76. Arrivals
PS: Je me suis inspirée de mon caractère quand j'étais enfant pour Timothy.. La plupart de ces faits sont donc réels 😅😅
J'étais pas une enfant particulièrement facile.. ㅠ.ㅠ
PS2: Dernier chapitre avant l'épilogue séparé en trois parties
BREF,
Lama.Xx
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« Il est un peu... Comment dire.. Turbulent ? » La directrice de l'école maternelle s'adressait à nous.
C'était la deuxième fois qu'elle nous recevait dans son bureau.
Pour cause, depuis que le petit avait intégré l'école il y a une semaine, il passait son temps à ennuyer ses autres camarades ou à mordre la main de ses institutrices lorsqu'elles essayaient de l'éloigner de moi le matin quand je partais travailler.
« Timothy ? »
« Bite. » Lâcha l'enfant en s'agrippant à l'accoudoir du siège de Calum.
« C'est bien, mon fils. » Dit celui-ci, en hochant la tête pour poser bénédiction.
« Vous voyez, Mrs. Perkins, je commence à penser que ce genre de comportement adopté par votre compagnon a une influence plus que sérieuse sur l'évolution de Timothy Hood. »
Il est clair que la majorité de ce qui s'était engendré dans son éducation était causé par Calum, mais à ce point ?
J'allais ouvrir la bouche en me tournant vers ce dernier quand je remarquai qu'il avait sa main dans son jeans, il se grattait l'entrejambe sans même se soucier du regard hautain de la directrice.
« Il passe son temps à terroriser ses compagnons de classe et à se coucher par terre quand il n'a pas ce qu'il veut. »
Face aux dires de la dame, je repris:
« Je sais que ce sont des circonstances tout à fait compréhensibles mais voyez vous, mon compagnon et moi sommes encore fort jeunes et ne savons pas toujours comment le reprendre en main, je... Enfin.. Je suis un peu dépassée. »
« Que ça en soit dans vos moyens ou pas, il faudra que son comportement change. Je ne sais pas le garder dans mon établissement si il blesse tout ceux qu'il croise. »
Bonne journée.
Et c'est ainsi que c'était finit notre rendez-vous.
« Je n'arrive pas à croire qu'il a blessé la petite Cynthia. Elle a dû aller aux urgences !! » Je tentais de garder mon calme en sortant de l'école, suivie par Calum qui tenait Timothy par la main en m'emboîtant le pas.
« Dolly, tu ne sais pas ce qui aurait pu se passer avant ? Elle lui avait peut être craché de la peinture dans la figure ! » Il esquissait un sourire en me rejoignant enfin, Timothy qui hurla de chagrin lorsqu'il fit tomber sa glace au sol.
« Non, ça c'est ce qu'il a fait à un autre de ses camarades de classe la semaine passée. Ça commence à bien faire ! » Je roulai des yeux.
Calum s'agenouilla et s'adressa au bambin en frottant sa bouche coulante de chocolat:
« C'est bon, arrête de chialer, je vais t'en acheter une autre de glace. »
« Pute. » Geignit le petit.
« Oui je sais bien.. »
Et nous étions repartis, en chemin vers le glacier le plus proche.
Calum offrait tout à cet enfant, tout ce qu'il lui était dans son pouvoir d'acheter pour le rendre heureux.
« Une boule au chocolat dans un cornet, s'il vous plaît. » Demanda Calum.
Mais lorsque Calum lui tendit la glace, l'enfant poussa un cri et éjecta le cornet au sol.
Et mon petit ami, sans même s'énerver, lui avait racheté une glace sous le regard peu convaincu du glacier.
Ça se jouait constamment comme ça. Et quand j'avais le malheur de gronder Timothy, je me faisais moi-même grondée par Calum.
« Regarde comme il est heureux. » Dit mon petit en pointant le bambin installé sur l'herbe du parc, son cornet de glace déjà bien entamé.
Lui, il voyait le sourire heureux sur le visage de cet enfant.
Et moi, je n'y voyais qu'un sourire satanique et vicieux. Comme l'esprit du diable.
Timothy Hood était l'enfant de Satan.
« Pourquoi tu le fixes comme ça ? »
« Tu ne te sens pas coupable de son éducation ? Il est capricieux et agressif. »
« Peut être que sa seule façon d'être heureux est d'exiger les choses. »
« Calum, j'aimerais parler sérieusement, je veux dire.. Il n'est pas- »
« Je sais encore comment m'occuper de mon fils, non ? »
Non, tu ne sais pas.
