour de rôle dès qu'ils sont présentés par Erza. Mais, ce moment de présentation ne dure pas car la mère d'Erza et Reby arrive.
- Erza ! Je peux savoir où tu étais passée ?! Et qui sont ces trois-là ? demande la mère d'Erza à sa petite fille.
- Oh, excuse-moi, "Claudia" ! Mais, j'avais besoin de me défouler. répond Erza en appelant sa mère par son prénom.
- Déjà, Erza, tu ne m'appelles pas par mon prénom devant des inconnus ! Et surtout des étrangers ! rétorque Claudia.
- Excusez-moi, Madona Fiori, mais nous sommes des amis d'Erza. Ne vous inquiétez pas, mes deux amis ici présents savent se tenir à carreaux. explique Tessa.
- Je n'en ai que faire de vos remarques, jeune fille. Vous devriez retourner vers votre famille. Enfin. Si vous en avez une. répond la blonde aux yeux verts.
- Je ne vous permets pas ! Je ne sais pas pour qui vous vous prenez, mais vous ne parlez pas comme ça à Tessa ! Elle a deux grands frères jumeaux et c'est très bien comme ça ! Donc, maintenant, vous ravalez votre fierté à deux balles et vous allez écouter Erza ! rétorque Sigmund avec colère après avoir entendu Tessa se faire insultée de la sorte.
- Je ne vous permets pas de me parler sur ce ton, jeune homme. D'ailleurs, vous trois. Restez loin de ma fille. Je sais ce qu'il y a de mieux pour elle. Vous, vous n'en savez rien. Erza, Reby, rentrons. déclare Claudia.
Erza regarde sa mère et sa sœur avant de regarder de nouveau ses amis. Elle serre la main à Tessa et Sigmund et, quand vient le tour de Siegfried, elle le prend dans ses bras, surprenant ce dernier. Après un petit instant, Erza rentre avec Reby qui commençait à entrer dans la maison.
- Mi amici. Perdoname. dit Erza à ses amis avant de rentrer chez elle.
Restants dehors avec son amie et son frère aîné, Siegfried se demande encore ce qui venait de se passer.
- Tessa. Qu'est-ce qu'Erza vient de nous dire ? demande Sigmund.
- Elle nous a demandé "Pardon" en nous appelant ses amis. répond Tessa.
- Je vois. Mais, du coup, on fait quoi ? demande encore le Guerrier Divin de Grani.
- On reprend la mission. On doit éviter de s'attarder ici. répond de nouveau la Gémeaux.
Alors qu'ils allaient retourner sur leurs pas, ils ressentent comme un cosmos étrange émanant de la maison.
- Hey, vous avez senti ça comme moi, on est d'accord ? demande Siegfried.
- Ouais, t'as raison, p'tit frère. Ce cosmos est bien étrange. répond Sigmund, confirmant alors les doutes du groupe.
A l'intérieur de la bâtisse, la plus jeune se dispute avec sa mère sous le regard triste de l'aînée.
- Erza ! Tu ne devrais pas fréquenter ces gens ! Ce sont des mauvaises graines !
- Mais, qu'est-ce que t'en sais ?! Tu ne les connais même pas !
- Je n'ai pas besoin de les connaître pour savoir ce qu'ils sont réellement.
- T'en as pas marre d'être aussi fermée ?! Ti odio, Claudia !!
- Erza Fiori, tu te marieras à 16 ans, que tu le veuilles ou non !
- Non !
Erza monte dans sa chambre en claquant la porte. Une fois dans la pièce, la noiraude se jette sur son lit et éclate en sanglots à cause de la frustration. Après un moment, elle entend quelqu'un frapper à la porte de sa chambre.
- Erza. C'est moi. Reby. dit Reby, s'annonçant la porte de la chambre de sa sœur.
- Tu peux entrer, sorella mia. répond Erza.
Reby ouvre la porte et ferme derrière elle avant d'aller à côté de sa petite sœur. Elle lui caresse le dos d'Erza qui lui est tourné.
- Je sais ce que tu ressens, Erza. Tu ne l'as jamais su, mais je m'opposais fermement à l'idée de se marier à 16 ans. explique la blonde.
- C'est vrai ?! demande la noiraude.
- Oui. Mais, malheureusement, Mère ne m'a pas laissé le choix. répond l'aînée.
- Mais. Que deviens-tu depuis le mariage ?
- Elle ne le sait pas, mais je ne suis pas heureuse avec Francesco di Pazzi.
- Et le pire, c'est que, parmi mes prétendants, il y a son crétin de frère, Vieri !
- Je sais. Elle souhaite que tu fasses le même mariage que moi. Mais, je ne veux pas que tu subisses cela à ton tour. Je veux que tu vives ta vie.
- Je le sais bien, mais Mère ne me laissera jamais tranquille !
- J'en ai conscience. Mais, quand j'ai vu tes amis. Je me suis dit que mes prières ont donc été entendues. Je souhaitais plus que tout que tu partes d'ici. Et là, ma prière est sur le point de s'exaucer.
- Mais, comment voudrais-tu que je quitte la maison sans que Mère ne me voit ?
- Fais comme d'habitude et retrouve tes amis.
- Grazie. Mais, attends. Et si tu partais avec moi ?
- Que cosa ?
- Reby. Pars avec moi et mes amis. Quitte cette prison, brise tes chaînes. Tu ne vas tout de même pas restée enchaînée à Francesco pour le reste de ta vie ?
- Mère et lui ne me laisseront jamais partir.
- Sorella mia. Pars avec moi. Rejoins-nous, moi et mes amis. On peut partir d'ici. Toi et moi, Reby. Toi et moi.
- Je vais y réfléchir, sorellina.
- Reby. Tu as jusqu'à ce soir. Je voudrais vraiment que tu partes d'ici avec moi et mes amis. Tu pourrais vraiment vivre ta vie comme tu le voulais.
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