Bonjour, bonsoir ! Avant de débuter, je pense que vous avez remarqué mon manque d'activité sur wattpad ! J'en suis désolé mais c'est simplement car je n'ai plus le temps d'écrire 😭
Je fais de mon mieux mais je posterais sûrement aléatoirement, désolé.

Pdv Akisa

Nous étions désormais en cours.

Cours bien trop calme depuis qu'on a décidé de sauver Koro.

Ce cours était tellement silencieux et lent...

Que j'ai fini par m'endormir sur la table.

J'entendais la voix de Koro s'en aller loin
De plus en plus loin.
Pour totalement disparaître.

J'apparus tout d'un coup dans un espace blanc.

What the...

Puis des murs, un sol et un plafond vinrent se dessiner.

Il y eu un bruit sourd qui me fit sursauter.
Je regarda derrière moi : Rien.

Lorsque je me retourna, les murs avant blanc immaculés, était désormais tachés de sang.

Ou de la confiture de fraise.

Mais le sang est plus probable, vu mon esprit.

J'allais m'approcher pour estimer une date à ce sang, mais un autre bruit sourd me fit sursauter.

Je me retourna, encore, et vit une boite en carton.
Boite qui n'était pas là avant.

Je fronça les sourcils puis les marques de sang tournèrent et bougèrent.

Je sentis une angoisse monter au fur et a mesure que les marques se déplaçaient.

Elles finirent leurs parcours sur un seul mir et formèrent une flèche qui designait la boite.
Les 3 autres murs étaient redevenus étonnamment blanc, comme si rien ne s'était passé.

La boite commença à bouger et j'entendis des cris à l'intérieur.

Ouvre

Ouvre

Ouvre

Ouvre

Je tourna autour de moi pour voir d'où venait cette voix.

Rien.

Je m'approcha du carton qui sautillait de plus en plus.
Les cris résonnèrent de plus en plus fort.

Je sentis une sensation de mal être et d'étouffement grandir en moi. Ma respiration commençait à se saccader. C'est quelque peu stressant...

J'hésita à ouvrir ce colis, mais au moment où mon doigt toucha la matière, la boite s'arrêta de bouger. Les cris cessèrent.
Et l'atmosphère lourde s'en alla, d'un coup. Laissant un silence assourdissant prendre possession de la pièce.

Je pris un grande inspiration et l'ouvris.

Une âme sorti et cria.

Un cris strident et douloureux qui me poignarda la poitrine.

Je mis mes mains sur mes oreilles et recula.

Sauf qu'à chaque pas en arrière fait, cette âme s'avançait vers moi.
Elle était noire, les yeux vides et la bouche grande ouverte.

Je me retrouva dos au mur, mains sur les oreilles, haletante et souffrante.

Son 'visage' se pencha au dessus de moi et son cria doubla.

Je tomba le long du mur et j'essaya de crier, mais aucun son ne sortait, alors je ferma fortement les yeux pour essayer de faire passer cette douleur insupportable.

Puis soudain, ce poids sur ma poitrine s'en alla.
Je n'entendais rien.

Je me risqua à ouvrir les yeux et me trouva dans un champs de fleurs, assise dans la même position qu'il y a quelques secondes.

Les mêmes fleurs que lors du combat de Kayano.

Sauf qu'il faisait jour.

Je posa ma main sur mon coeur qui tenait de reprendre un rythme lent.

Je me releva doucement et regarda autour de moi.

Aucun nuage.
Je ne ressentais ni chaleur, ni fraicheur.

Une température stable... Mais comme inexistante. Comme si tout était faux.

Je devrais faire tourner une toupie pour voir si elle s'arrête de tourner.

C'est pas le moment de faire une référence à un film.

Soudain, je vis Kayano, les yeux rouges remplis de veines, me regarder.

- Kaya... No...?

Ces cheveux et sa tenue étaient les mêmes que lors du combat.

Elle leva lentement ses mains devant moi et je découvris du sang.
Je recula d'un pas en fronçant les sourcils, puis elle me montra un point au loin.

