Chapitre 1 : Le temps passe

- Perséphone ! Dépêche toi, ou... fin je sais pas... tu peux toujours changer d'avis si tu veux...

J'émergeai lentement du sommeil. Aujourd'hui était le premier de mes derniers jours, cette phrase me laissa un gout amère dans la bouche, et ma mère m'appelait pour aller a l'école, elle avait cependant déjà éclater en sanglot au moment ou je me réveillais. Elle était dans le même état depuis déjà plusieurs mois alors que l'on savait que je n'en avais plus pour si longtemps. Elle me réveillait encore et encore chaque matin, mais essayer de me dissuader d'y retourner, mais rien ne me faisais changer d'avis.

Aujourd'hui encore elle avait une réaction sur dimensionner pour quelqu'un qui s'attendait a la mort de sa fille depuis presque un ans maintenant. Mais je ne pouvais lui en vouloir, cet instinct maternel dont elle me faisait part me rendait tout de même heureuse de me savoir aimer.  Cet instinct que j'aurais tellement aimer vivre moi aussi, mais c'était trop imaginer pour une fille qui ne vivrais pas au dessus de ses 17ans, une fille aux 16ans éternels. 

- Perséphone ! 

Je me préparait en vitesse, evitant de faire attendre ma mere plus longtemps. Je ne voudrais pas qu'elle me crois deja morte. J'attrapais le premier colle rouler qui me tombat sous la main, un rose fuschia. Rien de mieux qu'un peu de couoleur dans cet hiver froid dans lequel on etait. Et dire que je ne reverrais jamais le soleil. Je compensais ce manque par un collan noir et une jupe bleu cyan. Je pris mon sac et descendit tant bien que mal les escalier.

J'avais beau me donner contenance en me disant que ma maladie ne se voyait pas, que tout allait bien, je savait pertinament que c'etait faut, que mon etat etait tous sauf bien. J'avais de plus en plus de mal a marcher, la preuve, je ne me deplaçait plus qu'en fauteil roulant dans la maison et avec des bequilles dehors. Ma jambe droite ne me repondait meme plus. Mes mains parraissait bleu presque morte et d'une froideure extreme. Heureusement mon visage n'avait pas encore de trace et je pouvais continuer d'arborer mon sourrir confient. 

C'est donc coiffé d'un bonnet jaune, avec ma jupe bleu et mon haut rose, ainsi que mon sac couleur feuille et mes bottes noires que je roulait vers le salon. Pourquoi cette efusion de couleurs me diriez vous, et bien simplement parce que la mort respire de parout de mon etre, jusqu'a dans mon prenom, et qu'il faut bien palier.

En parlant de ce prenom, il peut paraitre etrange a premiere vue, mais je trouve qu'il me correspond bien. En effet j'avais apris que ce prenom voulais dire le sourir, la sociabilité, et le fait d'etre extravertie. Des caracteres qui me vont bien, mais le probleme est que celui ci appartient aussi a la reine des enfers, celon la mythologie. En fin de compte ce prenom me ressemblait plus que de raison, ce ne pouvais etre une simple coicidence, si ?

- Ah bas enfin, tu es la !

Ma mere me sortit de mes pensee, branchant ma sonde qui me permettait de me nourrir sans finir morte sur place, elle me questionnaisur la nuit que javais passé. Elle partie ensuite sur un de ses nombreux monologues qu'elle devait encore me dire, comme a chaque fois.

- Alors, je me disait que tu pouvais secher aujourd'hui, pourquoi retourner a l'ecole alors que tu ne vivra pas plus de cinq jours. Viens avec moi aujourd'hui on peu aller visiter quelque chose ? ou simplement regarder un film a la maison.

Comme toujours, elle avait repris son visage faut, montrant une inquietude faussement cacher. Mais comme toujours, ma reponse fut la meme.

- mmmh... non, je t es dis que je retournais a l'ecole pour deux jours encore et qu'ensuite j'etait toute a toi et papa...

Une quinte de toue m'arreta dans ma replique, et ma mere reagissant au quart de tout ariva a mes coté. Je la rassurait d'un regard, attrapait mon sac vide, juste pour faire bonne figure, et pris mes bequilles directions l'ecole.

Ma mere n'essaya plus de me rattaper, et la brise matinale de ce moi de decembre me frappa le visage, que je couvris de mon echarpe. L'école se trouvait pas bien loin de chez moi, à cinq mitutes a pied, pour quelqu'un de "normal", mais j'etais tout sauf normale, je mis donc une bonne quinzene de minutes a y arriver. Je tenais plus que tout a continuer a faire ce chemin a pied, disons qu'a defaut de faire du sport...

Une fois devant le portail, je regardais ce lieu qui etait celui de mes plus grande peure, comme celui de mes plus grandes joies.

Je ne pouvais dire que j'y avait vecues mes meilleurs annee, je restait le plus claire de mon temps seule, sur un banc, a ecrire ou dessiner et personne ne m'adressait la parole, pire que ça ils se tenait eloignée de moi un maximum. Mais ça ce n'etait que depuis ce jour, avant tout etait normal.