C'est justement ça le problème.
« Non, tu ne sais pas. Ça, c'est typiquement toi ! Tu penses tout savoir mais après, tu te retrouves confronté à la réalité et tu n'es plus capable de rien, Calum. C'est une des centaines de raisons qui font de toi une personne- »
Je n'eus le temps de finir ma phrase qu'il m'avait empoigné par les hanches pour presser ses lèvres contre les miennes.
Je t'aime.
Mais tu restes un enfoiré.
« Dolly ? »
« Mh ? »
« Ferme la. »
•••
« J'ai mal. »
Il était 19h, ça faisait déjà depuis trop longtemps que nous marchions jusqu'au restaurant. Mes talons hauts me tiraillent de douleur et l'air froid s'engouffrait sous ma robe sans que je ne puisse en décider autrement.
Pourtant, j'avais attendu ce jour depuis des semaines.
Calum m'invitait pour la première fois au restaurant.
« Je m'en fous. » Il plongea ses mains basanés dans les poches de son pantalon classique. « Je te porterai pas. »
« J'ai perdu du poids, Calum.. 6 kilos sur les 9, en un an ! Tu peux me porter maintenant. »
Pendant un instant, il se retourna sur moi, pour contempler mon expression enfantine. J'observai minutieusement ses lèvres s'entrouvrir pour parler:
« Approche. »
Un sourire franchit mes lippes et je ne du pas me faire prier pour trottiner étrangement jusqu'à lui. Je me jetai dans ses bras alors que ses bras épais me réceptionnaient agréablement.
« Je vais crever. » Il se plaignit en me soulevant dans l'étreinte de ses bras.
Quelques minutes plus tard, j'étais reposée au sol, devant l'entrée importante du restaurant. Je récupérai ma pochette et lissai soigneusement ma jupe en velour tandis que Calum traçait déjà son chemin devant moi. Je m'étais tut, en le suivant docilement.
Puis finalement, nous avions été guidés jusqu'à notre table réservée.
Sans que je ne comprenne ce qui lui arrivait, mon petit ami s'était approché pour écarter ma chaise pour que je puisse m'y installer.
Un sourire me conquit, et au moment où je voulus m'asseoir, il recula la chaise d'un cran en plus et je finis au sol. Je m'étais agrippé ridiculement au pied de la table, sous les regards interrogateurs des snob posés autour de nous.
Je le hais.
« Calum Hood, va crever en enfer. »
En ne quittant jamais sa nature, Calum avait éclaté de rire puis il était partit s'installer à sa propre place, en me laissant ridiculement sur la moquette.
Quand nous fûmes installés correctement à table, le brun avait annoncé, à mon intention:
« À nous. À nos 1 ans. »
Je louchai curieusement sur ses doigts qui retenaient le verre en hauteur pour porter son toast. En saisissant immédiatement le mien, je l'imitai.
« À tes crises existentielles et tes grattages de boules devant la directrice de notre fils. » Je ris à ma propre remarque.
Calum enchaîna:
« Aux reproches que tu me fais et à tes 'je t'aime' que tu me sors une fois tous les deux mois quand j'ai de la chance. »
« Crétin. » Je souris et je frôlais doucement nos verres, avant d'épouser le bord avec mes lèvres et de verser l'alcool dans ma gorge.
« Ce soir, j'ai des choses à te dire, Dolly. » Dit Calum.
« Ce soir, j'ai des choses à manger. Les 30 dollars que tu as dépensé dans mon plat ont besoin d'être rentabilisés. »
« Mince, j'avais oublié que j'étais en couple avec une goinfre. »
« Tu n'es pas fier de ma perte de poids ? »
Il releva un sourcil, ses yeux qui ne tardèrent pas à saisir une lueur joueuse.
« C'est plus léger quand on fait l'amour. J'aime pas ça. »
« Tu n'aimes pas faire l'amour avec moi ? »
« J'aime toujours faire l'amour avec toi, Dolly bébé. Tu es juste plus légère. »
Je m'étais limitée qu'à une demie heure de sport intensif par jour et pourtant, ça avait payé. Contrairement à ce que pensait Calum.
