Troisième Chapitre

Il me fait aussitôt signe de le suivre. Je suis la marche dans ce château qui m'est inconnu. Je n'aurai même pas d'issue en tête si je devais m'échapper. Rien qui pourrais m'aider si je suis piégée ou qu'il y a des risques. Ettan aussi nous suis sagement en observant partout. Sans doute par méfiance de sa part. Il prend ma main. J'imagine qu'il veut me parler vu sa façon de s'être rapprocher de moi.

- Hm ?

- Maman j'ai un peu faim Désolé de demander ça maintenant

- Ne t'excuse pas voyons. C'est vrai que tu n'as pas mangé depuis hier.

Je sors de ma poche la dernière pomme un peu cabosser que j'avais gardé pour lui et la lui donne. Son visage s'illumine quand il l'a dans ses petites mains, puis croque à pleine dents dedans. Ses réactions adorables me donneront toujours le sourire. Ce n'est pas volontaire, mais ses manières pleines de douceur me réchauffe le coeur à chaque fois.

- Merci maman !

La nourrice se tourne vers nous en nous entendant parler.

- Non d'une plume ! Nous aurions du commencé par là. Vous devez avoir vraiment faim ! Depuis quand ne manger plus à voter faim ?

Je remarque Darwin pencher la tête pour nous écouter après la réflexion de la femme pour les réprimander tout deux.

- Plusieurs jours. Rien de dramatique ne vous en faite pas. J'ai fais en sorte que mon petit à de quoi manger un minimum correctement.

- Et vous alors ?

- Moi je suis une adulte qui veux bien plus la survie de son enfant que la sienne.

- Madame Scarlett êtes vous vraiment une paysanne ?

- Que cela changerait-il à ma situation ? Paysanne, duchesse, baronne, esclave ou reine cela revient au même dans ma situation. Toute mère devrait faire passer son enfant avant le reste quitte à donner sa vie.

- Vous avez la un beau discours mais si vous mourrez le jeune finis seul.

- Sauf que si je serai morte à la frontière, il aurait pu vivre une nouvelle vie ici de toute manière.

- Pourquoi voulait-on votre mort ?

- Cela ne vous regarde pas. Ne pensez pas que, parce que vous nous hébergez, je vais vous livrer mon âme.

- Bien soit. D'ailleurs, j'ai fais une erreur, je ne me suis pas présentée. Je m'appelle Marra. Contente de vous rencontrez. Désolée de mon impolitesse, à cause de cet homme j'en oublie mes manière.

- Ne mets pas la faute sur moi.

J'enlève mes mains des oreilles d'Ettan. J'avais fais en sorte qu'il n'entende pas trop quand je parlais de mort. Je sais que si j'avais trouvé la mort, il n'aurait été que brisure et esprit vengeur. Il me regarde et me sourit. Je lui souris en retour et nous arrivons enfin au bureau de Darwin. Il ferme les portes, se met à son bureau et nous invite à nous asseoir.

- Bon. Marra je tiens à vous dire que Scarlett et moi avons fait un marché ensemble. Son fils sera élevé et traité comme si c'était le mien. Il n'y aura rien à redire la dessus. Elle travaillera pour moi en échange. Nous en parlerons elle et moi plus tard. Pourriez vous vous occuper du petit Ettan ?

- Bien-sûr ! Ce sera un honneur de prendre soin du petit.

- Ettan tu dois avoir faim n'est-ce pas ?

- Oui monsieur le chevalier.

- Marra amenez le manger s'il te plaît.

- Bien monsieur.

Ettan me regarde pour avoir mon approbation et je lui fais oui de la tête.

- Ah et Marra ?

- Oui ?

- Faites monter deux repas ici.

- D'accord !

Ils partent et on se retrouve seul dans le silence. On se dévisage. Je sais que sa curiosité envers moi est grande et je n'aime pas l'idée qu'il cherche à creuser ma vie. Je commence donc.

- Comment dois-je vous appelez ici ? Mon seigneur ? Mon roi peut être ?

