NDA: Chapitre démoralisant mais je me rattraperai ^^
Bref,
Lama.Xx
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"Dans l'amour, la tromperie va presque toujours plus loin que la méfiance."

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« Dolly ne t'a pas dit ? »

« C'est- » Voulus-je m'imposer.

Je me fis coupée par Calum.

« À propos de quoi ? »

« À propos du fait qu'Ashton travaille au Buzzin avec elle. C'est super, non ? »

J'avais su, par le silence qui s'était intercalé à table, que je devais déjà m'apprêter à me creuser une tombe.

Calum, en tentant de garder consistance, présenta un fin sourire qui contrasta avec ses sourcils froncés d'agacement.

« C'est vrai, Dolly ? » Me demanda t-il.

Jusqu'ici, je n'avais fait que me cacher derrière mes cheveux en fuyant les ennuis. Seulement, ça n'avait pas duré et il avait fallut que Luke nuise à ma tranquillité.

« Oui. » Dis-je.

« Ok. » Se contenta de marmonner Calum, un sourire suffisant dessiné sur son visage aux traits durcis.

Il allait exploser.
Et m'exploser aussi, par la même occasion.

La serveuse posa rapidement nos boissons sur la table et regagna son comptoir lorsque Luke avait réglé l'addition.

Dès que le blanc reprit place entre nous, Luke s'exclama:

« En plus, Ashton est bien décidé à la récupérer ! Rien qu'à en voir la façon dont il se comporte avec elle au bar. J'espère que vous aurez l'occasion de vous remettre ensemble ! » Il m'octroya un clin d'œil.

« Je ne pense pas... » Murmurai-je.

À côté de moi, Calum avait déjà commencé à entamer son verre d'alcool. S'en suivit moins d'une minute avant qu'il ne pose son verre vide sur la table.

Ça allait très mal se finir, tout ça.

« Sérieusement ? » Luke pouffa. « Pourtant, t'étais entrain de le bouffer du regard, hier encore. Quand tu l'as aidé à mettre son badge en lui caressant le torse ! »

« Non, c'est pas ce que tu crois. » Tentai-je de me défendre, en entendant les grognements d'un Calum agacé à ma gauche. « C'était simplement pour lui rendre service ! »

« Tu as une drôle de façon de rendre service, chérie. » Remarqua Jane en pêchant une cacahuète dans le ravier tandis que ma gorge se bloquait.

« Vous alliez bien ensemble. » Ajouta Luke, pensif.

Je ne savais plus où me mettre. Entre deux lèches bottes qui étaient entrain de complimenter mon ex, et mon actuel copain, le nez noyé dans l'alcool avec pour espoir d'oublier cette conversation.

Je repris avec des sourcils froncés:

« Bref, ça n'arrivera pas. Je suis sûre que- »

« Formidable. » Soupira Calum en se relevant soudainement de la banquette, le visage resté neutre. « Je vais aux toilettes. » Annonça t-il.

Il m'envoya un regard qui signifiait que j'avais intérêt à le suivre puis zigzagua entre les tables.

Je l'imitais en soufflant un faible:

« Je dois aussi y aller. »

Et une fois que je fus dans le couloir qui menait aux sanitaires, je sentis rapidement une main empoigner la capuche de mon pull pour m'attirer en arrière. J'atterris lourdement contre le mur de brique en laissant échapper un gémissement de douleur au contact brusque de mes omoplates contre la surface épaisse. Je tentai de comprendre ce qui se passait lorsque je fus à nouveau plaquée contre le mur, un peu plus fort qu'avant, pour m'arracher un gémissement de douleur plus amplifié.

Et comme je m'y attendais, en face de moi se dressa Calum. Ses yeux bruns étaient sévèrement rivés sur les miens tandis que j'essayais misérablement de fuir son regard.

« Tu comptais me le dire quand ? » Cracha t-il en m'attrapant agressivement par le menton. Ses iris se plongèrent dans les miens dans la froideur la plus totale.

« J'allais te le dire ! Je te le promet ! » Je paniquai.

« Et pour lui avoir tourné autour derrière mon putain de dos, tu comptais me le dire quand ?! » Tempêta t-il alors que je me tordais sous la pression de ses doigts.

