9. Calum's girlfriend VS the sheep
Je m'empressai de me débarrasser de mon tablier pour aller accueillir Jane.
Quand je la vis sur le seuil, elle était si éblouissante que j'ai manqué de tomber à terre à cause de sa lumière.
Elle portait une robe courte et moulante bleu nuit ornée de paillettes qui paraissait allonger ses jambes à mesure qu'elle marchait. Le genre de modèle dont je commençais à oublier l'éventuelle existence sur un corps comme le mien. Sa coiffure était aussi élégante que sa robe. Elle était coiffée d'une longue tresse haute qui mettait ses pommettes bronzées en valeur. Je baissais les yeux sur ma tenue. J'étais habillée d'un pantalon en jeans et d'une blouse ample. Mes cheveux étaient repris en un chignon désordonné. Vu comment c'était partit, je pouvais très bien lui servir de faire valoir.
«Ah! Voilà l'heureuse maman!» S'exclama Jane en souriant largement. Je restais raide tandis qu'elle me prenait en une étreinte.
Hypocrite.
«Oui, c'est... C'est moi.» Je m'écartai d'elle en m'efforçant de sourire.
«Tu es Dolly, c'est bien ça?»
«Exact. Et toi? Tu dois être Jane?»
Elle s'apprêtait à me répondre mais a la place, elle pivota sur elle même et s'écria vivement:
"Calum!" Avant de bondir sur lui.
Alors que Jane n'avait engagé leur baiser dans l'unique but de saluer son crétin de petit ami, leur baiser ne tarda pas à devenir fortement torride et à me rendre fortement gênée. Je décidai de prendre la parole dès l'instant où la main de cet obsédé se retrouva sur sa fesse et qu'il tenta de la passer sous sa robe.
«J'ai fais une salade.» Je me grattai la gorge bruyamment, stoppant leur échange de langues.
«Je n'aime pas la salade.» Jane souffla.
«Je ne savais pas... Tu veux que je te prépare autre-»
«Je t'ai dis qu'elle n'aimait pas la salade, Dolly.» Calum me coupa la parole. «Tu as fait exprès de faire quelque chose qu'elle n'aime pas pour qu'elle ne mange pas.» Il roula des yeux avant de me cracher un sourire malveillant dès l'instant où Jane eut le dos tourné. Cette dernière avait les sourcils froncés dans ma direction.
«Imbécile.» Sifflai-je entre mes dents, trop bas que pour que Calum puisse l'entendre.
«Je reviens dans deux minutes.» Je souris faussement à Jane en me retirant.
Après m'être introduit dans la cuisine en silence, je m'appuyai sur le plan de travail en soufflant un bon coup, espérant peut être que le stress s'évacuera par la même occasion. J'attrapai le saladier et versai l'entièreté du contenant dans la poubelle, à ma plus grande déception. Je m'étais tant foulé à préparer cette salade.
Et dire que ce n'était que le début.
Après m'être débarrassé de la salade dans laquelle j'avais fournis une grande partie de mes efforts, je revins à la rencontre des deux individus que je haïssais le plus.
«Ce sera traiteur chinois dans ce cas.» Je regagnai la salle à manger plus sereinement mais pas au point d'ignorer ma nervosité.
«Bien. Contacte le. La carte de visite est sur le buffet.» Calum partit s'installer sur le canapé avec Jane.
Je devais tout faire à sa place, ça me contrariait.
Je ne pus me déjouer d'arracher le combiné de rage, menaçant d'arracher le fil raccordé au clavier de numéro par la même occasion.
•••
«Que fais tu dans la vie, Dolly?» Questionna banalement Jane tandis que j'avalai difficilement mon morceau de nouille.
Ils étaient tout deux installés face à moi. Ce qui me rendait assez nerveuse pour une raison qui me restait inconnue.
«Je faisais des études pour devenir psychiatre.»
«Pourquoi tu as arrêté tes études?» Elle posa sa fourchette qui jusque là ne lui était pas d'une grande utilité étant donné qu'elle n'avait encore rien mangé de son assiette. Moi qui avait contacté un traiteur chinois, je ne pouvais pas me sentir plus irritée.
«Timothy est venu au monde et je n'avais plus la possibilité de continuer.» Je lui souris faiblement et elle me rendit un sourire.
«Bien.»
«Et toi? Calum m'a dit que tu étais mannequin?»
