Douzième Chapitre
Je passe mes trois journées suivante à prendre soin du jardin. Le jardinier ne voulait pas que je travail au début mais je ne lui ai pas laissé le choix. Quand nous finissons la journée, je suis pleine de terre et mes mains ont des petites coupures mais cela fait du bien. J'ai l'impression de vivre enfin. De faire des choses par moi même pour moi même. Nous avons parler et rit un peu ensemble. C'est agréable et cet homme m'apprend bien comment prendre soin de toutes ces plantes différentes. Je vais écouter Darwin. Je vais essayer de me laisser un peu plus aller à l'idée de vivre en étant vraiment moi même.
- Vous avez bien travaillé Madame.
- Merci ! J'espère que je pourrais vous aidez plus souvent si vous le voulez bien ?
- Bien-sûr. Vous pourrez revenir aider quand vous voulez.
Il me sourit et se tourne.
- Oh le jeune homme est rentré. Vous devriez l'accueillir.
- J'y vais de ce pas. Prenez soin de vous à bientôt.
Je cours légèrement pour rejoindre Ettan. Il rit et quand il me voit il cours vers moi.
- Maman ! Maman !
- Bon retour mon coeur.
Il saute dans mes bras et je le serre.
- Tu as passé une bonne journée ?
- Oui ! J'ai appris beaucoup sur l'histoire du royaume et je me suis bien amusé avec mes nouveaux amis.
- J'en suis heureuse.
- Je voudrais vous demandez quelque chose à Darwin et toi se soir..
- Je t'en pris !
- Hihi !
Je lui embrasse la joue et le pose.
- Mais ! Maman tu es toute sale !
- Ahah oui j'ai aidé au jardin.
Il me regarde interloqué.
- Pourquoi ? Tu n'allais jamais faire ça avant.
- C'est parce que ton père ne m'autorisait pas à faire ça. Mais ici, nous sommes bien plus libres.
Je prends sa main et nous nous dirigeons vers le château.
- Tu as du remarquer qu'ici tu peux faire ce qui te fais plaisir non ?
- Oui c'est vrai.
- Dis moi, est-ce que tu te sens bien ici ? Voudrais tu rester ici pour toujours ?
Il me regarde.
- Je suis très bien ici. Bien-sûr que j'aimerai rester ici pour toujours mais ce ne sera pas possible non ?
- Pourquoi cela ne le serrai pas ? Si tu le désirs alors ce sera une réalité.
- Mais Père.. Je suis important. Est-ce que je ne devrais pas retourner la bas un jour ? Que je le veuille ou non.
Je serre sa main. Lui aussi sait que par le fait qu'il est de sang royale il est l'héritier légitime du trône de Delfiria. Même s'il se remarie et fait d'autre enfant, soit il dira que son fils est mort soit il rejettera tout sur moi pour garder Ettan et le manipuler à sa guise. Sauf si cela n'est pas vraiment le sien... Mais s'il grandi ici, il pourra reprendre sa place de futur roi quand il sera en âge d'y accéder. S'il le souhaite il pourra faire vivre à nouveau ce royaume qui est tombé en ruine. Mais cela, il n'a pas à s'en préoccuper maintenant.
- Ne pense pas au futur maintenant. Vie ta vie d'enfant sans te préoccuper de ce qu'il pourrait advenir d'accord ? Je te protégerais comme toujours.
- Sauf que je ne veux pas qu'il t'arrive malheur..
Je m'arrête et me baisse. Je le regarde dans les yeux.
- Écoute moi bien Ettan. Le rôle d'une mère est de protéger son enfant quoi qu'il en coûte. Si je dois me battre contre ton père pour que tu vive je le ferai. SI je dois te cacher pour que tu vive, je le ferai. Je ferai n'importe quoi pour que tu sois bien. Tu passeras toujours avant tout. Cela est mon choix. Tu es encore jeune pour comprendre cela mais un jour tu comprendras ce que je ressens. Je t'aime mon fils. Bien plus que ma propre vie.
Il se met à pleurer et se réfugie dans mes bras.
- Ne m'abandonne jamais maman.