« C-Cal.. Je t'en prie.. Il y a eu un malentendu.. » Soufflai-je, sous la douleur que me procurait la puissance de ses doigts qui s'enfonçait dans la chair de mon visage.

« Et tu t'attendais à ce que je te laisse encore travailler près de cette pourriture ?! »

« Lâche m-moi.. » Implorai-je.

« Réponds moi, bon sang ! » Il vint échouer son front contre le mien en reniflant le mal être qui s'échappait de mes membres paralysés.

« Je ne m'attendais à rien.. » Chuchotai-je, mon souffle qui s'écrasait contre la veine de son cou.

« T'as intérêt à démissionner. » Annonça t-il, à proximité de mon oreille. « Et si tu ne le fais pas, je ferais en sorte que tu le fasses. Et si ça ne fonctionne toujours pas, tu sais où tu pourras me trouver quand je te larguerai comme un indésirable déchet. »

« Est ce que.. » J'esquissai un sourire distant en fixant le bout de mes bottes avant de ravaler mon rictus et de relever la tête. « Est ce que tu le penses vraiment ? »

« Pourquoi je te le dirais si je ne le pensais pas ? Tu crois que c'est drôle de jouer avec moi ? Tu crois que t'as le droit de te foutre de ma gueule ? C'est ça que tu vas faire ? Te foutre de ma gueule et me tromper ? »

« Laisse moi tranquille. » Dis-je en tentant d'échapper mon minois de ses mains bourrues, avec succès. « Regarde dans quel état tu te mets. »

Il se figea, son regard qui suivait attentivement les mouvements que je faisais en m'éloignant de lui.

« Il ne s'est rien passé entre moi et Ashton et tu te mets déjà dans cet état. Alors, Calum, j'ai le regret de t'apprendre que je ne compte pas démissionner, c'est clair ? J'ai un bébé sous ma responsabilité. Peut être que c'est la dernière de tes préoccupations mais pour moi, c'est l'inverse. Si tu ne comprends pas ça, je me ferai un plaisir de me faire larguer comme un indésirable déchet et de continuer à élever notre fils seule. Que tu le veuilles ou non. »

En face de moi, celui qui ne protestait pas. Celui qui s'était tût le temps que je puisse lui cracher la réalité à la figure.
Je voyais simplement le monstre qui logeait son corps depuis le jour où je l'avais rencontré, mais certainement pas le garçon dont j'étais amoureuse.

Et ce soir, même si j'essayais de le regarder différemment, je savais que ça en revenait à regarder un même objet avec des angles de vues différents.

Tout ça,
Tout ce manège qu'il répétait sans cesse,
Ça correspondait à l'image qu'il entretenait avec soin face à moi.
Sa nature qui l'avait rattrapé avant que je ne puisse le faire.

« C'est donc ça, » Dis-je en frottant mes joues mouillées avec la manche de mon hoodie. « Ça ne t'as donc pas suffit de me garder enfermée dans une toilette ? »

« Tu as envie de rester là bas ? Et bien, vas y. Amuse toi. Moi aussi je vais m'amuser. » Fit-il avant de me fausser compagnie pour se rendre jusqu'au sein du bar où nos deux sois disants amis nous attendaient patiemment.

•••

Lorsque Calum avait regagné sa place, je l'avais considéré de haut en bas avant de m'asseoir à côté de lui.

En face de nous, Luke et Jane se roulaient un patin avec la plus grande des passions tandis que j'avais mes mains plongés dans les poches de mon pull et que Calum avaient posé ses pieds habillés de ses converses sur la banquette pour me maintenir loin de son espace personnel.

Il voulait la guerre, il allait l'avoir.

« Je devrais penser à contacter Ashton. Luke m'a fait changer d'avis. » M'exclamai-je haut et fort, au point d'en décoller les lèvres de nos compatriotes.

« Vraiment ? C'est génial ! » Sourit Jane en repêchant son bâton de rouge à lèvres dans sa pochette.

« Ouais. » Dis-je. « J'ai hâte de retourner au boulot pour le voir. »

« T'inquiète, sa bite fossilisée sera ravie de te revoir parmi la tribu. » Sourit Calum en empoignant mon verre d'alcool, sans ma permission.

J'allais l'étriper jusqu'à ce que je me souvienne que la meilleure des réactions était baptisée "le silence".