«Oui. Je suis mannequin lingerie.» Elle s'efforça de me sourire tandis que Calum allait chercher sa main pour la serrer.
«Et ça va? Ton boulot te plait?» Question inutile.
«Oui, évidemment. Enfin, je dois faire quelque sacrifices, comme ne jamais avoir d'enfants par exemple.»
Ou arrêter de manger? Pauvre fille.
«Tu ne veux pas d'enfants?»
«Dieu! Non! Je tiens à garder ce corps toute ma vie.» Elle s'esclaffa discrètement en jetant un coup d'œil à mes hanches. «Sans compter que ça voudrait dire que je ne sortirai plus, que je serai punie à rester enfermée à la maison. Je ne sais pas comment tu fais! Tu es une femme étonnante, Dolly." Elle fit mine d'être impressionnée et au fond, je sentais bien qu'elle était plutôt heureuse que le sort ne lui soit pas tombée dessus.
«Je ne voulais pas de Timothy mais je ne voulais pas non plus avorter donc je me suis sentie obligée de mettre de côté mes petites affaires personnelles pour mettre à la vie. Au début c'était difficile puis je me suis dit que j'avais des ovaires, c'est pas pour faire joli.» Jane me regarda avec des yeux ronds tandis que Calum avait un mi-sourire, visiblement focalisé sur ses pieds.
«Oh.» Fut tout ce qu'elle trouva à dire. «Tiens, je sais que c'est un peu indiscret mais vous pouvez un peu m'expliquer comment c'est arrivé? Comment vous vous êtes rencontrez? Vous entreteniez une sorte de relation?»
La question de Jane fit relever la tête de Calum vers moi. C'est à cet instant qu'on eut le réflexe de s'observer mutuellement, sans savoir quoi répondre ou comment expliquer comment tout cela était arrivé. Pourtant, Dieu sait comment je m'en souviens. Un manque d'intelligence pareil, ça marque les esprits. Calum entrouvrit les lèvres sans me lâcher du regard.
«Commences, Dolly.»
Je pris une inspiration avant de tourner la tête vers Jane, quittant les yeux de Calum.
«Niall et moi étions inséparable mais pas vraiment populaires. On ne se faisaient jamais invités parce qu'on étaient des gens trop normaux que pour être reconnus dans les couloirs. Alors quand il m'a dit qu'il avait dans l'intention d'organiser une énorme fête à l'occasion de son anniversaire, je me suis sentie intimidée. C'était ma première soirée hormis les bals de promo et ce genre de truc organisé par le lycée.»
«Je me souviens encore de la première fois que je l'ai vu.» Reprit Calum, un bête sourire collé au visage. «Elle restait collée au basques de sa présumée meilleure amie. Les mec qui s'approchaient d'elles portaient plus d'intérêt pour le décolleté plongeant de sa pote que pour elle. C'était déprimant mais en même temps, elle avait tellement de boutons d'acné qu'on ne pouvait même plus voir son visage.»
«Ça ne m'étonne même pas.» Jane gloussa.
Je vais lui faire avaler ses prothèses mammaires si elle ne cesse pas de lancer des sous entendus.
«La première fois que j'ai vu Calum je l'ai d'abord trouvé très con. Et ça n'a pas changé. Déjà, il avait une écharpe en été. C'est vraiment un truc de gay. Deuxièmement, c'était la première fois que je voyais un mec vêtu dans un jean pour filles. Ce qui le rendait d'autant plus gay à mes yeux." Le rouge monta aux joues de Calum tandis que Jane éclatait de rire.
«N'importe quoi, j'étais le gars le plus cool de la soirée.»
«T'étais loin d'être le plus cool, c'était Jordan le plus cool.»
«Tu rigoles? Jordan faisait de la gonflette.»
Je roulai des yeux en dirigeant ma fourchette dans sa direction.
« Tu étais trop ridicule avec ta mèche que tu passais ton temps à remettre en place.»
«J'étais très sexy et en plus j'étais Quarterback de l'équipe de football de mon lycée.»
«Alors pourquoi tu as couché avec la fille la plus passe-partout de la soirée?»
«Je sais pas. J'avais besoin de me faire une fille de votre lycée.»
«Et après?» Demanda Jane, visiblement intéressée par notre histoire.
"Il m'a abordé et je l'ai ignoré."
"C'était la première fois qu'elle se faisait draguée donc elle en profitait pour se rendre désirable." Dit Calum en enfonçant une nouille dans sa bouche.
