74. Back 2 U
PS: Je vais écrire une fanfiction BTS gay sur YoonMin prochainement. Elle sera humoristique.
Si je l'écris, y en a qui seraient intéressés de la lire or nah ?
Dites moi :)
PS2: JE VOUS AIME TOUJOURS AUTANT.
PS3: DOUBLE UPDATE AVEC DEUX COURTS CHAPITRES DE TRANSITION OÙ IL SE PASSE RIEN
BREF,
Lama.Xx
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« Je t'aime Dolly.
J'ai jamais cessé de le faire, comme je ne saurai jamais te le montrer assez. »
Calum ?
La pièce fut piégée dans un silence qui ne laissa apparaître que le bruit de mes chaussettes que je frottais nerveusement contre le parquet. Je liai mes mains ensemble, en dessous des manches trop longues de mon sweat.
Calum se contenta de libérer sa respiration à travers plusieurs expirations, sa main qui se retenait toujours à l'encadrement de la porte, comme appuie.
Ses yeux en amandes se posèrent sur moi et la seule chose que j'envisageai de faire fut de murmurer avec le regard posé sur le sol:
« Tu devrais vraiment rentrer, Calum. Je ne sais pas ce que tu as bien pu boire au travail mais tu n'es pas net. »
Je tentai de fermer la porte quand son pied bloqua mon action en s'imposant dans l'embrasure de la porte et que je me sentis obligée de lever les yeux vers son visage bouffi.
« Je me suis tapé la pluie pour toi, brebis, et j'ai même pas le droit à un "je t'aime". »
•••
Je m'efforçai d'essuyer ses cheveux trempés alors qu'il préservait son expression frustrée, ses jambes croisées en lotus sur le bout du fauteuil, dos à moi.
« Qu'est ce que tu fais ici ? » Soufflai-je.
« Je passais par ici en rentrant. » Lâcha Calum en supportant les gouttes le fouetter à chaque fois que je passais l'essuie dans sa chevelure sombre.
« Et tu t'es dis "Oh, et si j'allais lui dire que je l'aime ?" »
« Non, j'avais oublié mes clefs. » Il haussa les épaules. « Puis je me suis lancé, pour finir par ne pas avoir de réponse de ta part. »
« Calum, tu sais que je ne suis pas faite pour ce genre d'intentions.. »
« Tu crois que je le suis ? » Dit-il en se retournant soudainement vers moi. Ses yeux sombres se plantèrent dans les miens et j'esquissai un sourire médiocre.
« Évidemment que non. »
« Alors ne me sors pas que tu n'es pas prête à me le dire. Je suis un gars qui le mérite. »
« Toi ? Le mériter ? » J'allais échapper un rire machiavélique quand ses lèvres s'écrasèrent chastement sur les miennes.
Sa bouche quitta la mienne alors que ses yeux restaient plantés avidement dans les miens.
Si j'avais su que j'allais retomber aussi rapidement dans ses bras, je n'aurais probablement jamais ouvert cette porte.
Je gloussai délicieusement en caressant sa nuque dorée de ma main. Il ferma les yeux à mon geste et laissait un sourire se dessiner sur ses lèvres pleines. Nous étions restés dans cette position longtemps, et puis, il se laissa faire quand je l'invitai à s'allonger contre moi sur la banquette, sa tête qui se posait contre mon ventre recouvert et mes doigts qui s'emmêlèrent finement dans sa mèche trempée. Avant de se laisser emporter par un sommeil profond, mon petit ami glissa sa main sous mon sweat pour agripper ma hanche et laisser nos chaleurs corporels agir.
« Calum.. » Je serrai la mâchoire avec toute la tension qui envahissait mon coeur, juste avant d'annoncer:
« Je t'aime aussi. »
•••
« Et ça prétend vouloir prendre ses distances... Tu vois comment fonctionnent les femmes, Michael ? »
« Ouais.. »
« Michael, tu m'écoutes ? Tu es de nouveau là avec ce chien de malheur, je rêve !! »
Ce fut la conversation qui m'éveilla de mon sommeil. Mes iris rencontrèrent les leurs avant qu'ils n'esquissent deux sourires angéliques.
Je pouffai en roulant des yeux, Amy qui en profita pour placer:
« Il est apparu comment ? Tour de magie ? »
« Il avait oublié ses clefs. » Dis-je en jetant mon regard sur la tapisserie.
« Je vois... » Elle m'octroya un clin d'œil très extravagant puis s'empressa de rapporter son attention sur Michael qui ne cessait de cajoler Fragile comme si sa vie en dépendait.
En déplaçant précautionneusement la tête du basané, je parvins à m'extirper du canapé pour rejoindre la chambre et m'assurer que le bébé dormait toujours.
Dès que Calum se réveilla, il s'empressa de se rafraîchir et je m'habillai. Et en moins d'une demie heure, nous fûmes sur le chemin du retour avec le bébé endormit dans son maxi-cosi.
Dans la voiture, j'y avais été discrètement lorsque ma main s'était liée avec celle de Calum. Il avait finit par répondre à mon geste en déglutissant difficilement.
Au moins, il s'était forcé à mettre sa fierté de côté et ça, ça suffisait à m'arracher un sourire.
« Dolly ? » M'interpella Calum.
« Oui ? »
« Tu n'as jamais peur de me voir partir, un jour au l'autre ? »
« Partir ? »
« Tu ne penses pas que je suis le genre de gars à laisser tomber les gens quand les responsabilités s'entassent ? »
« Je ne pense pas. »
Sur ma réponse, il esquissa un sourire neutre et je déliai silencieusement mes doigts des siens.
•••
Et enfin, les mois étaient passés.
Plus les jours se défilaient, plus la routine se répétait sans qu'on ne puisse en décider autrement.
Au travail, je me contentai d'éviter Ashton et Luke. Eux ne pouvant s'empêcher de faire de même en ne connaissant que trop bien mon petit ami colérique.
Aujourd'hui, on était mardi. J'avais beau zieuté mon calendrier, l'été n'allait pointer son nez que dans deux mois.
Je n'eus le temps de m'en préoccuper plus longtemps lorsque Shannon m'avait remise à l'ordre en sentant le regard du gérant sur moi.
« Shannon, ne distrais pas la nouvelle ! » S'excita le patron, n'étant plus sûr de me savoir nouvelle, depuis le temps.
Routine.
Chaque jour, c'était pareil.
Je travaillais, je rentrais, je m'occupais de Timothy, j'allais le border, j'allais dormir, Calum partait travailler et le lendemain la roulette retombait sur la même case.
Bientôt, Timothy allait rentrer en maternel et je commençais à me demander où tout ce temps s'était évaporé.
Mes réflexions me manipulaient toujours lorsque je m'étais pointée devant une table pour prendre une commande. C'était la fin de mon service et je n'en pouvais plus de me battre contre mes pensées pour rester concentrée sur le travail.
« Un café sans sucre pour moi. »
Cette voix, je la connaissais bien.
Mes orbes tombèrent sur le visage de mon locuteur.
Et cette fois-ci, j'avais manqué de lâcher un cri quand j'avais vu mon père posé sur la chaise de ce café.
Papa...
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