« Bite fossilisée ? » Rit Luke. « T'exagères pas un peu ? »

« Tu prends sa défense ? » Calum poussa un soupir désabusé. « Tu vois, Jane, il n'y a que les loosers que pour se mettre du côté de cette balayette. Et dire que tu m'as trompé avec cette perche à selfies molle comme une bite. »

« Calum ? Ça va ? » Luke releva un sourcil, étonné du changement d'humeur si soudain de la part du basané et du ton insultant qu'il employait.

« Parfaitement. »

Calum sourit avant de boire à la paille du cocktail de Jane, sans gêne. Il se foutait bien des regards lourds de reproches posés sur sa personne.

Je n'avais plus de mots pour qualifier cette situation. Il était entrain de jouer avec le feu.

« Alors, Jane ? » Calum fit glisser sa main jusqu'à atteindre la sienne et la serrer. « C'est comment la vie sans ton stripteaseur attitré ? »

J'avais cru mourir, sérieusement.
Comment se permettait t-il ?!

Je demeurai silencieuse en fixant le menu, le regard fuyant de tout ce qui concernait Calum Hood et son caractère de chiotte.

« Très bien, merci. Tu te comportes bizarrement. » Siffla Jane entre ses dents, en dégageant sa main de sa paluche tactile.

« Tu sais, vu que Dolly se remet avec Ashton, toi et moi, on pourrait peut être ressayer un truc ? Une nuit, pas plus. »

« Tu peux toujours rêver. » Avertit Luke. « Et tu as intérêt à arrêter ce que tu es entrain de faire. »

« Tu crois que j'ai peur de toi ? J'ai été le premier à lui passer dessus et tu penses être celui qui pourrait me défier ? T'as fumé quoi, Hemmings ? »

Luke se sentit s'enflammer pendant que Jane posait sa main sur son épaule pour le tenir tranquille et qu'elle prenait la parole à sa place:

« Calum, tu devrais te calmer. Tu mets tout le monde mal à l'aise. »

« Je pense pas que t'aie le droit de me parler depuis que la bite d'Hemmings t'es rentrée dedans. »

Sous les mots crus de Calum, Jane ne réfléchit pas plus longtemps avant de lui envoyer le contenant de son verre dans la figure. Ce dernier prit une profonde inspiration en laissant le liquide couler le long de son visage.

Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire.
À l'heure actuelle, personne ne le méritait plus que lui.

Avec la colère qui le martelait, Luke tenta de former une phrase correct face au basané colérique qui se nettoyait le visage avec une serviette.

« Je voulais passer un bon moment. Je vois pas à quel petit jeu mesquin tu es entrain de jouer mais sache que- »

Calum le coupa en soupirant d'épuisement. Lorsqu'il fut sûre que le blondinet l'écoutait, il s'exclama:

« Luke ? Tu m'entends ? Ok, alors, si je le veux, ta copine je la remet dans mon lit ce soir. Et si j'ai le choix, je m'enfile aussi tes ex. Et alors, si j'ai vraiment envie de faire de toi une victime, je me tape ta cousine. Je peux t'écraser comme une mouche à merde mais je ne le fais pas, parce que j'ai pitié de ta petite gueule d'amour. Maintenant, ose me regarder encore une fois dans les yeux comme tu viens de le faire et je te fais bouffer le sol. J'ai le choix entre te ruiner et faire de toi une star aux yeux de ta meuf qui, autrefois, me faisait des gorges profondes. »

Il n'a pas fallut que Luke en entende plus pour qu'il se lève soudainement, Calum qui ne put s'empêcher de faire de même. Ils étaient présentement l'un en face de l'autre et je commençai vraiment à flipper.

« Ça te déçoit pas d'apprendre qu'elle ne pensait qu'à moi quand elle était bien obligée de te sucer la bite ? » Demanda Luke en retroussant ses manches.