«Mais j'ai finis par répondre à ses avances par pitié.»
«Et je l'ai baisé par pitié. La preuve c'est que je ne connaissais même pas son prénom.»
«Tu n'as pas cherché à le savoir non plus.»
«Non. Je trouvais que le surnom Blackberry convenait plus à ces nombreux boutons que tu avais sur le visage.»
«Espèce de-»
Jane me coupa.
«Dommage que tout ça a eut lieu. Vos vies auraient été tellement plus paisible sans cet incident.» Jane haussa les épaules et Calum se contenta de jouer avec sa fourchette.
Quand j'y pense, je ne voudrais pas rayer cette soirée de ma vie. Je regrette que ça ne se soit pas passé comme je l'espérais mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'était le destin. Je suppose que c'est arrivé pour une bonne raison.
Le reste du repas fut occupé par un silence gênant. Calum prenait plaisir à regarder Jane et à lui caresser la cuisse sous la table tandis que cette dernière passait son temps à gémir exagérément. À vomir.
Je me contentai de terminer mon assiette et de ramasser les autres pour amener le tout en cuisine.
Au moment où je pensais être seule dans la cuisine, Jane arriva et me bouscula pour prendre place à côté de moi devant l'évier. J'étais sagement entrain de nettoyer le plan de travail quand elle lança la discussion.
«Dolly?»
«Oui?» Je me tournai vers elle pour découvrir ses yeux noirs me dévisager. Je m'empressai de déposer mon chiffon sur le bord de l'évier.
«Tu penses réellement que je suis aveugle?»
«Non, du tout. Pourquoi?»
« Tu sais, j'ai remarqué ton petit jeu.»
«Quel jeu ?»
«Celui qui consistait à draguer mon mec.» Elle croisa ses bras sur sa poitrine, son pied qui frappait un rythme frénétique sur le sol et qui avait le don de me stresser.
«Q-Quoi?» Je bégayai en la sentant s'approcher dangereusement de moi.
«Les regards que tu lui jetais pendant que vous étiez entrain de raconter votre petite aventure, ils ne sont pas transparents.» Ses yeux se rétrécissaient à mesure qu'elle s'avançait vers moi.
Honnêtement, j'étais confuse. Tout ce que j'avais été capable de lui balancer pendant ce repas n'était que des regards haineux et des froncements de sourcils.
«Il y a erreur. Je n'ai jamais cherché à le draguer ou quoi que ce soit.» Je levai les bras en signe d'innocence.
«Dolly, ne fait pas l'innocente. Derrière ton allure de jeune femme indépendante et mature se cache une petite fille jalouse.» Elle exhala un rire jaune.
«Je t'assures que jamais je ne ferais ça! Tu peux même le demander à Michael.»
«Michael dira d'office que tu ne faisais rien. De un, il ne vit pas avec vous et de deux, c'est un punk constamment défoncé qui est tout le temps gentil avec tout le monde.»
«Je te jure sur la tête de Dieu que ça ne s'est jamais produit!»
«Arrête de discuter et assumes tes erreurs, petite garce.» Elle railla.
«Tu vas écouter ce que j'ai à dire avant de t'en prendre à moi, d'accord? Je te dis que je ne suis pas attirée par Calum. Il me dégoûte, il passe son temps à se moquer de moi, il est idiot et en plus c'est un obsédé donc ne penses pas que je vais nuire à un couple aussi écœurant que le votre. Et le petite garce tu t'abstiendras à l'avenir.»
«Ne penses pas pouvoir me dire quoi faire, c'est plutôt à ton fils que tu dois donner des ordres. Ton fils, tu vois, le truc qui t'a fait prendre 30 kilos.»
«Je préfère être en surpoids plutôt qu'être un squelette desséché!»
«Retire tout de suite ce que tu viens de dire.» J'eus le temps de saisir ses paroles qu'elle s'était déjà jetée sur moi.
Je ne comprenais toujours pas ce qui se passait, pour être franche.
«T'es malade ! » M'écriai-je en essayant d'attraper ses poings qui tentaient tant bien que mal de rencontrer mon visage. Elle était en califourchon sur moi et bien qu'elle n'était pas grosse, la force de ses bras compensaient plutôt bien.
« Ça t'amuses de voler les copains des autres, hein? » Elle avait
la mâchoire serrée tandis que j'haletai sous elle, commençant à perdre de l'énergie.
