tercer capiulo
GRIEZMANN
paris, france
Ça fait exactement cinq minutes que je toque à la porte de Karsten et elle refuse catégoriquement de m'ouvrir. J'ai réfléchi à ce qu'elle m'a dit, je me suis senti comme un connard. J'ai besoin de m'excuser et de faire en sorte qu'elle ne se sente plus comme ça.
Elle vient ouvrir la porte, les seins à l'air en portant une petite culotte. Je perds tous mes mots en voyant son corps incroyable.
_ « ¿ Qué quieres ? (Qu'est-ce que tu veux ?) » demande t-elle d'une voix cassante
_ « Il faut qu'on parle. »
_ « Je n'ai pas envie et pas le temps. J'ai prévu de me promener toute la journée dans ma ville préférée de toutes les villes du monde. Je ne veux pas entendre tes prétextes. » dit-elle avant de vouloir fermer la porte
_ « S'il te plaît, chérie. » la supplie t-elle en retenant la porte « J'ai réfléchi à ce que tu m'as dit. Quand nous aurons fini, j'ai une surprise pour toi. »
Elle tourne le dos mais laisse la porte ouverte. Elle retourne dans la chambre pour s'habiller, je m'assois sur le canapé en soupirant. Je pensais que si je la gâtais avec tous ces biens, tout cet argent, elle serait heureuse d'être avec moi, elle se sentirait moins seule quand je serai en déplacement. J'ai eu faux.
Elle revient habillée confortablement, elle s'assoit à côté de moi mais sans me regarder pour autant.
_ « Je pensais que si je t'offrais tout ça, si je te mettais... dans l'extrême confort, de grandes suites, de beaux matériels, tu te sentirais moins seule... Que ça te faisait plaisir. Je voulais et je pensais te rendre heureuse comme ça et... j'ai eu tort. » dis-je « Je suis vraiment désolé, je t'ai fait sentir comme de la merde. »
Elle reste silencieuse mais me regarde enfin.
_ « J'avais peur de te montrer au monde. » admets-je « Oui, j'ai voulu que notre relation reste secrète, que tu ne sois pas harcelée comme l'a été mon ex copine. J'ai eu peur de ça. »
_ « Tu ne cachais pas notre relation, tu me cachais. Moi. Tu n'as jamais dit que tu avais quelqu'un dans ta vie à chaque fois qu'il y avait une rumeur entre une chica et toi. Jamais. En un an. » dit-elle, durement « Tu cherches toujours des excuses. »
_ « Je suis vraiment désolé, chérie. » dis-je, sincère, en caressant sa cuisse
_ « J'ai eu très mal quand je les ai vues. Ces femmes. Portant fièrement le nom de leur copain ou mari sur le dos. » me dit-elle, profondément blessée « Je te le jure que.. j'ai failli prendre mes affaires et rentrer à Cuba. J'étais à... deux doigts de le faire. »
_ « Karsten. »
_ « Je te le promets que j'ai failli le faire ! En plus, tu reviens bourré comme... Et en plus tu te mets tout nu ! Tu rigoles ou quoi ! » s'énerve t-elle « Tu me prends vraiment pour ta... »
_ « Ne termine pas cette phrase Karsten. »
_ « ¡ Crees que soy tu puta, tu perra ! (tu me prends pour ta pute, ta chienne !) »
_ « T'es sérieuse ! »
_ « Oui ! » s'écrie t-elle en se levant
_ « Tu n'es pas ma pute ni ma chienne, tu es ma petite-amie. Ma compagne. »
Je me lève en restant calme, je ne veux pas que nous nous disputons.
_ « Je t'aime, Karsten. Je n'aurais jamais dû te traiter ainsi. » dis-je « Continue de t'habiller, nous allons manger tous les deux à Épicure. » lui annoncé-je
_ « C'est vrai ? » souffle t-elle
J'hoche la tête en prenant la sienne entre mes mains.
_ « On a toujours dîné, déjeuné dans des restaurants cachés, connus de personne. Tu as toujours voulu essayer Épicure, tu m'avais dit. Allons-y. »
Elle vient se blottir contre moi sans rien dire. Je sais qu'elle n'a pas les mots pour exprimer ce qu'elle ressent.
_ « Merci. » lui dis-je « Merci d'avoir attendu. Merci de m'aimer, Karsten. »
_ « Ce n'est pas si compliqué, tu sais... de amarte. (De t'aimer) » dit-elle en me regardant
Ma vie dépend d'elle. Je n'arrête pas de penser à ce qu'elle m'a dit. Elle était à deux doigts de retourner à Cuba. J'ai imaginé ça le temps de quelques secondes, je pense que j'en mourrai. J'en serai mort. Je ne veux pas la laisser partir, je refuse. Je l'aime trop pour ça.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top