« Tu crois qu'elle avait quelle image en tête ? Celle du pauvre con que tu es maintenant ou celle de l'adolescent obèse que je frappais dans les vestiaires ? Tes bras te servaient qu'à te branler alors tu savais pas trop comment te défendre à l'âge de 15 ans, hein ? »

Je pense que ce fut la cerise sur le gâteaux. Ce pourquoi, Luke, ne contrôlant plus ses bras, amena son poing à heurter le visage de Calum.
Et quelques minutes après, le brun était à califourchon sur le blond qu'il prenait un malin plaisir à cogner. Jane était entrain de s'alarmer sur place alors que, de mon côté, je tentais de tirer sur l'épaule de Calum qui ne pouvait s'empêcher de défigurer un Luke impuissant et brandissant sa bouteille de vodka pour se défendre. Bientôt, le bar entier s'était tourné entre nous et le propriétaire s'était chargé de se mêler de l'affaire.

•••

Le silence.

Ce fut ce dans quoi nous étions baignés depuis que j'étais installée à côté de Calum sur le bord du lit et que je me peinais à soigner ses plaies.

Je lui en voulais atrocement.
Mais ce regard, ce regard-là, personne ne pouvait me blâmer d'avoir de la peine pour lui.

Il avait envie d'éclater en sanglots mais il restait silencieux, en stockant ses blessures au fond de lui même.

J'étais entrain d'emballer sa main dans un bandage tandis qu'il se contentait de renifler bruyamment au dessus de moi.

« Je suis désolé. » Lâcha t-il finalement, en profitant que mon attention ne soit pas concentrée sur lui.

Ses paroles eurent le don d'attiser malgré tout mon regard qui le dévisagea.

« Tu sais... » Il baissa le regard. « Tu sais ce que ça fait de devenir paranoïaque ? À cause d'une tromperie qui a engendré méfiance ? C'est beaucoup trop tôt que pour te perdre. Tu pourras partir quand tu voudras, mais pas maintenant. Pas quand je suis tout seul et que je m'en prend aux autres pour des reproches que je me fais à moi-même, la plus grande majorité du temps. »

Je me résolvais à garder mon calme, mes doigts qui frôlèrent électriquement les siens alors que je désinfectai sa seconde entaille, sans jamais me laisser perturber.

« J'ai tendance à m'énerver pour de la merde et à finir par me détester pour avoir agit comme un idiot. J'ai tendance à m'attacher beaucoup quand il en faut peu et pas assez quand il en faut plus. Pourtant, je suis prêt à parier sur la tête d'Hemmings que tu vaux bien plus que ce que je m'efforce de croire. J'ai eu dur à gagner ta confiance comme j'ai eu facile à la perdre, peu importe combien je tentais de bien faire. »

Je déglutis en prenant sa main bandée dans la mienne, en caressant délicatement le bout de son pouce. Il avait le regard posé sur la moquette de sa chambre quand je me penchai doucement pour poser un baiser sur sa joue meurtrie. Il ne put s'empêcher de poser les yeux sur moi, désorienté. Et sans hésiter une seconde de plus, il installa ses lèvres sur les miennes tandis ma seconde main venait caresser les cheveux courts de sa nuque. Malgré tout, je pu sentir son corps trembler contre le mien pendant que les larmes roulaient jusqu'à son menton.

Alors, avec plus de force qu'il en méritait, j'enlaçai son corps douloureux contre le mien.
Il était toujours entrain de ravaler douloureusement ses larmes quand je l'avais allongé contre le matelas pour me coucher à ses côtés.

« Je suis désolé. » Répéta t-il alors que je l'aidais à se débarrasser de ses vêtements.

Et je ne saurais comment mais, ce soir là, je lui avais fait l'amour dans des circonstances assez dramatiques que pour me surprendre.

•••

« Tiens, je t'ai fait du lait chaud. » Soufflai-je en approchant Calum sur le lit, juste après avoir bordé Timothy.

Le basané renifla la tasse avant de la prendre entre ses mains abîmées. Il me lança un regard reconnaissant puis en bu le contenant.

« J'espère que tu ne prévoyais pas d'aller au travail dans cet état ? » Avançai-je.

« Tu m'as prit pour qui ? Évidemment que non. »

« Bien. » Je poussai un soupir.

Bientôt, Calum s'était endormit à ma droite dans son lit, bientôt suivit par mes paupières lourdes.

Soudainement, je sentis une pincette saisir mon bras et ouvrai grand les yeux. Face à mes orbes, je pu découvrir un Calum allongé près de moi. Il esquissa un sourire en coin avant de chuchoter:

« Je peux avoir un verre d'eau ? » Me demanda t-il.