Je me laisse aller à genoux et le serre dans mes bras. Je sens ses petites mains trembler en tenant ma robe. Mon pauvre enfant.. Tu subis bien des choses que tu ne devrais pas vivre.
- Je ne t'abandonnerai jamais. Je te le promet.
Nous restons un long moment comme ça et il finit par s'endormir dans mes bras. La nuit commence à apparaître. Une servante dont je ne regarde pas le visage à premier abord ce rapproche de nous.
- Madame ? Vous avez besoin d'aide ?
- Non cela ira merci Roselia.
- Vous ne devriez pas rester dehors. Le temps se rafraîchis.
- Je vais rentrer.
Je prends correctement Ettan contre moi et me relève. Je préfère qu'il continue à dormir. Je le ramène dans sa chambre et le dépose dans son lit.
- Qu'est-il arrivé à notre jeune maître ?
- Rien Marra. Il s'est endormi contre moi à la fin d'une discussion. Apportez lui son repas quand il se réveillera.
- Madame est-ce que vous allez bien ? Vous semblez perturbée.
- Il est jeune mais il tient des propos bien trop dure pour son âge. Cela m'attriste je l'avoue.
- Je comprend. Votre fils est très mature pour son âge. Il semble comprendre bien de chose qu'il ne devrait pas encore comprendre.
- Il a eu une éducation difficile. Son père ne lui à jamais fais de cadeau. Il a subit plus qu'il n'aurait du. Je n'ai pas pu éviter certaine de ses peines malheureusement. J'ai surtout été la coupable de ses malheurs.
- Ne dites pas de tels choses madame ! Vous ne pouvez pas être responsable du mauvais caractère d'un homme.
- Bien-sûr que si. Mais ne vous préoccupez pas de ça. Tant que mon fils va bien maintenant cela na plus d'importance de voir le passé.
Je sors et je tombe directement sur Darwin. Il est devant nos appartements et me regarde. Je prend un air un peu hautain.
- Vous écoutez aux portes maintenant ?
- Je ne voulais pas écoutez ce qui ne me concerne pas. Mais vous avez laissez la porte ouverte et je vous ai entendu parler.
- N'y prêtez pas attention.
- Votre fils à eu la vie si dure après sa naissance ? Que votre mari vous en veuille à vous je peux comprendre même si j'ai en horreur ce qu'il vous a fait. Mais je ne pourrais pas concevoir qu'il fasse du mal à son propre fils parce qu'il est de vous.
Je soupire et m'approche de lui. Je lui prend le poignet et le fait rentrer dans notre chambre. Je referme avec délicatesse.
- Il n'est pas sûr que cela soit son fils.
- Comment ?
- Nous nous sommes marié le jour après la mort de mon bien aimé. Huit mois plus tard je donnais naissance à mon fils. Au début tout allait bien. Cela restait son fils alors il a juste voulu lui donner des cours plus dures pour faire de lui un fils prodige. Mais il a eu vent que le délai de ma grossesse pourrait être trompeur.
- Il a donc penser que cela pourrait être le fils de son frère n'est-ce pas ?
Je hoche la tête.
- A partir de là, il ne lui à plus donner d'amour. Il ne lui en donnait pas beaucoup mais il l'a traité directement comme un bâtard. Il s'est fait frapper et humilier quand j'avais le dos tourné. Quand je pouvais intervenir je lui évitais les coups en les prenant moi. Une mère donnerai sa vie pour son enfant après tout. Je vous passerai les détails, cela ne vous ferais que devenir colérique.
Je le voyais déjà se tendre avec son regard plein de haine. Autant écourté.
- Vous savez qu'ici il naura plus ces problèmes là.
- Oui mais il pense déjà au futur. Mon pauvre enfant est déjà torturer de sa destiné.
- Sa destiné ?
- Il pense à ma vie aussi. Mais il m'a dit qu'il serai heureux de rester ici pour toujours. Alors autant vous dire que la réponse que je vous donnerai dans quelques jours sera oui. Je lui donnerais sa paix et sa vie paisible.
J'ai dévié le sujet pour ne pas répondre à sa trop dangereuse question et Darwin reste silencieux.
- Là encore vous ne pensez plus à vous.
