72. La fête de l'école.2
Pdv Akisa
Je montais les horrrriiiiibles marches de cette colline, téléphone à la main.
Le son était bon, on entendait ces paroles.
Bien...
Soudain, je trébucha contre une des marches, trop concentrées sur mon téléphone, et le laissa s'échapper d'entre mes mains.
Je vis le téléphone tomber, comme au ralentis et je réussi à le prendre.
Wow, bizarre. Va falloir dormir plus.
J'arriva en haut.
- Les gars ! J'ai trouvé de quoi nous faire de la pub !
J'envoya la vidéo sur le groupe de la classe.
- Mettez ça sur le site !
- Tu sais jouer de la guitare ? S'étonna Sugino.
- Tu es incroyable !
- Je sais, je sais.
- Pourquoi tu n'es pas venue me voir ?
Je me tourna vers la petite voix et vit Uta.
- Oh heu... J'ai eu un gros empêchement... Ce n'est pas de ta faute, hein !
La petite me fit alors un grand sourire.
J'alla dans le bâtiment en espérant trouver Karma pour lui montrer ma trouvaille.
Je croisa Rio et Nagisa.
- Au fait, Nagisa, j'ai entendu pourquoi tu avais les cheveux longs. Je suis désolée. Tu faisais ça contre ton grès. Je t'ai vexé en te charriant ?
- Non non ! Paniqua Nagisa en secouant les mains. Venant de Karma, Akisa ou de toi, c'est bon.
- Ok ! Mais je ne te chambrerai plus.
- Oh non, c'est plus drôle... Riais-je.
- Oyyyye !!
Nagisa sursauta d'effroi.
Tiens, je reconnais cette voix d'ado attardé...
- Nagisa-chaaaan ! Je suis venu te voir !
Je jeta un coup d'oeil par dessus la fenêtre et vit le garçon du bar qui était tombé amoureux de Nagisa.
- Yuji-kun ?!
- Yuji ? Demanda Rio. Aaaah, le gars qui t'a pris pour une fille et qui est tombé amoureux de toi cet été !
Nagisa se pencha par dessus la fenêtre pour lui faire face.
- Comment tu as su que j'étais élève ici ?
- J'ai cherché les noms des touristes sur l'ile et sur son site officiel, ton école parlait de sa fête.
Je donna un coup de coude à Rio et montra la jupe de la blonde et le pantalon de Nagisa du regard.
Elle me fit un sourire machiavélique et on exécuta l'échange.
- Ok...
Nagisa se tourna vers nous et devint rouge.
- He ! Vous fichez quoi, Nakamura-san, Aki-san ! Paniqua le bleu.
Je ris doucement et il poussa un long soupir.
- Promis, juré ! C'est la dernière fois !
- T'avais promis d'arrêter !
- Il est blindé de thunes, non ? Tous les moyens sont bons pour saler la note ! Argumentais-je diaboliquement.
Rio me frappa dans la main et poussa Nagisa par dessus le rebord de la fenêtre à coup de pied.
- En avant, ma COUPINE Nagisa-chan ! Le sort de la classe repose sur tes talents d'hôtesses !
oOoOoOo
Karma, Rio et moi espionnions la conversation entre Nagisa et Yuji.
Cependant, Karma était froid avec moi.
Ce qui m'irrita particulièrement.
- Ça me fait plaisir de manger avec toi, Nagisa-chan ! Et vu que tu m'as proposé qu'on reste à l'écart, tu me donnes des idées coquines.
Je colla mes mains à ma bouche pour étouffer mon rire.
Rio écrit sur une pancarte et la souleva derrière Yuji.
« J'ai envie que tu goûtes à tout ».
- He, Rio, y'a pas un message subliminal dedans ? Demandais-je avec un regard rempli de sous-entendu.
Rio pouffa.
- J'aimerais que tu goûtes à tout. Lis le bleu.
- Sans problème ! Pour toi je mangerai la carte entière ! Tu sais, j'ai arrêté le tabac, vu que tu t'inquiétais pour moi.
- Akisa, à toi !
Je me leva et alla vers eux.
- Voici votre commande !