Il tique.

- Vous voulez connaître mon statu dans la société ? Mais comme pour vous cela ne devrait pas avoir d'importance.

- Effectivement. J'imagine. Mais ce n'est pas pour moi que je demande ça. Je demande ça pour savoir si mon fils est en danger ou non.

- Et bien votre fils sera en danger avec un paysan ou un roi. Cela sera les mêmes risques partout.

- Soit. Parlons donc de ce que vous voulez de moi à présent.

Il se lève de son bureau et s'approche de moi. Je le regarde faire le regard haut. Ça ne sert à rien de courbé léchine maintenant. Il s'arrête devant moi et me sourit d'un air satisfait.

- Je vais vous demander une chose. Vous ne pourrez pas refuser malgré vos désagréments.

Je suis tendue. Je sens que ce qu'il va me demander va me coûter beaucoup.

- Dites.

Il se penche vers moi et pose une main sur l'accoudoir du fauteuil. Je n'aime pas vraiment la tournure des évènements.

- Voyez vous, je suis seul depuis bien longtemps. J'ai besoin de compagnie.

Son sourire en coin me débecte. Je sais d'avance ce qu'il dira ensuite. Il a raison, jamais je n'aurai fais de marché si j'avais sus ce qu'il voulait avant.

- Permettez moi de vous demandez de me tenir compagnie dans mes nuits. Ou mes moments non occupés. La solitude me va mais vous m'intriguez, alors je vous demanderai comme travail d'être aux petits soins avec moi.

- Dois-je comprendre que je serai votre amusement comme le serai un bouffon ou une catin ?

Il rit.

- Vous allez trop loin. Je ne vous demande pas de me donner votre corps mais votre temps et peut être une certaine affection.

- Pourquoi donnerais-je mon affection ? Je ne suis pas votre femme. Et comme les hommes aiment le corps des femmes en général, cela semblait évident.

- Sachez déjà que je ne suis pas ce genre d'homme. Je ne m'approprie pas le corps d'une femme juste par envie. Et qui sait, le deviendrez vous peut être ?

- Impossible.

Ma froideur le fit reculer un peu.

- En quoi être au-près d'un homme vous donne cet air dégoûté ? Vous avez bien été au-près de l'un deux pour avoir votre enfant.

Il commence à s'agacer. Je me lève pour lui faire front. Soit il est plus grand mais cela ne change rien.

- Savez vous ce qu'est le mariage Darwin ?

A son air contrarié je suppose que non.

- Alors ne parler pas de vie au-près d'un homme ou d'une femme si vous ne connaissez pas les sacrifices qui vont avec.

- Vous êtes donc marié ? Ou vous l'étiez ?

- Peut importe. Cela ne vous concerne pas. Je ferais ce que vous me demandez pour mon enfant mais ne vous attendez pas a des sentiments naissants. Je ne deviendrai pas votre femme même si dix ans devait passer.

Je l'ai concrètement énervé. Mais il n'a pas pu répondre car nos plats sont arrivés. Au vu de la tension qui régnait, les serviteurs ont fait profil bas. Ils mettent les repas sur une table qui se trouve dans le coin du bureau et je me dirige vers cette dernière. L'odeur m'enivre.

- Merci infiniment.

- De rien Madame..

Je m'assoie en salivant déjà sur le goût des aliments. Je décoche un regard à Darwin qui peine à contrôler sa colère. Cela pourrait me couper la faim si mon estomac n'avait pas été si mal mener depuis plusieurs jours. Un homme colérique aux sautes dhumeurs je ne peux plus supporter ça. Plus maintenant. C'est d'ailleurs pour ce genre de chose que je pense finir ma vie seule avec mon fils ayant refait sa vie avec une femme simple et qui a eu des enfants. Je ne vois plus ma vie en tant que femme mais en tant que mère. Sans changement d'avenir.

- Comptez vous rester figé comme du marbre ou comptez vous manger ? Cela sera froid si je dois vous attendre.

Il me lance un regard noir mais viens tout de même s'asseoir.