Mais je revenais tout de meme, ressentant le besoins viceral d'apprendre toujours plus, ce qui etait un comble pour une personne qui ne passera meme pas son bac cette annee. De mes souvenirs, j'ai toujours apprecier l'ecole, apprendre, passer des contoles, tout cela etait un jeu pour moi, et j'en profitait. Au debut c'etait une competition constante pour la premiere place, une competition depuis longtemps perdue pour les autres.

Alors meme si depuis un ans, depuis cette annee ou je restait seule, ou malgres les dires des proffeseurs, on appuyais toujours plus sur moi la ou ça ne ferra bientot plus mal, je revennait encore et encore pour le plaisir d'aprendre.

Petite, j'avais des reves d'etoiles plein les yeux, je revais d'avoir un jour des capacité pour egaler les plus grand scientifique, comme newton ou stephen hawkings. Mais je pense avoir mal formuler mes veux, quand je disais un jour vouloir "égaler stephen hawkings" ce n'etait pas pour avoir la meme maladie que lui, meme si je ne l'admirerait jamais pour le courage avec lequel il a combattu la maladie, malheureusement, pour moi les dés etait deja jeter? je n'avait plus aucune chance. 

Soudain un visage familier m'apparue au loin et mon visage se renbrunit. Abigaëlle passait devant moi avec son aire de pitier qu'elle affichait depuis quelque temps quand nos regards se croisait. 

C'était ma meilleure amie, elle avait toujours ete la pour moi, jusqu'a ce fameux soir ou je l'avait perdue, on je me suis perdue.

C'etait il y a presque 6 mois maintenant. Comme presque tous les jours, elle me racompagnait chez moi, et nous avons croiser trois garçons de la bande d'Ayden, celui ci, sashant tout sur ma maladie avait commencer a me reprocher de vivre encore, apuillant le fait que je n'avait plus rien a faire ici, et traitant Abigaëlle de tout les noms pour rester avec moi. Celle ci pris tout de suite ma defence, et la seule chose que je pus faire apres fut de lui crier dessus.

Depuis ce jour la on ne se parlais plus, et je me sentais horriblement seule, elle aussi d'ailleurs, mais je n'avais plus la force d'aller m'excuser.

DRRRRRRRIIIINNNNNG !!!!

La sonnerie retentit dans la cour, et les eleves se precipitèrent vers les portes du grand batiment, je m'etais perdue dans mes pensees  et n'avait pas vu le debut des cours sonner. Je me dirigeais moi aussi vers les salles, je commençais par deux heures de physiques et ce n'etais pas pour me deplaire. Je m'installa devant Mr Pocket, c'etait de loin le meilleurs prof de tout le lycee. Comme a son habitude il fit l'appel, verifiant la presence de chaques eleves. Quand il arriva a mon nom, il fit une petite pause et me regarda dans les yeux avec un petit sourir que je lui rendit rappidement.

Ce prof, je l'appreciait d'autant plus car il etait le seul a ne pas me prendre en pitier comme les autres et qu'il ne me menageais pas, ce que j'appreciat enormement. Quand a ces cours je les ai toujours apprecier depuis la seconde ou je l'ai eu pour la premiere fois et cette annee ou je l'avais dans une de mes spécialité. Il m'avait toujours imaginer avec un grand avenir, preparant le prochain vol dirrection mars, mais malheureusement pour lui et surtout pour moi, les seules etoiles que je verrais seront dans mes reves.

Je sentis soudain une main me secouer l'epaule pour me reveiller, enfin, plutot me sortir de mes pensées. ces dernier temps je me retrouvais de plus en plus dans mes pensees, mais c'est parce que depuis quelque temps, je revois ma vie defiler devant mes yeux, et plus particulierement des moment que je pensais aquis me glisser entre les main.

- Bon ! alors cet exposer, tu vas nous le faire ou pas, argua mr Pocket

Ah ! Mais ou avais-je la tete, je devais preparer un exposer sur la fin de vie des etoiles, exposer que je n'avais pas peparer, mais je me levai tout de meme pour aller au tableau. Connaissant parfaitement le sujet comme tout ce qui etait en lien avec l'espace, il ne serait surement pas tres compliquer pour moi de faire un rapide exposer. Surtouot que les presentations orales etait mes preferer. De toute facon que je le reussissent ou pas, je ne voit plus tellement ce que ça changerais dans l'imediat.