Elle me pris la main et je sentis le liquide chaud couler entre mes doigts.
Mais je ne dis rien.

Je ne comprends rien à ce qu'il se passe.

Plus on marchait, plus les fleurs devenaient rouges, voire noires. Morte brûlée ou séchée. Elle se tournaient en ma direction les unes après les autres, comme si j'étais la cause de leur mort.

Puis, je compris où elle m'emmenait.

- Kayano, pourquoi tu m'emmènes là où tu as combattu Koro ?

Elle me regarda et sourit simplement.

On continua d'avancer puis elle me lacha la main.

Je regarda autour de moi, pensant être arrivé, puis je vis des marques de pas.

- Qu'est-ce que...

Je regarda la verte qui m'incita à suivre ces marques sans elle.

Je fronça les sourcils, puis m'aventura.

Le soleil commençait à se coucher, laissant une couleur dorée autour de moi.
Je leva les yeux pour tenter de voir ce soleil, mais il n'était nul part.

Quand je repose mes yeux devant moi, je m'arrêta brusquement.

Je revis la scène du combat.

'Je' parlais avec Karma et Nagisa, il y avait un cercle de feu et Kayano se défoulait sur le poulpe.

Je m'avança puis tous mes 'camarades' se tournèrent vers moi.

La 'vraie' Akisa me regarda et leva son doigt vers moi.

Soudain, le cercle de flammes se transforma en cercle de sang avec le corps de mes camarades autour.

Tu les as tué
Car tu es faible

Tu les as tué
Car tu es faible

Tu les as tué
Car tu es faible

Je me boucha les oreilles et secoua ma tête.

- Sors de ma tête !

Je sentis quelqu'un me prendre les poignets et j'ouvris les yeux sur Karma.

Il me sourit.

J'allais lui répondre quand ses yeux dorés virèrent au jaune délavé.

- Tu m'as tué. Répondit-il avec une voix... enrouée.
- Qu-Quoi ?
- Si tu avais été plus rapide, tu aurais vu la vraie nature de Kayano.
- Tu nous as tué.

Je regarda par dessus l'épaule de Karma et vit mes autres camarades se relever en sang. Des vers gluants sortirent de leurs yeux, nez, oreilles, bouche, m'offrant un spectacle écœurant. Leurs corps étaient pourris, comme s'ils étaient allongés depuis plusieurs années.

- Tu nous as tué.
- Tu n'es qu'une assassin.
- Un meurtrier.
- Qu'est-ce que vous racontez ? Ce n'est pas de m-...

Karma me pris fortement les poignets, je sentis les insectes marcher sur ma peau.

- Tu nous as tué.
- N-Non ! C'est faux ! Karma, lâch-...
- Tu nous as tué !

Mes camarades se jetèrent sur moi et je tomba au sol.
Il me mordirent, arrachant ma peau, laissant le sang couler sur la terre.
Ils mangeaient ma peau, mes muscles, mes os, et je restais en vie, je les regardais, avec une forte envie de vomir.
Je sentais cette douleur et une larme coula.
Mais comme précédemment, aucun son ne pouvait sortir de ma bouche, aucun membre ne m'obéissait.

J'étais paralysée.

... Je veux que ça s'arrête...

...Laissez-moi...

...Arrêtez vous...

... Aidez-moi...

Je ferma les yeux comme tout à l'heure, dans l'espoir de me téléporter autre part.

- Akisa ? Qu'est-ce que tu fais pas terre ?

J'ouvris brusquement les yeux et vit une femme aux longs cheveux bruns avec des mèches plus clairs, ce qui donna un aspect brillant et scintillant à son visage.
Elle devait avoir mon âge, mais elle avait plus de formes.

- Je...

Je regarda autour de moi et me rendis compte que j'étais dans l'appartement de mes parents.

Je me releva, encore sonnée.

- Qui es-tu ?

Elle écarquilla les yeux.

- Akisa, c'est moi, Hikari !

À mon tout d'être surprise.

- C'est pas possible... Tu es...
- Morte ? Oui.
- On se demande à cause de qui.