Son bras restait bloqué contre ma gorge dont plus aucune respiration en sortait.
«N'oses même plus te mettre dans mon chemin, cuisse de porc.» Elle rajouta.
Avec le reste de force qu'il me restait, j'entrepris de planter mes ongles dans ses yeux et d'appuyer. C'est de cette manière qu'elle libéra ma gorge et que je sus m'échapper de son emprise. Elle gémit de douleur en se reculant, me permettant de me redresser.
«Et toi n'essaies même plus de m'agresser, sale poupée gonflable.» Grognai-je en pensant m'être débarrassée d'elle.
Je pris soin de reprendre ma respiration avant de la voir se redresser pour s'exclamer:
«Tu crois vraiment que c'est ta petite attaque d'enfant de maternel qui va m'arrêter?» Jane était de retour.
Elle en profita pour me bondir à nouveau dessus, écrasant son poids sur mon estomac. Je gémissais de souffrance en me pliant en deux.
Elle me gratifiai de vulgaire frappes au visage tandis que je tentai de capturer ses mains. Je n'y parvenais pas donc la seule façon de m'échapper de son piège fut de lui cracher à la figure. Elle s'écarta de moi en grimaçant de dégoût.
«Tu es absolument dégoûtante!» Jane lâcha un cri qui alerta Calum. Il fit irruption dans la cuisine.
« Bébé, Dolly m'a craché dans le visage!» Cette dernière fit mine d'éclater en sanglot, assise sur le carrelage alors que je m'étais déjà soulevée du sol.
Uh-oh.
«Tu as fait quoi?» Calum pivota la tête dans ma direction, derrière lui, Jane souriait largement.
«Elle m'a attaqué et je-»
Il me coupa.
«Je te préviens, encore un seul dérapage et tu seras placée en logement social.»
Je me sentis obligée de baisser la tête. Le regard de Calum était mauvais et me condamnait à rester silencieuse.
C'était officiellement la pire soirée de ma vie.
Vraiment.
Je remerciai le bon dieu une bonne dizaine de fois quand Timothy se mît à pleurer depuis le salon. Habituellement, j'aurais soupiré mais là, j'étais heureuse d'avoir trouvé une bonne excuse pour quitter la cuisine.
•••
Calum avait décidé que Jane allait rester pour la nuit étant donné qu'elle n'avait pas très envie de rentrer et qu'il semblerait qu'ils avaient des affaires à régler. J'ignorais de quoi il s'agissait.
Pour le moment, je tentai de me concentrer sur les sons provenant du baby phone posé sur la table basse à côté de ma causeuse. C'était une manière comme une autre d'éviter de croiser Jane en pyjama léger errer partout dans la maison. Surtout qu'elle ne se gênera pas pour se moquer de mon pyjama mouton.
«Je compte jusqu'à 3. À 3, t'as intérêt à dormir sinon ça va aller mal.» Je riai en écoutant Calum à travers le baby phone. Il tentait de border le petit comme il le pouvait et je n'allais pas intervenir vu que c'est de sa propre initiative qu'il avait décidé de s'occuper de Timothy. Il avait même remis du Marilyn Manson comme la dernière fois mais ça n'avait plus fait effet. Timothy n'en faisait qu'à sa tête ce soir.
«1...2... Oh et puis merde. Je vais te raconter ma journée, d'accord?» Oh non, je le sens mal.
«Aujourd'hui, ta mère a été chiante. Plus que d'habitude.» Je roulai des yeux en entendant ses mots qui pour moi paraissaient tant répétitifs.
Je plaignais Timothy, il se retrouvait maintenant dans l'obligation d'écouter les petits secrets de son père. On se croirait dans un épisode foireux de Lizzie McGuire.
J'avais beau trouvé sa façon de faire très ridicule, les pleurs du nourrisson s'atténuèrent.
Il poursuivit son monologue:
«Tu veux savoir pourquoi? De un, elle s'est battu avec ma copine. Je suis sûre qu'elle a un faible pour moi et que sa jalousie a prit le dessus.»
Bah voyons.
«De deux, elle a avoué m'avoir trouvé très con la première fois qu'on s'est vu. Elle peut se taire, elle. La première fois que je l'ai vu elle était sapée en jeans et baskets alors qu'on était à une soirée où les filles étaient toutes en petites tenues.»