« Qu'avais-tu à me dire ? »
« J'ai-hum.. » Il poussa un soupir en venant saisir mes mains. « Non rien, mange bébé. On en parlera plus tard dans la soirée. »
Je n'eus pas finit d'entendre sa phrase que je m'étais ruée sur mon assiette. Calum, lui, mangeait calmement le fond d'une assiette nettement moins consistante que la mienne.
« T'étouffes pas, je veux pas passer le reste de la soirée à l'hosto. » Marmonna Calum, en posant sur moi des yeux réprobateurs.
« Si ça devrait être le cas, tu viendrais quand même. Et tu payerais pour moi. »
« Ah, Dolly, quelle vicieuse. Elle sait exactement où ça fait mal, n'est-ce-pas ? »
Je voulu rire un instant, ce qui m'amena à recracher une partie du contenant de ma bouche dans mon assiette de manière disgracieuse.
Ça n'arrivait qu'à moi.
« Wow, ma copine est crado. »
« Ferme là ! » Je m'emportai, les joues rouges pendant que je m'essuyais avec une serviette.
« Quelle râleuse. T'as de la sauce sur le nez, bébé. »
« C'est embarrassant. » Dis-je.
C'était définitif.
Calum m'avait vu sous tous les angles les plus embarrassants de mon existence.
« C'est drôle. »
Je souris.
« Calum, approche. » Demandai-je, en l'observant se pencher vers moi.
Il eut le temps de comprendre mes intentions que j'avais barbouillé son nez de sauce avec ma cuillère.
Ses yeux s'écarquillèrent soudainement.
« Dolly !! » Il se réinstalla en saisissant sa serviette à une vitesse insurmontable.
« Tu m'en veux ? »
« On est en public je te rappelle ! » Il roula des yeux alors que je riais de bon coeur en me félicitant intérieurement.
Pendant le repas, je ne cessais de me demander si tout allait bien à la maison. C'était déjà miraculeux que ma mère n'ait toujours pas appelé pour se plaindre des crises du petit.
« J'espère que ça se passe bien avec ma mère. » Dis-je. « Je ne tenais pas à ce qu'elle tienne Timothy ce soir mais tu vois, elle était si heureuse de voir le bébé. » Je roulai des yeux en posant mes couverts, sous le regard insistant de mon copain.
« Tes parents me détestent. »
« Ma mère ne te connait pas vraim-»
« Elle m'a traité de porc grossier en portugais quand on s'est vu. »
« C'était par méfiance. Elle est maladroite et assez, tu sais, impulsive... » Je tentai d'échapper un rire nerveux pour calmer mon malaise. « Bon, soyons franche, je ne pense pas qu'il y ait des chances que mes parents t'apprécient. Ça ne les empêchent pas d'aimer Timothy comme jamais, mais tu es un problème et ils te verront ainsi longtemps. »
« Tu trouves pas tout ça compliqué ? »
Je levai les yeux vers son visage décoré de confusion, tandis que ses mains s'emmêlaient entre elles, comme si il manipulait son cérébrale avec ses phalanges.
« De quoi ? »
« Le petit, l'argent, notre relation, les parents.. Tu n'es jamais épuisée ? »
« Tu l'es toi ? »
« Je ne sais plus, Dolly. Vous êtes les deux plus belles choses qui me soient tombés dessus mais je ne me sens plus moi-même. Et si je n'étais pas prêt à avoir autant de responsabilité ? » Il s'octroya un sourire à lui-même, hésitant.
« Où veux tu en venir ? »
« Ce que je devais te dire ce soir c'est que- »
Sa phrase fut soudainement noyé par le fond sonore. Mes joues devinrent cramoisies quand la piste de danse fut éclairée avec insistance, les larges enceintes qui diffusèrent un slow romantique.
Plusieurs couples s'étaient déjà dirigés vers la piste, tandis que je restais clouée sur ma chaise, mon ventre se tordant en tout sens.
Mon regard retomba sur Calum, entrain de gonfler ses joues de nourriture à mesure qu'il finissait son plat.
T'as intérêt à m'inviter à danser, Calum.
« J'aime cette chanson.. » Marmonnai-je, en me laissant séduire par le morceau Wouldn't It Be Good de Nik Kershaw.
Invite moi à danser, Calum.
« Tu peux rêver pour qu'on aille danser sur cette vieille chanson. »
Invi- Attendez, quoi ?!
Je me tournai brusquement vers lui.
