73. Right My Wrongs (Explicit Soft)
PS: Les chapitres deviennent plus dramatiques à partir de maintenant.. J'espère que c'est pas trop ennuyant :// J'essaye de placer quelques moments drôles quand même 😅😅
LA FIN VA VOUS PLAIRE.
Bref,
Lama.Xx
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• [PDV OMNISCIENT] •
Sur ces mots, Ashton eut le temps de voir Calum se lever de sa chaise que le café qui remplissait son mug s'échoua sur son torse. Le bouclé hurla en sentant le liquide l'incendier douloureusement.
Il venait de comprendre que Calum venait à l'instant de le brûler en lui envoyant son café sur le torse.
La guerre était déclarée.
Et ça, ils se l'étaient promis depuis leurs 16 ans.
C'était prévisible.
En un temps record, Ashton s'était jeté sur Calum. Et avec une précision exquise, il lui avait volé un coup de poing phénoménale. De quoi lui remettre ses idées en place.
Le basané n'était pas prêt d'y laisser son dernier mot même si la douleur se manifestait et brusquement, il saisit Ashton par la nuque. Il lui pinça excessivement la peau, jusqu'à ce que sa chair soit meurtrie. Les coups d'Ashton fusaient dans le vide mais il continuait de se battre, pour l'honneur de sa brûlure.
La seule chose qui auraient pu les arrêter à cet instant était actuellement entrain de faire une sieste dans la voiture d'Ashton Irwin.
Mais là, ce n'était pas question d'elle. C'était question de tout ce qui avait pu séparer Ashton et Calum.
Tout ce qui avait pu faire d'eux des ennemis jurés.
Ce qui avait poussé Calum à tout voler à Ashton.
Mais également ce qui avait fait deux silhouettes déformées au milieu d'une cuisine, entrain de succéder coup sur coup.
Le plus jeune ne regrettait en aucun cas les blessures qu'il infligeait au bouclé par pure volonté de montrer qu'il avait grandit, qu'il avait prit en force.
Son pire cauchemar ne lui faisait plus peur.
« Je vais te ruiner. » Soupira Calum en cognant la tête d'Ashton contre le plan de travail, gagnant un couinement étouffe de sa part. Son crâne restait plaquée contre la pierre bleue par la force de la main du basané.
« Ne t'avises pas de me jouer un de tes coups tordus ou je te jure que tu termineras tes derniers jours sans bras !! » Hurla Ashton en empoignant le bras de Calum jusqu'au sang.
« Il me restera ma tête, contrairement à la tienne que je t'aurai arraché ce soir. » Le typé échappa un rire faux, ses lèvres qui s'étiraient dans un rictus malveillant. « Ta petite tête bouclée ? Tu crois que quelqu'un se fout de ton cul ? »
« Calum, tu- »
« Je la baise si bien depuis que tu n'es plus avec elle. »
Au moment où Ashton s'apprêtait à rétorquer, un vibration retentit. Ils comprirent tous deux que c'était le téléphone qui sonnait. Irwin, en se doutant que c'était Dolly, avait tendu son bras jusqu'à atteindre le portable qu'il décrocha. Calum le vit et s'empressa de rattraper Ashton par l'épaule, afin de finir ce qu'il avait commencé.
Pendant tout ce temps, le téléphone était resté décroché avec pour seul sons, leurs coups et insultes.
Si Dolly ne s'était pas inquiété, c'était le moment de le faire.
Elle s'empressa de faire ce qui fut le plus juste.
Et bientôt, les deux garçons qui étaient entrain de se défigurer, furent interrompus par le bruit de la serrure.
Dix secondes et, enfin, la porte s'ouvrit sur Amy et Michael.
•••
• [ PDV DOLLY ] •
« À quoi est ce que tu joues ? Votre petite bagarre aurait pu vous coûter beaucoup ! » Je naviguais d'un côté à l'autre du salon, sous le regard de Calum qui restait avachis contre le sofa.
J'avais tenté de rester patiente longtemps mais une partie de lui venait toujours ruiner le calme que je venais de fonder.
