Dohko et Shaka se précipitent respectivement vers Shion et Mû.
Zoé reste plantée à les regarder un instant avant de retourner à l'intérieur de sa maison.
Je l'entends remonter dans sa chambre et la suis.
Elle s'affale sur son lit avant de se redresser précipitamment en entendant quelqu'un monter.

« Ka-Kanon ! »

Elle manque de trébucher, mais j'attrape son poignet pour la retenir.
Elle se relève et la retire immédiatement.
Elle détourne ensuite le regard comme elle le fait tout le temps.

« Ça sert à rien de m'esquiver, tu sais. Elle ne répond rien, mais s'est mordu la lèvre en signe de frustration, Ça ne va pas ? »

Elle s'affale à nouveau sur son lit.

« Oh si, si tout va bien.

- Arrête, ça crève les yeux que quelque chose te tracasse. Tu veux en parler.

- Non.

- Au moins c'est direct... tu es sûr ?

- Oui je... elle se tient soudain la tête en grimaçant.

- Tu devrais te reposer, tu as encore de la fièvre. Et puis il se fait tard. »

Elle s'allonge à contrecœur et je m'apprête à partir quand je sens qu'on me tire la manche.
Je me retourne et vois que c'est Zoé qui est penchée entre son lit et moi.

« Qu'est-ce qu'y a ?

Je me retourne et elle se met à genoux sur son lit.
Elle me fixe un instant avant de détourner le regard. Il me semble également la voir rougir.

« Zoé ? Tu ne te sens pas bien ? Je me suis approché pour poser ma main sur son front. Tu es brûlante rallonge-toi.

- Attends...

- Quoi ? Je la regarde fixement attendant qu'elle me réponde, mais il semble que rien ne vient, Très bien, quand tu seras disposée à parler... J'ai fait demi-tour.

- Non ! Reste... reste avec moi...

- Eh bien, je me retourne et m'assied sur le lit tandis qu'elle se décale, Je vais rester jusqu'à ce que tu t'endormes.

- N-non... enfaîte, je... je la vois rougir de plus belle, tu... tu voudrais pas rester pour... pour la nuit ?... »

Elle marmonne tellement que je ne suis pas sûr d'avoir vraiment compris, mais bon.
Je monte complètement sur le lit et je m'allonge tranquillement. Elle paraît surprise.

« C'est bien ce que tu voulais non ? Je mets ma main derrière sa tête pour la positionner à côté de moi, Dors maintenant. »

Elle ne bouge pas pendant un moment avant de remuer légèrement et de se caler dans une position confortable.
Elle se rapproche un peu plus avant que je ne sente son souffle s'apaiser.
Je soupire avant de rabattre la couverture sur nous et de fermer les yeux, toujours en pensant à mon frère et en priant pour trouver une trace de son cosmos.

PDV Shura :

Ni Kanon, ni Zoé n'avaient refait surface de la soirée. Je me mets donc aux fourneaux, accompagnés de mes deux compagnons Aphrodite et Masque de Mort.
Aphrodite s'approche et à déposer un baiser sur ma joue me faisant sursauter.

« Tu rêvasses ?

- Un peu... Je me demande surtout ce qu'ils font là-haut...

- Petit curieux va. »

Masque de Mort s'approche de l'autre côté et me saisi par la taille.

« Moi, j'imagine bien ce qu'ils sont en train de faire. »

Son ton est plein de sous-entendus.
Aphrodite s'approche soudain et lui met une tape derrière la tête.

« Non mais ça va pas ! Concentre-toi sur ce que tu fais plutôt ! »

Le Cancer se remet au travail à contrecœur et le Poisson prend sa place derrière moi, me faisant frisonner.

« Il ne pense qu'avec son entre-jambe celui-là ! Il me regarde avant de fixer autre chose chez moi. Dis donc. Tu vas pas t'y mettre.

- C'est votre faute. Je râle.

- Bien sûr. Il rit, On s'en occupera après le repas. »

Le repas se passe bien et les discussions vont bon train.
Les groupes se séparent ensuite, moi et les deux autres, nous installons sur le matelas toujours déplacé dans le salon.
Masque de Mort se met dos à nous et semble déjà dormir.
Aphrodite vient près de moi et commence à me câliner.

« Je t'ai dit qu'on s'en occuperait.

- Tu vas pas...

- Et pourquoi pas ? »

Il se met au-dessus de moi avec un sourire taquin.
Je vois soudain un mouvement à ma gauche. Masque de Mort se retourne et nous regarde avec un sourire en coin.

« Vous allez pas me laisser en reste ?

- Bien sûr que non. Aphrodite se penche pour l'embrasser, Mais on doit s'occuper d'une certaine personne avant. Il se tourne vers moi.

- Je vois. Le Cancer se tourne aussi vers moi.

- Pitiez, aller y doucement. »

Ils se penchent tous les deux vers moi pour m'embrasser.

« Mais bien sûr. Masque de Mort sourit.

- T'inquiète pas, on va bien s'occuper de toi. »