« Comment ça ?! »
« C'est un peu ringard. »
« Hum.. Ok. » Je ne dis rien, mon amour propre percé par Calum Hood lui même.
Je m'étais contentée d'observer les couples dansants sur la piste, les bras et la tête appuyés sur le dossier de ma chaise boisée.
Mes yeux brillaient à chaque note suivie par les silhouettes dansantes.
Je fus tant distraite que je ne m'étais pas rendue compte que Calum me tendait sa main pour m'inviter à danser.
Ah bah, enfin.
Un sourire me conquit joyeusement et je saisis sa main sans hésitation. Il me guida jusqu'à la piste et sans pouvoir rétorquer, je m'étais retrouvée projetée contre son torse. Ses bras trouvèrent place sur ma taille et sa seconde main tenait la mienne placée en hauteur.
« Je me sens con mais c'est bien parce que c'est toi. Par contre, je te pousse à terre si je vois quelqu'un qu'on connaît, ok ? »
Je grognai, avant de poser ma tête sur son torse. Il posa un baiser protecteur sur le sommet de mon crâne tandis que je le suivais dans son mouvement lent.
« Quel gentil garçon. » Glissai-je.
« Ta gueule, brebis. »
Mon sourire s'amplifia.
« Merci Calum. »
« Pourquoi ? »
« Pour tout. Merci de nous aimer, de nous héberger, d'avoir prit ton rôle de père quasiment au sérieux, de me rendre moi et Timothy heureux. Merci d'exister et d'avoir consacré cette existence à notre famille. »
Ses mains s'étaient enfoncés nerveusement dans les miennes alors que je tentais de décrypter n'importe quel sentiment étourdit sur son visage.
« Je pense que je vais te démonter dans mon lit ce soir. » Il esquissa un sourire moqueur, qui m'amena à lui frapper amicalement le bras.
J'atteignis ma pointe de pieds plus vite que prévu, mes mains qui vinrent saisir le col de sa chemise pendant que mes lèvres s'écroulaient sur les siennes.
•••
« Bonjour Mrs. Perkins ! » Calum avait quasiment hurlé en entrant dans l'appartement.
Et comme d'habitude, maman rétorquait:
« Le bébé dort ! Quel ignorrrant ! »
Je pouvais voir de la fumée noire s'échapper de ses oreilles lorsque mon copain s'était montré bruyant et insupportable.
« Ça a été ? » Demandai-je tandis que maman se contentait de dévisager Calum, méprisante.
« Impossible de le faire manger, il a passé la journée à grimper sur ton canapé. » Elle était entrain de remballer ses affaires pendant que je posais mon sac à main sur le bord de la table. « Il s'est tellement dépensé qu'il s'est endormit et que je l'ai ramené dans sa chambre. »
« Merci d'être passée. » Dis-je en remarquant sa veste déjà enfilée et ses affaires prêtes à être embarquées.
« Pas de soucis, Dolly chérie. » Marmonna ma mère, juste avant de se tourner sur Calum avec un sourcil relevé. « Toi surtout ne dis rien, pauvre clown. »
« Pardon ! Merci, maman ! » S'enthousiasma Calum, en taquinant mes parents dès qu'il en avait l'occasion.
« Dis lui d'arrêter de m'appeler maman. » M'avertit ma mère avec son accent portugais prononcé, juste avant de prendre la porte.
Au moment où sa silhouette disparu de l'appartement, Calum demanda, appuyé sur le bord du matelas:
« Tu crois qu'elle me déteste ? »
Je retirai silencieusement mes escarpins, en lui faisant comprendre par mon silence que c'était probablement le cas.
Je veux dire, je dois me montrer honnête avec lui, non ?
« Ouais, je pense aussi qu'elle m'adore. » Le brun éclata de rire avant de s'approcher de moi.
J'allais lui faire un énième reproche quand il me saisit par les hanches. Je me demandais ce qu'il faisait mais il m'envoya sur son épaule et je compris la suite.
« Calum ! » Dis-je entre deux rires. « J'ai mal de ventre, pose moi. »
Il se tut, en gagnant sa chambre d'une démarche assurée. Une fois qu'il jugea le moment bon, il m'envoya sur le lit et je retombai lourdement sur le matelas.
« J'ai dit que j'allais te démonter. » Murmura t-il en déliant sa ceinture en cuire, tandis que je restais assise sur le matelas.
« Calum, franchement ! » Je cachais un sourire en le regardant passer son t-shirt par dessus sa tête.
