duodécimo capitulo
HURTADO DE MENDOZA
barcelona, españa
dos meses después
Antoine prend le cadis en râlant. Je lui ai dit que j'avais besoin de faire les courses, il mange tout dans mon frigidaire. Je sors la longue liste en mettant les articles dans la charrette.
_ « Antoine, ya hemos condones. (Nous avons déjà des capotes.) »
_ « On en a plus, chérie. » dit-il « Tu devrais prendre la pilule ou... mettre un stérilet, non ? »
J'arrête mon mouvement en lui lançant un regard noir au dessus de mon épaule.
_ « Tu n'as qu'à la prendre toi, la puta píldora. » sifflé-je
_ « Ne t'énerve pas. » soupire t-il « Je vais chercher les épices. »
Il se rend donc aux rayons d'à côté, je me hisse sur la pointe des pieds pour prendre le papier toilette. Pourquoi l'ont-ils foutu aussi haut.
_ « Vous voulez de l'aide ? » me demande un employé avec un grand sourire
_ « Oui, j'aimerais prendre... ça. » dis-je en pointant le papier du doigt
_ « Alors attendez. »
Il m'aide à descendre de la petite marche en posant ses mains sur mon ventre nu. Je frissonne à cause de ses paumes froides.
_ « Désolé ! » rougit-il
_ « Ce n'est rien... » souris-je
Il me récupère le papier et le met dans le cadis.
_ « Merci beaucoup. » le remercié-je
_ « Je vous en prie. Vous n'êtes pas du coin, ça s'entend à votre accent. »
_ « Bingo, Santiago de Cuba. Vous n'êtes pas d'ici non plus. » souris-je
_ « Neo-zélandais. » sourit-il en retour « Gary. »
_ « Karsten. » me présenté-je
_ « Un plaisir de vous rencontrer Karsten. J'aimerais... me permettre... vous êtes absolument magnifique. »
On entend un énorme raclement de gorge soudain, je me tourne après avoir fourré mes mains dans mes poches arrières. Antoine tient les épices dans les mains avec un air furieux.
_ « ¿ Qué ? » dis-je
_ « ¿ Qué ? » répète t-il en haussant les sourcils « ¿ Quien puta es este tipo ? »
_ « Trabaja aquí. Me ayudó con papel de baño. »
_ « Si. He visto que te ayudó con esta mierda. » siffle t-il « J'ai aussi vu qu'il t'aidait bien en te touchant de partout. » dit-il en français
_ « Tu exagères ! » sifflé-je, choquée
_ « Allez, on y va. » crache t-il
_ « Merci Gary pour votre aide. »
_ « Ça me fait plaisir Karsten. J'ai hâte de vous revoir dans notre magasin. »
Antoine me tire presque en me prenant la main, complètement jaloux.
_ « Ça ne va pas. » m'énervé-je en m'éloignant de lui « Depuis quand ces crises de jalousie là ! »
_ « Je n'ai pas supporté la manière dont il t'a touchée, Karsten. » dit-il calmement « Soy un hombre y conozco a sus intenciones. (Je suis un homme et je connais ses intentions) »
_ « Il n'allait rien se passer. » m'énervé-je en terminant mes courses.
**
_ « Tu es fâchée contre moi, bébé ? »
Je ne réponds pas, je suis complètement furieuse.
_ « Je suis désolé d'avoir agi de la sorte, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. » s'excuse t-il « J'ai vraiment... je ne sais pas. »
_ « Tu ne me fais pas confiance. » soufflé-je « Tu dois comprendre que je suis une belle femme, que j'attire beaucoup. Ce n'est pas la peine de réagir comme ça, j'avais honte ! »
Il se gare quelques instants puis me porte toute son attention.
_ « J'ai peur que ce que je t'ai fait... te... »
_ « Que je te trompe aussi. » corrigé-je « Je n'aurais jamais besoin d'aller jusque là. Si je voulais vraiment te faire du mal, je me serais tapé un de tes coéquipiers et je me serais casée avec. »
Je pose ma main sur sa cuisse en soupirant.
_ « On a beaucoup d'efforts à faire et surtout toi. »
Il embrasse le front avant de redémarrer sa voiture.
_ « Je t'aime ma chérie. De tout mon cœur. »
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