Je pouvais danser sans craindre qu'on voit ma culotte, moi.
«Pas étonnant que je n'ai pas été excité durant l'acte.»
Comment ose t-il?!
Je m'apprêtais à aller le disputer quand il revint, un énorme sourire sur les lèvres.
«Calum?» Questionnai-je, trouvant son sourire un peu trop sincère.
«Il dort.»
«D'accord... Tu vas dormir, je suppose?»
«Non, je vais régler mes affaires avec Jane et puis je vais aller au boulot. Tu comprendras ça le jour où tu bougeras ton cul pour aller postuler en ville.» Il ricana en montant à l'étage pour rejoindre Jane dans la chambre.
Je soupirai en allant m'allonger dans le fauteuil, me recouvrant de ma couette.
Postuler en ville.
Il était peut être temps que je m'y mette.
D'autant plus que demain était le jour où Calum devait s'occuper de Timothy. Ce qui me laissait toute la journée pour trouver des emplois en ville.
Alors que je m'apprêtais à m'endormir, un bruit subtil se fit entendre faiblement.
Je relevai un sourcil.
Il semblait provenir de la chambre adjacente au salon, celle de Calum. Le son fut suivit par un autre, ce dernier eut le don de me faire ouvrir complètement les yeux.
Ça ressemblait à... Des gémissements?
Oh non.
Pas ça.
Ils étaient entrain de le faire juste à côté de moi. J'étais à présent dans l'incapacité de dormir. Et même en tentant d'étouffer les bruits avec mon oreiller, rien n'y faisait.
C'est donc ça, les affaires de Calum Hood. Comment ai-je pu être si innocente et idiote?
Je ne dormais toujours pas quand le cadran lumineux afficha 21h34 et que les bruits eurent cessé. J'allais enfin dormir puis j'aperçus la silhouette de Calum se frayer un chemin dans l'obscurité. J'en profitai pour allumer le lampadaire afin de mieux visualiser sa course.
«Qu'est ce que tu fais encore debout, brebis?» Il demanda d'une voix étonnamment rauque, un sac sur son dos et sa veste en main. Il était évident qu'il allait travailler avec un tel équipement.
Ses cheveux étaient totalement décoiffés et je pouvais trouver de jolis suçons le long de sa mâchoire. Il en avait sûrement dans son cou mais j'étais incapable de voir quoi que ce soit avec son éternel écharpe.
Très professionnel tout ça.
«Je n'arrive pas à dormir. Il y a des parasites dans cet appartement?»
«Pas à ce que je sache? Enfin, si. Il y en a un et c'est toi.»
«Non, je t'assure que j'ai entendu des bruits bizarres. Je ne sais plus trop de quoi il s'agissait. Ah! Ca me revient! C'était vos gémissements dégueulasses.» Je lui octroyai un sourire jaune.
«Oh, ça.» Il se frotta le front.
«Oui, ça. C'est de très mauvais goût, Calum.»
«Et tu sais quoi?» Dit-il en s'approchant de moi, grimpant sur le sofa pour me survoler de sa hauteur. Ses yeux rencontrèrent les miens.
J'avais soudainement chaud, il était extrêmement près et notre position était vraiment étrange. Mes doigts se refermèrent d'autant plus autour de la couette que je remontai à auteur de ma poitrine tandis qu'il gardait ce même regard sur moi. Un regard de pitié.
«J'en ai rien à foutre.» Je vis un sourire narquois sur ses lèvres avant qu'il ne tende le bras au dessus de moi pour éteindre le lampadaire et faire régner un noir totale dans la pièce. Je compris qu'il partait à cause du boucan qu'il faisait en se prenant accidentellement quelques meubles sur son chemin jusqu'à la porte.
Bien fait, Cal-vaire.
___
#NDA
D'abord, comment allez vous?
FIRST, JE M'EXCUSE DU RETARD.
J'ai besoin de savoir si vous préférez quand j'écris avec mon pc, (les 6 premiers chapitre) ou avec mon portable (du chapitre 6 au 9) ?
Ou alors vous ne voyez aucune différence ? (Ce qui serait génial)
Enfin, faites le moi savoir et dites moi ce que vous pensez de l'histoire jusque là!
Vous aimez Jane hein?
JE SAIS IL NE SE PASSE RIEN MAIS VOUS VERREZ, ÇA VA ARRIVER!
Baisers et Starbucks,
Lama.Xx
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