Je me plassait pres du tableau, et le proffesseur me laissa pour aller se plasser ddans le fond de la salle. Rassemblant mes forces je me lançai, relatant la naissance et la vie de l'etoile, quand j'arrivait vers sa fin je dessidais de faire un petite comparaison, qui je le sait ne passerait pas innaperçut :

- Lorsque la réserve d'hydrogène est épuisée, l'hélium commence à son tour à se consumer. Le noyau s'effondre sur lui-même en s'échauffant et l'atmosphère qui l'entoure se dilate en refroidissant. L'étoile grossit alors pour devenir une géante rouge qui peut atteindre de cinquante à cent fois sa taille d'origine. La mort d'une étoile peut se dérouler selon différents scénarios dépendant de sa masse d'origine, considerait qu'il s'agit de plusieurs humain, chacun meure d'une façon différente  Pour l'Étoile ordinaire, considérant qu'il s'agit d'un humain normal, Une fois son hélium épuisé, l'étoile devient de plus en plus dense et maigrit alors que son atmosphère, très instable, se dilue dans l'espace. Seul reste le noyau appelé naine blanche. Ce dernier refroidit jusqu'à s'éteindre et mourir. On parle alors de naine noire. l'humain lui aussi vieilli et pareil que l'etoile, il va s'eteindre petit a petit et finir sa vie. Les Étoiles massives, quant à elles explosent : leur noyau se contracte brutalement, le reste de l'étoile est expulsé dans l'espace. Il s'agit d'une explosion de supernova, très brillante. Une fois l'explosion terminée, le noyau continue à se concentrer et devient une étoile à neutrons, souvent un pulsar. Les noyaux les plus massifs deviennent sans doute tellement denses que la gravitation absorbe tout, y compris la lumière : des trous noirs. Ici on peut les comparer a un humain malade, lui n'atteindra pas une fin de vie tranquille, mais va directement exploser, cette explosion, peut etre suivit d'un trou noir pour certains cas, les Hommes malades vont peut etre mourrir, mais ils vont surtout attirer tout leur entourage avec eux, dans une tristesse infinie...

- Merci Mlle Perséphone, c'etait tres interessant.

Il me coupa sans plus de menagement, comprenant surement que si je continuait, je ne reviendrait plus en arriere. Je jetai un coup d'oeuil a Abigaëlle, elle pleurait. Elle avait compris.

Moi, je retournais simplement a ma place,  et le reste du cours se passa sans encombre. A la fin alors que je rangeai mes affaires, le professeur me fait signe de venir le voir. Je prix donc mon sac, mes bequilles et me dirigeai vers lui.

Il attendis que tous les autres eleves sortent de la salle avant de me tendre une lettre, m'enjoignant de la lire avant de me dire au revoir. je lui repondit, le souffle coupé :

- Adieu Mr Pocket, il n'y a plus d'au revoir qui tienne, Adieu, et surtout restez comme vous êtes.

Je m'appretait a sortir, quand il me retien a nouveau :

- Merci Peréphone, merci !

Il versa une petite larme, et je sorti sans plus un regard en arriere, ce dont j'avais peur etait entrain de se passer. Ils allait me pleurer, ils allait se rappeler de moi, alors que tous ce que je voudrais, moi, c'est qu'ils m'oublient.

Le reste du matin se deroula sans acroc, les deux cours que j'avais eu, aurait encore lieu le landemain, empechant les proffesseurs de s'apitoyer sur mon sort des maintenant. Le midi, je mis mes ecouteurs et me positionna dans le fond de la cour, regardant des video sur mon telephone. de toute facon je ne mangeais pas et qui reprocherais a la "fille qui va mourrir" d'etre sur son telephone.

Malgres tout, je me lassais bien vite de cet angein qui prenait de plus en plus de place dans notre societe actuelle, et me mis a faire ce que je fesais le mieux, observer.

J'observais la cour et ces eleves surexiter, les surveillant las de tous le rafus, les proffesseur passant en coup de vent, ou la CPE passant punir quelques eleves encore pour tenue vestimentaire incorrecte, ou pour leur confisquer leur telephone, elle passa devant moi, et me regarda avec les yeux plein de pitie.

C'est cela que j'endurais depuis deja plusieurs moi, de la pitié, je ne voudrais pas etre mechante avec eux, sachant qu'ils s'inquiter seulement pour moi, mais je suportait de moins en moins les regard desole et les effusion d'emotion.

Je continuait mon observation, et tombait sur les yeux d'Ayden en pleur, je l'avais rarement vu pleurer de cette facon, mais je ne m'en inquitais pas d'avantage. 

Mes yeux finir par se poser sur Abigaëlle, elle aussi pleurait, elle se recrovilla d'avantage sur elle même, et detourna le regard. Sachant pertinament que ces larmes coulait pour moi, je pris mon courage a deux mains et me dirigea vers elle, ruminant mon discour d'excuse sur le chemain. Il etait vrais que je ne m'excusais presque jamais, mais je nepouvais faire autrement dans l'imediat, je voudrais la savoir heureuse, et ce sentiment me poussais a releguer ma fierté en second plan.

Mais quand je m'approchait de plus en plus d'elle, un seconde me bouscula, et je me renversai sur moi meme, ne pouvant deja pas bien tenir sur mes jambes. Je n'eu que le temps de la voir accourrir avec une autre personne que je ne reconnu pas. Et ce fut le néant.

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