- Je n'ai pas besoin de pensez à moi. Je suis d'accord avec mon fils. Je sais qu'ici, lui comme moi, nous trouverons la paix et l'amour que nous navons pas depuis longtemps.
Il croise les bras en s'appuyant contre une table.
- Je ne suis pas convaincu. Vous vous précipitez.
- C'est faux.
- Je vous demande d'être sincère.
- Je le suis. Pourquoi ne pas avoir confiance en moi ?
- Scarlett !
Il hausse la voix et je me redresse.
- Vous fuyez. Vous fuyez un homme et vous vous réfugiez chez moi. Vous pensez que tout ira bien ici parce que vous êtes plus libres. Mais l'autre jour ils vous ont bien retrouvé non ? Que pensez vous de cela ? Êtes vous toujours sûre de votre bonheur ici ?
Je ne comprends pas. À quoi joue-t-il ?
- Vous me voulez à vous puis vous me repoussez. Je ne comprend pas ce que vous faites.
- Je vous fais comprendre que rien n'est sûr même ici. Je veux que vous compreniez les risque que vous prenez même si ici ils sont moindre.
- Ne vous moquez pas de moi ! C'est incompréhensible ! De quoi avez vous peur d'un coup ? Je ne vais pas fuir, je vous dis que je vais rester à vos côtés alors pourquoi cette réaction ?
Ma colère devient grandissante face à cette discussion dénuée de sens.
- Parce que vous entendre répondre à ma requête est différent de l'imaginer.
Je vais vers les armes qu'il y a accrocher au mur.
- Que faites vous ??!
J'ai senti sa panique d'un coup. Pourquoi avoir si peur ? Je ne vais pas me suicider. Quand je me retourne vers lui avec larme dans la main je vois son regard pétrifié d'angoisse. Est-ce que cela a un rapport avec ceux qu'il a pu perdre dans sa vie ? J'ai de la peine d'un coup. Mais il devrait savoir que je ne m'abaisserai pas à cela.
- Ne faites rien de stupide.
Sa voix tremble. Il est vraiment terrorisé. Il avance d'un pas les mains légèrement relever vers moi. Je prends mes cheveux et porte la lame à eux. Je les coupe dun coup sec. Mes cheveux viennent frôler mes épaules. Comme c'est léger Comme si un lourd poids se détache de mon dos voûté depuis bien longtemps. Je regarde mes cheveux et les laisses tombé au sol. Je vois de l'incompréhension sur son visage. Il ne comprend plus rien. Je pose la lame sur la table base et vais vers lui.
- Ceci est le seul moyen que j'ai trouvé pour vous montrez que je tire un trait sur ma vie passé. Si un jour elle réapparaît devant moi, je ferai ce qu'il faut en l'affrontant.
Il se laisse aller contre la table en se tenant contre elle. Il soupire comme s'il respirait à nouveau.
- Bon dieu ne refaite plus ça.
Je m'arrête face à lui. Il semble bien pâle je l'avoue. Il a vraiment eu peur. Je prend son visage dans mes mains pour le relever vers moi. Il me regarde avec des petits yeux. Il est comme épuisé. Je pose mes lèvres sur les siennes alors qu'il semble surpris mais toujours aussi épuisé.
- Que vous arrive t-il ? Vous semblez malade.
Je passe ma main sur son front. Il n'est pas brûlant au contraire. Il semble moite. Je fronce les sourcils.
- Darwin dites moi quelque chose.
- Je viens de comprendre ce que vous avez ressenti la dernière fois que vous avez eu peur devant la bibliothèque.
- Vous avez revécu un souvenir ?
- Je vous ai dis que j'ai perdu des êtres qui m'étais cher. Et bien j'ai cru que vous alliez mettre vous aussi fin à votre vie par ma faute.
- Je n'aurais jamais fais une telle chose.
- Je sais. Mais je n'ai pas pu retenir l'angoisse qui à prit mon coeur.
- Voulez vous en parlez ?
- Que faire si vous fuyez une fois que je vous raconte mon pire souvenir ?
- Avez vous fuis après que je vous ai dis qu'être avec moi vous apporterais la mort ?
- Non..
- Alors n'ayez pas peur pour ces futilités. Je ne partirais pas parce que vous avez vous aussi un passé.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top