Je finis par me dévêtir à mon tour, en descendant ma robe jusqu'à mes chevilles. Une fois qu'il fut en boxer, il écarta ma robe pour ne me laisser qu'en sous vêtements.
Lorsque nous fûmes tous deux vêtus de notre plus simple accoutrement, il s'approcha à quatre pattes de mon corps replié timidement contre la tête du lit.
« Arrête de reculer. » Dit-il en s'approchant pour poser un baiser sur le contour de ma mâchoire, son doigt qui se glissait sous l'élastique de ma petite culotte.
« Tu vas être en retard au travail. »
« Je m'en fous. » Le typé sourit doucement.
Enjouée, je me contentai de le faire basculer sur le dos avec une main sur son torse. Il échappa un soupir en s'allongeant et je vins le surplomber, pour poser des baisers humides dans son cou et descendre dangereusement jusqu'à sa clavicule. Son sourire s'approfondit à mesure que j'embrassai bas, jusqu'à son nombril. C'était satisfaisant de sentir contre mes lèvres un frisson parcourir ses muscles et sa peau douce.
Calum se redressa pour coller son torse contre ma poitrine. Ses lèvres charnues vinrent se poser les miennes tandis que sa main voyageait sous ma culotte, pour empoigner mes fesses. Je gémis quand il attrapa ma lèvre inférieure avec ses dents et qu'il exerça une légère pression. Je sentais son érection toute entière dans son boxer contre mon intimité. Il frottait sans gêne son bassin contre le mien, en m'arrachant des halètements. Je resserrai brusquement mes jambes autour de ses hanches en sentant mon entre-jambe en faire des siennes.
Au moment où Calum saisissait l'attache de mon soutien gorge, des pleurs s'émirent à travers le baby phone. Timothy venait de se réveiller pour réclamer son biberon, comme il le faisait quotidiennement à 21:00.
« Ne me dis pas que.. » Calum jura. « Putain. »
Je bondis, en m'échappant du lit, après l'avoir embrassé chastement. Il geignit de frustration en plongeant sa tête dans son oreiller.
Ensuite, vêtue de mon peignoir, j'avais disparu en direction de la chambre du petit en envoyant un baiser volé à Calum.
Border Timothy prenait des lustres. Ce qui nous fit comprendre, à mon petit ami et à moi, que nous nous reverrions le lendemain.
Et même si ce n'était pas la première fois que nous nous quittions, Calum semblait plus confus que d'habitude.
•••
Il m'avait fallut environ trois quarts d'heure pour que le bébé se rendort, après mes maintes tentatives. J'avais tout fait au mieux.
Mais cette nuit, pour une raison inconnue, il trouvait difficilement le sommeil. Je le pensais malade, mais il était simplement dérangé. Par quoi ? Je n'en savais absolument rien.
Mes pas me traînèrent lamentablement dans le couloir lorsque je rejoignais la chambre de Calum, mes pantoufles qui frottaient frénétiquement le parquet.
Lorsque je fus arrivée dans la pièce après une longue série de soupirs de fatigue, le lit était vide et un tas de vêtements recouvrait le sol comme une carte du monde.
Quel bordel...
Sérieusement, il n'avait jamais été foutu de ranger derrière lui. Je repoussai un tas de fringues sales avec mon pied, avant de disparaître du couloir pour rejoindre le séjour.
Mes épaules s'alourdissaient à mesure que j'avançais, mes mains, elles, étaient plongées dans les poches de mon peignoir et j'avais l'air morte vivante.
En comprenant que Calum était déjà partit au travail, j'empoignai la brique de lait dans le frigo pour me remplir un verre.
Une fois qu'on me gardait éveillée trop longtemps, j'avais toujours beaucoup de difficultés à m'endormir. Ce pourquoi je me contentai d'observer par la baie vitrée les lumières des buildings s'éteindre progressivement, chaque appartement à son tour comme une file de bougies.
En discernant le sweat à capuche de Calum en boule dans le canapé, je ne pus m'empêcher de l'enfiler, le manches tellement longues qu'elles pendaient ridiculement. J'aimais son odeur, sa carrure imposante dans ses vêtements, ses bras, ou encore son teint basané.
Pour faire plus court, je l'aimais.
J'allais sortir de table pour rejoindre ma chambre quand j'entendis mon fixe émettre:
"Vous avez un nouveau message vocal."
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