Je tendis une pâtisserie au bout de mon plateau et j'en profita pour prendre une photo de Nagisa discrètement.
- Ça à l'air trop bon ! Vite ! Une photo !
Je m'en alla et retourna derrière le buisson.
Karma pris sa pancarte et marqua quelque chose dessus.
« Demande lui s'il paierait 10.000 yens pour un rencard. »
- Je savais bien que t'étais bisexuel. Tentais-je.
Sauf que Karma m'ignora et se leva pour montrer encore plus la pancarte.
Je jeta un coup d'œil à Rio qui haussa les épaules.
Mais il a quoi à la fin ?!
Normalement il m'aurait mis une pichenette !
- He Karasuma ! J'ai ça pour toi !
Je me tourna vers un chasseur, qui tenait un... poulet ou un canard mort dans ces mains.
Il s'approcha de Tadaomi et ils discutèrent.
Évidemment, je n'entendais que des bribes de discutions.
- C'est qui ce type ? Il est armé ! Mieux vaut appeler la police ! Paniqua Yuji.
Nagisa se jeta sur le téléphone de l'ado attardé.
- Non !!! En fait, cet homme... heu..
Rio montra une autre pancarte.
« C'est M. Yoshioka, du club de chasse local. »
- C'est M. Yoshioka, du club de chasse local.
- « Yoshioka » ? Il a clairement une face d'étranger !
- Il... a changé de noms ! Il adore les animes ! Lis Nagisa.
- Ah, d'accord... Bon, oublions ce Yoshioka. Nagisa-chan... Soit honnête... Que penses-tu de moi ?
Lovro surgit de derrière Nagisa, ce qui fit sursauter le pauvre Yuji.
- Lovro ?
Je me leva discrètement et alla aux côtés de Karasuma.
- Lovro. Salua mon tuteur.
- C'est l'autre poulpe qui m'a invité.
- Je vois. Heureux de vous voir en vie.
Je fronça les sourcils.
Hein ?
- Votre disciple s'inquiétait pour vous. Allez la voir.
Tu peux l'appeler Irina...
- Ok. Au fait Katsu, le shinigami est revenu. Il a essayé de me tuer.
Oooh, c'est pour ça.
- Ne t'inquiètes pas, j'ai géré la situation !
- Tu l'as neutralisé ?
- Ouaip !
- Te la pète pas, t'aurais pu y rester. S'énerva Tadaomi.
Je ris nerveusement.
- Je crois que Rio m'appelle, je file !!
Je glissa pour me mettre aux côtés de la blonde et du rouge, qui ne m'adressait toujours pas la parole.
Je tourna mon regard dans la direction qu'ils regardaient et vit les assassins de Terasaka. Soit Grip, Gastro et Smog.
Gastro, toujours aussi chelou, mangeait avec son flingue.
Pas croyable...
- Ce sont eux aussi des comédiens d'Asakusa ! Il mange du mont-blanc au wasabi et réagit fomme Mild Yagyu le lui a enseigné.
Je vis Karma balancer un tube de wasabi entre ses mains.
Je soupira en souriant malgré moi. Oui, j'avais envie de lui faire la gueule parce-qu'il me fait la gueule.
- On connait beaucoup de comédiens en fait...
- Dis-moi, Nagisa-chan. Tu mens. Mon père est une pointure du monde du spectacle. J'ai vu des artistes l'approcher depuis que je suis petit. Du coup, je sais reconnaître les sourires de façade. Quand on s'est rencontré à l'hôtel, tu ne souriais pas comme ces gens-là.
- Ta perspicacité m'impressionne...
- Il n'y a pas de quoi... J'ai développé ça en grandissant dans un milieu dégoûtant.
- Tu as raison. J'ai menti. On m'a forcé à avoir cette apparence depuis que je suis petit. Je détestais ça.
- « Petit » ?
- Mais j'ai récemment compris que je pouvais mettre un talent que je détestais au service des autres. Du coup, ça ne me déplaît pas tant que ça. Je suis désolé. Je suis un garçon.
- Tu mens.
- Non.
- Et tu persistes.
- Non, je te jure.
Je pris le carnet de Rio et dessina un éléphant dessus.
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