- Maintenant que je suis assis vous pouvez donc manger la paix dans votre conscience.

- Oui. Merci.

Je commence à manger. Je reste distinguée mais j'ai véritablement une faim incroyable. Cela fait deux jours que je n'ai vraiment rien mangé et cela devient dure mais je me contient.

- Arrêtez de faire des manières. Vous mangerez plus convenablement demain. Aujourd'hui faite comme si vous étiez encore une paysanne.

Je le regarde interloquer mais je ne me fais pas prier. Je mange bien moins proprement mais quel bien fou cela fais à mon corps. Je bois bien trop d'eau et mange bien trop mais cela valait la peine d'avoir mal à l'estomac. J'avoue que quand je pense que j'ai mangé comme un bas étage face à un potentielle roi ou empereur cela me donne la nausée. C'est très impolie mais il m'a donné son avale alors cela ira pour les convenances. Oublie déjà ce passage Scarlett. Darwin a finis par manger après s'être calmé. Quand nous avons finis, il se lève.

- Je vais vous faire visiter les lieux.

Je hoche simplement la tête et me lève à sa suite. Il me montre vraiment tout le château. Dans les moindres recoins. Les salles de balles, car oui il y en a plus d'une. Les cuisines qui sont séparés en plusieurs pièces en comptant les remises pour stocker la nourriture. L'écurie avec bien des chevaux magnifiques tous pure sang ou bâtards mélangés. Les différents salons pour invités, divertissement ou encore simplement pour la détente. Les divers ailes du château, Est, Ouest, Nord et Sud. Les jardins, plus beaux les uns que les autres qui compte d'ailleurs des potagers et des serres. La bibliothèque qui renferme bien des ouvrages qui m'ont l'air plus qu'instructif avec leurs reliures en cuir dans des langues parfois étrangères. Les ateliers qui sont là pour que l'art en dessin, en peinture, en couture, en sculpture et bien d'autres puissent s'épanouir en ses lieux. Les bains, malgré mon étonnement, oui ils ont des bains d'eau douce qui sont réservés pour les hommes, les femmes ou encore les catégories sociales si jamais certaines personnes ne se sente pas à l'aise de s'y mélanger. Le théâtre à l'extérieur du château mais qui est tout de même présent. Puis les différents préposés aux lieux dont il me donne parfois les noms.

On passe au moins une bonne partie de la journée sur la visite des lieux. Le soleil est bien haut quand on a finit et légèrement brûlant sur ma peau. Mais je n'ai rien a dire. Les lieux sont magnifiques, époustouflant. Les pierres blanches ou rouges du bâtiment, la végétation luisante de vie et de couleurs, tout est vraiment très beau. Je passe ma main dans une iris qui croisait mon chemin sur cette fin de découverte du jardin. Quel cruauté de l'avoir à moi ici aussi. Son langage signifie le dévouement et la fidélité sans faille d'une amitié malgré les difficultés que l'on aurait pu rencontrer. C'est une fleure majestueuse avec de beaux principes mais bien trop souvent bafoué. Je la regarde alors que son violet intense me torture. Quelques instants passe puis je l'écrase dans ma main. C'est fini. Tout ce que cette fleure lie est mort à cet instant j'en fais la promesse. Adieu sombre fleure.

- Vous n'aimez pas cette fleure tant que ça ?

- Elle me rend malade rien qu'à sa vue.

- Pourquoi ? C'est une très belle fleure.

- C'est un poison lent.

- Un poison ?

- Peu importe. Vous ne m'avez juste pas montrer les appartements de mon fils et les miens.

Il me regarde intriguer mais mon regard froid lui fais comprendre que la conversation n'ira pas plus loin.

- Je vais vous montrez. Par ailleurs, demain vous aurez un rendez vous avec le tailleur pour qu'il vous confectionnes des robes. Autant que vous ayant plus de beauté encore si vous devez m'accompagner.

- Bien.

Je ne dis rien de plus car cela serait inutile et il m'emmène à dans l'aile nord.

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