Chapitre 14 ; Pool party

26/07/2027

Je n'en peux plus !

« Zoé ! Allez ! »

Je vais craquer s'il continue.
Le chevalier du Lion, Aiolia, tente de me faire parler.
En effet, le plus jeune chevalier d'or n'a pas arrêté de me suivre depuis les deux derniers jours, et pour cause, j'ai ma part de responsabilité.

J'ai tenté d'avoir le moins de contact possible avec les chevaliers ce week-end.
J'ai fini d'écrire mon CV, enfermé dans ma chambre et empêchant quinconce d'entrée, même les trois chevaliers qui crèchent dans ma chambre.
Aphrodite a essayé plusieurs fois de m'approcher, mais je l'évitais de la manière la moins subtile possible.
Je suis même allée à un entretien avec une des bibliothèques à qui j'ai montré mon CV.
Bref. J'ai tenté d'esquiver les chevaliers.

Mais aujourd'hui, je n'ai rien à faire et je sens que je suis prise pour cible.
Sentent une certaine insécurité dans le salon, je me précipite vers la douche.
J'entre et ferme la porte, regrettant de ne pouvoir la clore à double tour.

Je me fais couler un bain et alors que me déshabille patiemment.
Autant prendre le plus de temps possible.
Je prends une bombe de bain au choix, parfumé à l'amende.
Je vais pour prendre ma pince quand je me rends compte d'une chose...

« Comment j'ai pu l'oublier ! Au salon en plus ! »

Je tourne en rond, cherchant quelque chose qui pourrait la remplacer, en vain.
Cette pince est la seule qui me convienne à la perfection.
J'enfile ma robe de chambre, la serrant au maximum.

J'inspire un grand coup. Tout va bien se passer.
Après tout quel est le pourcentage de chance que je croise un des chevaliers... cent pourcents évidement...
J'inspire à nouveau puis ouvre la porte. Je me faufile dans le couloir en faisant attention à ce qu'il n'y ait personne.
Je soupire de soulagement en ne voyant et n'entendant aucun bruit.

Je marche rapidement jusqu'au salon quand je percute un... un torse ?!
Je lève la tête et vois le cadet de Gémeaux.
C'est pas vrai ! Depuis ma conversation avec Aphro' et ce que j'ai entendu, j'ai du mal à le regarder dans les yeux.
Je sers le col de mon peignoir, le trouvant soudain trop peu serré.

« Tu cherches quoi, il me regarde de haut en bas, dans... dans cette tenue ?

- Euh... je sens mes joues chauffées, je... je vais chercher ma pince. Je l'ai laissé dans le salon ce matin, je ris nerveusement.

- Cette pince ? Il me tend l'objet noir que je récupère aussitôt.

- Merci Kanon, je le regarde dans les yeux avant de détourner le regard, tu m'évites de traverser la maison. »

Je vais pour retourner dans la salle de bain, mais Kanon attrape mon bras, tirant au passage légèrement ma robe de chambre.
Je retire mon bras de son emprise et remonte mon peignoir. Je soupire, c'était limite.

« Zoé, je me tourne vers Kanon qui a détourné le regard, Désolé, je dois juste te parler.

- Hum et bien... je resserre le col de ma robe de chambre et me tourne dans la direction opposée, Peut-être pus tard, quand ce sera enfin l'heure de... je me couvre la bouche, j'ai failli vendre la mèche.

- L'heure de quoi ? Kanon se penche vers moi, soudainement intéresser.

- De rien ! »

Je cours dans la salle de bain pour éviter d'autre question.
J'attache mes cheveux en précipitation et rentre dans le bain.
Je détache ma pince, laissant quelques mèches tomber malencontreusement dans l'eau avant de mieux les rattacher.
J'entends soudain la poignée de la porte et me rend compte que j'ai oublié de fermer à clé.

Je sors de l'eau en quatrième vitesse, ruisselante d'eau.
J'ai à peine le temps d'enfiler mon peignoir que le chevalier du Cancer entre et referme la porte, avant de voir la baignoire pleine et de se tourner vers moi.

« Dis, il fait un sourire sadique, tu sais que t'as des formes mignonnes. »

Je sens mes joues me brûler.
C'est sûr qu'avec mon peignoir mouillé qui me colle au corps...
J'attrape le premier truc qui me passe sous la main (alias, mon démêlant) et le balance sur Masque de Mort.

« SORT DE LA TOUT DE SUITE ! »

Je pousse le chevalier hors de la salle de bain et ferme à clé.
Je m'enfonce dans mon bain, pour tenter de me détendre.
Je soupire et surveille l'heure : quinze heures.