« Il n'est pas mort, Dolly. »
« Non, juste brûlé et amoché ! Calum, quand est ce que tu comprendras que la violence ne résous pas tout ? Tu t'es mis tout le monde à dos. Il ne te reste plus que Michael. Tu t'en rends compte ? »
« Non, » dit-il. « Je t'ai toi aussi. »
À ses dires, je me stoppai dans ma trajectoire. Et avec une expression insatisfaite et confuse, je me tournai vers lui en croisant mes bras sur ma poitrine.
« Ça suffit, Calum, tu- »
« T'es tellement belle, Dolly. Putain, tu le sais ça ? » Il vint m'attraper par les cuisses en dessous de ma jupe pour m'attirer à lui, ses lèvres en coeur.
« Arrête. Je veux parler sérieusement. » Dis-je en saisissant vigoureusement ses mains baladeuses.
« Bien. » Calum lia ses mains entre elles puis posa un regard sur moi. « Je veux pas prétendre que tout va bien, ok ? Ces temps-ci, je suis constamment sur la défensive et je t'en fais voir de toutes les couleurs mais ça ne change en rien le fait que ton support compte pour moi. Je suis perdu, et même si je te trouve pas mal inutile en temps normal, je pense que tu es le seul repère qu'il me reste. »
« Combien de temps ça va encore durer ?! » Je m'emportai, ma poitrine serrée.
« Dolly.. » Il tenta de m'interpeller alors que je gardais mon regard sur le bout de ses DocMartens, sans jamais oser lui accorder un regard.
Doucement, sa main vint caresser affectueusement l'arrière de mes cuisses nues. Je parvenais à garder consistance, mes joues rouges. Mon état s'était empiré quand il avait pressé ses lèvres contre le haut de mon genoux, en remontant dangereusement jusqu'à en dessous de ma jupe. Je soupirai, les jointures de mes poings qui devenaient blanches par force et pression.
« Je suis désolé, okay ? Je veux bien te traiter moi.. » Dit-il entre deux baisers, en cherchant brusquement la fermeture de ma jupe.
Et sans vraiment savoir si j'appréciais ça ou pas, je l'avais laissé m'ôter ma jupe. Lorsque je m'étais retrouvé honteusement en petite culotte, il avait saisit mes hanches pour me soulever et me faire tomber sur le canapé. Je poussai un couinement en terminant allongée contre le tissu du sofa alors qu'il s'était installé à califourchon sur mes hanches. Avec mes mains, j'essayai de l'aider vainement à se débarrasser de son t-shirt. Il l'enleva de lui même, m'invitant de faire de même.
Si je n'étais pas autant en colère contre lui, j'aurais daigné le regarder dans les yeux. Mais j'estimais qu'il était déjà chanceux que je le laisse faire ce qu'il s'apprête à faire.
« Regarde moi, bébé.. » Échappa t-il en venant me surplomber, son nez qui frôlait le mien. Je restais statique avec un regard sur la tapisserie. Ses yeux à lui, cherchaient désespérément les miens. En appuyant une main contre ma féminité, il plongea sa tête dans mon cou pour y poser une lignée de baisers. Un gémissement me conquit et j'enfonçai mes ongles dans son dos robuste. Je sentais ses lèvres rejoindre la naissance de ma poitrine alors que son doigt se frottait contre mon entrée recouverte de ma culotte.
C'était dans une volonté surhumaine que je me forçais à ne pas réagir. Je sentais qu'il était frustré, par la façon dont ses muscles étaient tendus.
« Arrête de faire comme si ça te faisait aucun effet, Dolly. »
« Ça ne me fait aucun effet. »
« T'es quand même pas sérieuse ? » Souffla t-il dans mon cou, en frottant à nouveau son index contre le tissu de ma culotte, alors que je manquais de m'étrangler avec ma propre salive.
« Calum, je.. Je vais.. Je vais passer la nuit chez Amy et Michael ce soir. »
Oups.
Le brun se stoppa net dans ses mouvements, ses doigts qui quittaient lentement mon entrejambe. Je voyais ses mèches bruns corbeaux retomber devant son visage qui avait perdu toute trace d'un sourire vicieux.
« Pourquoi ? » Sa mâchoire se crispait, alors que ses mains se refermaient en poings.
