68. Adieu brutal

Pdv Akisa

Il s'approcha de moi avec un couteau.

Je recula un peu plus, paniquée, contre la poutre et chercha quelque chose dans l'eau.

Soudain, un flash.

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Forcer un arrêt cardiaque: Il faut utiliser le claquement de main de façon plus subtil et réunir plusieurs conditions.
1) L'ennemi doit se sentir en position de force.
2) L'ennemi doit avoir été affronté, et a du gagner précédemment.
3) Faire diversion avec une main.

Cette diversion te permettras de frapper sa poitrine avec l'autre main, réduisant ainsi l'onde et les palpitations du coeur.

Attention, si ce mouvement est mal réalisé, il peut se retourner contre toi ou simplement provoquer l'inconscience de l'ennemi. »

Je ne me suis jamais entraînée. Mais bon, soit je meurs de sa main, soit de la mienne

Et c'est le cas de le dire...

Je leva ma main gauche pour stopper le poignard qui s'abattais contre moi, le prenant dans ma paume, faisant couler le liquide chaud le long de mon bras. Ce geste surpris le shinigami et je profita de cette diversion pour prendre appui sur mes pieds et frapper contre sa poitrine de toutes mes forces avec mon poing droit.

Un bruit sourd résonna dans ce sous-sol.

Le shinigami bascula la tête en arrière, de la bave coulait le long de sa lèvre inférieure, et il finit par tomber.
D'abord sur ces genoux, puis en arrière.

Je fixa son corps flotter dans l'eau.

- Bordel de merde...

Je me passa les mains dans les cheveux.

- Tadaomi ! Je l'ai fait ! Je...

Je regarda son corps et mesura son pouls.
Il est simplement inconscient.
J'ai neutralisé l'assassin de mes parents.
Celui qui a assassiné ma mere. Mon pere.

Ma soeur.

- Je...

Je vais me venger...

Je regarda le couteau dans ma main gauche, puis le corps.

- Tu as tué ma famille, manipulé Irina, blessé mes amis, tu m'as crucifié, as essayé de me tuer. Pourtant, t'es qu'un amateur, « Dieu de la mort ». Alors je ne vais pas te tuer... Oh non... Je vais faire bien pire. Tu vas regretter de ne pas avoir pu me tuer. Tu vas me supplier d'arrêter...

- Akisa, ça suffit, calme toi ! Intervint Koro.

Je serra la mâchoire.

oOoOoOo

- Akisa !!! Crièrent mes camarades en se jetant sur moi.

Je ria en les serrant à mon tour.

- Au fait, je vois que ma remarque sur les tenues a porté ces fruits ! Cette combinaison est incroyable ! M'écriais-je en tournant autour de Nagisa.
- En parlant de vêtements, les tiens sont trop grands ! Tu vas bien ? S'affola Rio.
- Hein ? Oh bah ça va, je suis entraînée pour ce genre de choses, et puis je n'ai pas si maigri que ça !

Je sentis son bras enrouler ma taille et je reconnu l'odeur de fraise. Je tourna ma tête vers Karma et lui souris.

- Tu rigoles ? J'ai bien cru que tu allais te noyer dedans ! Se moqua Karma pour cacher son inquiétude.

Je me regarda et ignora sa remarque.
Soudain, je sentis quelque chose se poser sur ma tête. Je fronça les sourcils et posa ma main dessus. Il y avait un paquet. Je le pris et regarda Karma.

Il m'a donné une barre de céréales ?

- C'est à ma mère, c'est plutôt bon. Tu devrais manger si tu veux pas perdre un os.

Je souris.

- Faut croire que je ne suis pas un assassin égoïste.
- Faut croire.

Il me fit un sourire un coin et posa sa tête sur le sommet de mon crâne.
J'écarquilla les yeux de surprise devant ce geste, mon coeur s'accéléra et mon pouls s'intensifia.

Je ne sais pas trop ce qui se passe, mais j'aime bien.

- Sinon, on fait quoi de lui ?

Karma releva la tête et regarda le corps du Shinigami.

- On le tue ? Demandais-je.
- Parce-qu'il est pas mort ?
- Il est inconscient, j'allais pas le tuer... Même si j'en ai rêvé... Et que j'en ai eu envie... Et que j'en ai envie... ...Bon on peut le tuer ?

Koro posa sa tentacule sur mon crâne. Karasuma pris la parole.