« Tu ne peux pas- » Je m'arrêtai net dans ma phrase lorsqu'il agita ses mains blessées.

« Entendu.. » Marmonnai-je.

Après maints efforts, j'étais parvenue à me dresser sur mes deux jambes pour me diriger vers la cuisine.

Je m'étais rendormit après m'être amenée avec son verre en main. Malheureusement, je fus à nouveau réveillée à 3:00 du matin par Calum qui m'offrit un sourire faux pour murmurer:

« Je peux avoir une couverture en plus ? Il y en a dans la commode. »

Et bientôt, j'avais beau me rendormir, les requêtes se multiplièrent indéfiniment:

« Dolly, tu veux bien m'amener mon chargeur ? Je l'ai oublié dans la salle à manger. »

« Bébé, tu pourrais aller me chercher un coussin en plus ? Il y en a dans le salon. »

« Tu pourrais m'amener une aspirine ? J'ai maaal. »

« Tu saurais me refaire du lait chaud ? J'arrive plus à m'endormir. »

« Tu veux bien qu'on échange de côté ? J'aime pas dormir près de la porte. »

« Est-ce que ce serait possible que tu débranches mon lecteur DVD ? Ça fait du bruit. »

« On pourrait de nouveau échanger de côté ? Pour que je sois plus près des toilettes. »

Et ça avait continué longtemps. Le temps d'une nuit durant laquelle j'étais restée éveillée.

•••

« Tu sais Dolly, depuis ma phase emo de 2009, je me suis toujours dit que ma vie était merdique. Mais maintenant que je vois le bordel qu'est devenu la tienne, je me dis que j'ai une vie sacrément supportable. » Annonça Amy en buvant une gorgée de son café, appuyée contre l'évier de la salle de bains.

Pendant ce temps-là, j'étais entrain de changer Timothy avec des cernes qui allaient de l'Estonie au Japon. J'avais mes ongles enfoncés dans ma paume pour me garder éveillée alors que j'étais capable de m'effondrer à tout moment.
Amy, en remarquant que je n'avais pas répondu, fronça les sourcils:

« Dolly poussin ? Est-ce que ça va ? »

« Oui.. Je.. » Je poussai un soupir. « Je manque un peu de sommeil. »

« Qu'est ce qui a bien pu t'épuiser ? » Elle écarta une mèche de mon vissage mais j'étais trop occupée à rhabiller Timothy que pour y prêter attention.

À sa question, je me renfrognai.

Et ce que je devais lui mentionner ma nuit désastreuse ? Probablement pas.

« Rien c'est.. Enfin, j'ai beaucoup réfléchit. »

« Je m'en doute ! Tu devrais te reposer l'esprit... »

« Peut être.. »

Malgré tout, j'étais repartie en chemin jusqu'au Buzzin après avoir déposé Timothy chez Amy. Je soupirai en me stationnant difficilement, mon inattention causée par ma fatigue. Lorsque je fus stoppée, je posai mon front contre mon volant pour m'apprêter à affronter la journée avec appréhension. Après avoir reprit doucement mes esprits, je sortis de mon véhicule.

« Te voilà ! » S'exclama Shannon au moment où je passais la porte du café.

« Oui. » Marmonnai-je.

« Mais tu-euh.. » Shannon s'approcha doucement de moi. « Tu as mit ton t-shirt à l'envers. »

Je baissai les yeux sur mon accoutrement puis haussai ridiculement les épaules.
J'étais trop fatiguée que pour m'en préoccuper. Inconsciemment, je m'installai sur une des chaises du bar le temps de me reposer le cerveau, mes doigts qui me massaient les tempes en mouvements circulaires.

« Dolly ? Tout va bien ? » Ashton cligna des yeux plusieurs fois en s'approchant de mon corps recroquevillé.

« Luke n'est pas là ? » Remarquai-je, ma joue déformée par mon poing qui la retenait.

« Il s'est absenté après ce qui s'est passé hier. Je suis au courant. »

Je relevai mes orbes sur Ashton.

« Oh.. » Fut tout ce que j'exhalai avec regret.

« Plus les jours passent, plus je me continue de me poser la même question. » Dit-il en s'appuyant contre le comptoir à ma droite.

« Quoi ? »

« Comment une fille comme toi peut tomber amoureuse d'un enfoiré pareil. »