« J'ai besoin de prendre mes distances, depuis cette bagarre avec Ashton et Luke. »
« Tu vas réellement me rendre fou, Dolly. J'ai besoin de toi, dis leur que ce sera pas possible. De toute façon, on doit aller chercher Timothy dans quelques heures et- »
« Non. » Je coupai, un sourire triste qui occupait mes lèvres tremblantes. « Ça devient toxique, tout ça. J'ai un bébé. Tu en as un aussi. Je veux pas qu'il grandisse là dedans. Je prendrai le temps qu'il faut loin de toi, pour que tu puisses te calmer et comprendre que tu dois arrêter de répondre par les coups. Tu es un garçon bien, n'est-ce-pas ? »
Ses yeux m'étudiaient intensément, en ignorant ce que je venais de lancer.
À la place, il fronça les sourcils de frustration puis amena sa main derrière mon dos. Quand je m'attendais simplement à ce qu'il me soulève pour nous faire quitter le canapé, je glapis quand il détacha l'agrafe de mon soutien gorge.
Était-il sérieux ?
« Arrête ça, c'est pas trop le moment. » Soufflai-je, mes mains qui saisirent ses avants bras, alors qu'il ne portait à peine attention à moi.
« Tu n'as pas envie que j'arrête. » Dit-il en venant presser ma poitrine nue contre son torse.
En sentant la chaleur de son corps imbiber le mien, je poussai un petit couinement.
Il avait raison.
J'avais envie qu'il termine ce qu'il venait de commencer et je me sentais mal pour ça.
Mais je m'étais laissée faire, ses baisers qui s'échouaient sur la peau de mon cou jusqu'à ma clavicule en descendant parfois plus bas. Je m'étais vue passer une mains dans ses cheveux quand il s'était mit à embrasser le contour de mes hanches, en descendant jusqu'à mes cuisses qu'il se mit à suçoter avidement.
Et je pense que tout s'était très vite enchaîné.
J'étais bercée par le son de ses grognements à chaque fois que son bassin claquait contre le mien, mes doigts qui caressaient tendrement l'os de sa mâchoire. Nos regards restaient scellés quand il me redressa doucement pour poser un baiser chaste sur mes lèvres, au moment où il atteint l'apogée.
Puis, sans un mot, il s'était rhabillé avant d'attraper sa veste bomber et son paquet de cigarettes pour quitter l'appartement.
Son regard s'était éteint quand sa cigarette s'était allumé.
•••
« Je suis invisible. » Marmonna Amy.
« J'en conclus que c'est un cadeau empoisonné ? » Répondis-je en surveillant de près Timothy, qui se tentait à manger par lui même, sa cuillère en plastique dans sa main menue.
« Non, tu crois ? » Amy passa une main angoissée dans sa chevelure.
À ce moment-là, nous tournâmes la tête en synchronisation pour trouver un Michael ravi, entrain de jouer avec le chien sur le canapé. Ça faisait bien trois quarts d'heure qu'il ne l'avait pas lâché, soit depuis que j'étais arrivée. Ici, "Fragile" était gâté.
« 3 jours. » Annonça mon amie décolorée à ma droite.
« Quoi ? » Demandai-je en frottant la bouche du bébé, celle qu'il avait barbouillé de carottes en s'essayant à l'art de la cuillère.
Près de nous, Michael nous ignorait pleinement pour s'occuper du chiot Jack Russel. Alors nous nous étions lancé dans une conversation plus que sérieuse.
Celle du pourquoi Michael délaissait Amy pour ce chien idiot qui pissait dans tous les endroits où il était possible de le faire.
« 3 jours qu'il ne m'a pas touché, pour ce chien débile. Il ne se préoccupe même plus de l'adoption de notre bébé. Je commence à comprendre ce que tu as vécu pendant 9 mois, sans te faire pénétrer. »
« Je m'en suis très bien sortie ! » M'exclamai-je.
Je m'en sortais d'ailleurs mieux avant le sex.
Avant Calum.
« Je comprend qu'avoir Calum comme dernier coup peut rebuter d'avoir des relations sexuelles le restant de ta vie. »
« À l'aide, mauvais souvenir. » Je ris, en remplissant la cuillère du bébé. Je la tendis à Timothy qui retentit sa chance en l'empoignant.