- Il avait des talents stupéfiants mais il était trop sûr de lui.
- La personne qui l'a influencé était stupide. Il aurait dû mettre ses talents au service du bien. Soupira Koro.
- Tuer ou laisser vivre... Tout dépend du monde et des gens qui nous entourent.
- Exactement ! Hein, Irina ?

On se retourna vers cette dernière qui essayait de se faire la malle.

- Yo, la pouffe !
- T'essaies de te tirer ?
- Sale garce !

Tous mes camarades coururent vers elle et l'attrapèrent.

- Aie ! Et merde, faites ce que vous voulez ! Les garçons et leurs envies lubriques ! Les filles et leur jalousie de ma beauté ! Lâchez-vous, faites-moi payer votre rage de genre !
- Elle a l'imagination fertile.
- Ça suffit, revenez à l'école comme d'habitude. Évitez de disparaître comme ça.
- Et puis, je veux la suite de l'histoire où vous avez séduit un prince arabe juste avant la guerre.
- Revenez ou je garde votre édition française de Boys Over Flowers.
- J'étais sur le point de tous vous tuer.
- Ou est le problème ? Trahir et faire des choses extrêmes n'est-ce pas ça, être une pouffe ?
- Si on ne peut pas profiter de notre vie scolaire avec une pouffe, à quoi ça sert d'étudier et d'apprendre à tuer ?
- Ils ont raison.

Je me tourna vers Karasuma qui tendis la rose du shinigami.

Je mis ma main sur ma bouche.

J'ai loupé un épisode ou quoi ? Je leva la tête vers Karma qui était assez choqué et amusé de la situation.

- Je n'ai pas pris cette fleur à mes élèves. Je l'ai gagné après avoir vaincu mon ennemi. Cela te suffira-t-il pour ton anniversaire ?
- Oui.

Koro se déplaça à Mach20 pour continuer son histoire d'amour salace et je soupira d'amusement.

Je me tourna vers le corps du Shinigami.

- Alors c'est fini... Réfléchis-je à voix haute.
- Mmh ?
- Je vais pouvoir vivre librement...

Mes camarades se retournèrent vers moi.

- J'ai enfin la conscience tranquille... Merci... Merci beaucoup...
- C'est toi qui a tout fait ! On serait peut-être mort !
- Karasuma l'aurait neutralisé, dédramatisais-je en souriant et en balayant les larmes au coin de mes yeux d'un revers de la main.
- Ouais. C'est un monstre.

Je ricana devant la remarque de Maehara.

- Ouais, c'est un monstre...
- Mais tu as tout fait toute seule car tu as découvert que la force venait de là.

Koro posa une tentacule sur mon coeur.

- Cette classe t'a bien changé, et c'est positif.
- Ouais bah je deviens émotionnelle avec eux, va falloir arrêter... ... Par contre... Koro-sensei ?
- Oui ?

Je le regarda. Il avait le visage rose er bavait presque.

- DEGAGEZ VOTRE TENTACULE DE MA POITRINE !!!!

(AtikaBERRABAH )

Je l'assena de munitions (en vain, évidemment) et murmura un « pervers » de dégoût.

- C'est sûr que la Akisa du début de l'année qui se la petait est loin derrière. Continua Karma.
- Comment ça je me la petais ?! C'est pas de ma faute si je vous suis supérieure.
- Ouais, supérieure dans la connerie~.
- Toi la ramène pas, Terasaka t'a battu aux derniers examens.
- Moi au moins je me suis pas faite embobiner par Asano~.

J'allais lui arracher les cheveux mais le rire de Rio me retint. Finalement, je mêla mon rire au sien, suivit de Karma et de la classe.

- Karasuma, j'aimerais que mes élèves ne soient plus mis en danger. Je demande avec fermeté sue vous créiez un environnement où nous pourrons nous entre-tuer en tout sécurité.
- Je comprend.

« La prime ne sera pas versée si les élèves sont les victimes collatérales de son assassinat. »

C'était fini, j'étais enfin libre.
J'avais la sensation qu'un énorme poid s'enlevait de mes épaules. Je voyais mes parents et ma soeur me sourire et s'en aller.
J'allais pouvoir faire mon deuil, j'étais prête à vivre pour moi. J'étais prête à aller de l'avant.


























































































































































































































































































J'étais prête à voir le futur.

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