Je sors du bain et me prépare.
Je prépare ensuite mon sac pour la piscine.
Je sors et vais gaiement dans le salon pour déposer mon sac.
Je surveille qu'il n'y a aucun chevalier qui traîne et sort les cadeaux que je leur ai fait préparer ce week-end.
Je prépare ensuite un sac pour chaque chevalier et mets leur cadeau à l'intérieur.

Quand je repense à ce que j'ai dû entreprendre pour faire ces choses, je souris, sentant une chaleur de gêne dans mon estomac.
J'espère au moins que ça leur fera plaisir... bien que je ne pense pas que ça soit un présent atypique.
Je soupire et fais un sourire en coin. L'important, c'est pas le cadeau, c'est son utilité !

Je regarde l'heure. Il reste peu de temps avant l'heure convenue et la piscine est assez loin.
Évidement... mon ami chauffeur ne pourra pas venir nous chercher, puisqu'il travaille ailleurs.
J'appelle ce dernier qui me donne le numéro d'une amie à lui.
Je l'appelle à son tour et elle accepte de nous mener à destination.

Je la remercie et appelle tous les chevaliers dans le salon, leur donne chacun le sac qui leur est destiné et nous partons.

« Qu'est-ce que tu prépares ? Le chevalier des Poissons vient à mon niveau pour parler.

- C'est une surprise. Je peux pas vous le dire, sinon ça n'aurais plus d'intérêts.

- Et y a quoi dans les sacs ? Le chevalier pointe celui qu'il porte, et que je leur ai défendu d'ouvrir avant d'être arrivé à destination.

- Quelques objets utiles. »

Je fais un grand sourire au chevalier qui retourne auprès de ses compagnons.
Je soupire de soulagement.
Heureusement qu'il a lâché l'affaire, je n'aurais pas tenu longtemps.
Nous arrivons à l'arrêt et l'amie chauffeuse de mon propre ami, nous accueille toute souriante, bien qu'elle semble surprise de devoir transporter autant de monde.

Une fois arrivé, nous restons dans le mini-bus, jusqu'à ce que mon ami vienne nous chercher.
En attendant, j'ai droit à des tonnes de question de la part des chevaliers.
Je me retiens de pas y répondre, bien que je comprenne leur impatience. Avec les batailles qu'ils ont livrées, ça devait être compliqué, voire impossible de passer du temps ailleurs qu'au sanctuaire... ou au royaume des ombres... ou à Asgard... ils sont revenus tellement de fois à la vie, et toujours pour se battre.

Dans mon monde, j'aurais aimé qu'il ait une vie normale, mais ce n'est pas possible.
Je joins mes deux mains et lève les yeux vers le ciel ; Chère Athéna, faites qu'au moins, ils puissent rentrer chez eux et vivre une belle vie... juste une fois.

Je soupire et quand je regarde l'heure, il est presque dix-huit heures trente.
Je relève le nez et vois mon ami arriver.
Je remercie notre chauffeuse de substitution qui accepte de venir nous rechercher plus tard et fait signe aux chevaliers de descendre.
Je salue mon ami et il nous conduit à l'entrée. Heureusement pour nous, et surtout pour lui, tout le monde est bien parti.

« Bon, je me tourne vers les chevaliers, voilà ma surprise.

- Un bâtiment vide ? Milo prend un ton ironique, Merci, franchement.

- Mais non ! Nous sommes au parc aquatique. Les chevaliers semblent peu enthousiastes, Je me suis dit que... vous n'avez pas eux vraiment le temps de vous détendre et de profiter d'activité comme ça depuis... longtemps, alors je voulais vous en faire profiter. »

Les chevaliers me regardent comme si j'étais bizarre.
Je me tourne vers mon ami qui est en train d'ouvrir à nouveau les grilles.

« Vous... je me retourne face au quatorze hommes, Vous allez voir, je suis sûr que vous allez vous amuser. »

Je me détourne pour aller vers mon ami qui a ouvert la porte pour nous laisser entrer.
Je suis un peu déçue. Je pensais que ma surprise aurait au moins un petit effet.
Je jette un regard pour voir si les chevaliers suivent, mais je me retrouve à nouveau face à un torse !
Je lève les yeux et vois Kanon qui s'est approché.

« Merci pour la surprise. Il pointe les autres du doigt, Ne nous en veut pas. Comme tu l'as dit... avant que tu ne nous accueilles chez toi, nous n'avions pas vraiment le temps pour les autres activités dont le commun des mortels profite. Il se redresse, Sinon, il y a quoi dans ces sacs ? Il est sur le point de l'ouvrir, mais je l'en empêche.

- Non ! Vous les ouvrirez dans les vestiaires. »

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