« Et maintenant ? Il te comble ? »
Je défaillis.
« Qu'est ce que tu racontes ?! »
« Est ce que le prunier est remué par le cueilleur ? »
« EST CE QUE TU VIENS DE ME CONSIDÉRER COMME UN PRUNIER ? » M'écriai-je, mes membres tremblants.
J'imaginais soudainement Calum secouer ridiculement mes jambes nues alors que je le supplierai de laisser mes branches tranquilles.
Une véritable envie de mourir de honte.
« Tu n'es pas très à l'aise avec ta sexualité. Calum t'aide probablement avec ça. » Remarqua Amy.
« On peut dire ça. » Je déglutis.
« Comment ça se passe avec lui ? »
« Je n'arrive pas à m'empêcher de penser à lui. Je lui en veux d'utiliser la violence pour résoudre ses problèmes, je lui en veux de me traiter comme une moins que rien quand je ne lui obéis pas, et surtout, je m'en veux de le suivre dans tout ce qu'il fait. Je m'en veux de l'aimer pour toutes ces choses. »
« Qu'est ce que tu y peux ? Vous vous êtes choisis, après tout. » Elle baissa les yeux sur mon poignet qu'elle effleura délicatement. « Mais je sens qu'il y a un bracelet qui ne te quittera pas aussi vite. »
Je baissai les yeux en me rappelant que je m'étais mise à porter le bracelet qu'Ashton m'avait offert, peu importe combien je culpabilisais.
Je suppose que c'était une page de tournée ?
•••
« Bonne nuit, Dolly ! » S'exclama Michael en emportant Fragile le Jack Russel dans la chambre, sous les plaintes inaudibles d'Amy qui le suivait en traînant des pieds.
Je posai un dernier baiser sur le front de mon bambin endormit dans son berceau pliable qui avait été placé dans la chambre de Dolly et Michael, pour toutes les fois où ils le tenaient. Ses yeux typés restaient fermés avec la plus grande insouciance du monde. Je venais seulement de le border et maintenant, je m'apprêtai à quitter la chambre.
En sortant, je transmis un message à Amy:
« Courage. » Mimai-je avec mes lèvres quand mon amie désespérée m'envoya un regard triste, qui signifiait "mon petit ami va encore m'éjecter du lit pour dormir avec ce chien dégoûtant".
Dès que je fus dans le living, je me mis à ajuster mes draps sur le canapé en écoutant précisément le son des gouttes d'eau qui frappaient contre la vitre. J'aimais le son de la pluie. C'était relaxant. Du moins, ça l'était quand on était à l'intérieur et à l'abris.
C'est ces bruits-là qui m'avaient aidé à m'endormir quand je m'étais étendue dans le canapé. Mes paupières se refermaient lourdement mais mon sommeil n'était pas au rendez-vous. J'avais attendu une bonne heure avant de pouvoir espérer dormir.
La pluie qui résonnait joliment.
Il était 4:30 quand j'avais entendu toquer. J'avais d'abord penser que c'était la pluie, puis le son s'était amplifié avec insistance. Je sentais mon stresse monter jusqu'à la poitrine alors que j'allumais la torche de mon portable pour approcher l'interrupteur.
Qui pouvait bien venir à cette heure-là ?
Ma main retomba lourdement contre la poignée de la porte et avec un souffle lourd, j'avais ouvert la porte.
Il était là.
Ses cheveux trempés gouttaient sur le seuil, au même rythme que sa respiration saccadée. Ses DocMartens boueuses se frottaient contre le tapis de l'entrée et avant que je ne puisse placer mon mot, il annonça:
« Je crois que je tiens à toi. » Dit-il.
« Tu as vu l'heure qu'il est ? Je- »
« Je tiens à toi plus qu'Ashton ne pourra jamais. »
« Il y a trois mots pour ces choses-là. »
« Je ne vois pas de quoi tu parles. »
« Ashton avait l'habitude de me les dire. »
« Je t'aime Dolly.
J'ai jamais cessé de le faire, comme je ne saurai jamais te le montrer assez. »
Calum ?
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