Je me tourna pour voir un cinquantenaire que je devinais être mon père.

- Papa ?
- Tu es la honte de cette famille.
- He-...
- Ne soit pas si dur avec elle, mon chéri.

Je me retourna vers une femme d'environ cinquante ans également.

- Maman ?
- Tu sais bien qu'Akisa n'a jamais été une assassin douée.
- Q-...
- Incapable se rouler les r en espagnol et de connaitre les déterminants dans toutes les langues.
- Mais je...
- Tu m'étonnes qu'on soit mort. Avec elle comme sauveuse, je me serais suicidée ! Rigola ma soeur.
- Je...

Une larme coula.

Ils avaient grandit ensemble dans les nuages.

- Tu étais paralysé pendant qu'on se battait. Même ta soeur a essayé.
- Je...
- Tu quoi ? Tu n'es qu'une incapable ! INCAPABLE DE PROTÉGER SA FAMILLE, SES AMIS, OU SA PROPRE VIE ! Cria mon père.

Les larmes montèrent violemment à mes yeux.

Ma mère posa sa main sur l'épaule de mon père.

On aurait dit que mon père était dégénéré.
Mais rien qu'à n'en juger les yeux de ma mère, je savais qui était le pire des deux.

- Voyons, restons calmes. Akisa est nulle, alors nous avons continué notre vie sans elle.

Je les regarda s'en aller vers la fenêtre brisée.

Hikari se retourna une dernière fois vers moi pour prononcer ces derniers mots :

- J'ai honte de t'avoir comme soeur. Tu as toujours été trop lente.

Puis elle continua sa route, laissant mon coeur plus que brisé à cause des flash précédents.

J'ai toujours rêvé de vouloir les revoir. Mais plus maintenant.

Tu les as entendu.

Ils te considèrent comme nulle.

Comme incapable.

Mais je peux t'aider à changer cela.

Et comment ?

Que veux-tu devenir ?

J'écarquilla les yeux

J'ai des tentacules ?!

Tu n'es pas si lente, après tout...

Réponds moi ! Pourquoi j'ai des tentacules !

Tu n'as pas vraiment de tentacules...

C'est compliqué.

Alors explique moi !

On ne t'a injecté que des molécules de tentacules. Ces molécules se sont ensuite mélangées avec ton sang pour fusionner avec ton corps.

Donc... Je vais devenir un poulpe...?

Et qui m'a injecté ça ?!

Chaque chose en son temps.
Non. Tu n'auras aucun changement physique...

Normalement.

Comment ça normalement ?!

Du calme. Tu n'as aucune douleur, profites-en pour accomplir de belles choses.

Je me réveilla en sursaut et tomba en arrière, poussa un petit cri.

Je vis Koro avancer vers moi comme s'il... marchait.

Mais qu'est-ce qu'il se passe ?

Je regarda autour de moi et vis mes camarades tourner lentement, très lentement, la tête vers moi.

Pourquoi tout est au ralenti ?!

Je regarda par dessus la fenêtre et vit un oiseau planer.

Attend une minute...

Koro arriva à mes côtés et j'en profita pour trancher ses tentacules.

5 tentacules d'un coup.

Je le vis s'étonner.

Il va à la même vitesse que moi, ou tout le monde est ralentit sauf moi ?

Mon couteau s'échappa de mes mains et il tomba normalement au sol.
Tout retrouva sa vitesse initiale.
L'oiseau s'en alla normalement.

Koro se retrouva à l'autre bout de la pièce en quelques micro secondes et tout le monde se tourna vers moi.

- Co-Comment t'as fait ?
- On a décidé d'arrêter de le tuer Akisa !
- Tu dois être d'accord avec nous ! M'accusèrent-ils.

Je posa ma main sur mon coeur mais ne sentit aucun battement.

Le croisa le regard inquiet de Koro et sombra malgré moi dans un profond sommeil.

Mes tentacules m'ont demandé ce que je voulais être.

J'ai répondu que je voulais être plus
rapide.