69. Bounce Back
NDA: Nombre très symbolique si vous voyez ce que je veux dire... ;)
Bref,
Lama.Xx
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J'avais une trentaine de questions qui trottinaient dans ma tête, des questions vierges où j'étais incapable de placer réponse.
Pourquoi ?
Pourquoi le Buzzin ?
Ashton Irwin était le genre de type qui pouvait devenir mannequin pour Tommy Hilfiger mais il a évidemment fallut qu'il postule ici. J'avais pourtant pensé que la fin de notre histoire était suivie par la disparition définitive de mon ex petit ami de mon esprit. J'avais tord.
Je m'en doutais par la façon dont les yeux noisettes d'Ashton étaient posés lourdement sur moi. Tout était manigancé, j'en restais persuadée. Il savait que je travaillais ici, après tout.
Au même moment où mon cerveau se mit à se questionner au point d'exploser dans mon crâne, le patron s'imposa face à nous. Il posa une main sur l'épaule des deux garçons puis introduit avec un sourire géant:
« Je vous présente Ashton Irwin et Luke Hemmings. » À ses mots, je me permis de zieuter les deux spécimens plantés face à nous. « Ils commencent leur journée d'essai dès aujourd'hui. Tâchez de leur servir de guide et de leur garantir un accueil digne de ce nom. Si ça fonctionne bien, ils seront recrutés pour s'occuper de la future terrasse. Ils ont une belle gueule, le petit piercing et les boucles qui plaisent aux filles. Ça va garantir des ventes tout ça. Okay ? On retient, l'esprit commercial avant tout. » Il hocha longuement la tête avant de tourner sur lui même pour rejoindre la pièce situé au bout du café où il avait pour habitude de brandir son journal et son café.
« Ah, et Shannon ? » Cria t-il en s'apprêtant à fermer derrière lui au moment où il était arrivé dans l'arrière boutique.
« Oui ? » répondit la concernée.
« Ne distrais pas les nouveaux !! » et la porte claqua à la dernière syllabe émise.
Shannon jura entre ses dents avant de reporter son attention sur la situation avec des sourcils froncés. Elle ricana tout en nous considérant, Ashton et moi, alors que j'avais envie de m'enterrer six pieds sous terre.
« C'est quoi ? Un poisson de juin ? » Pouffa Shannon, les bras croisés sur sa poitrine.
« Nop. » Luke esquissa un sourire en coin. « Je me suis fait virer de chez Urban Outfitters pour avoir collé les serviettes hygiéniques de ma patronne sur le mannequin en vitrine. »
« T'es con ? » Demanda Shannon tandis que Luke haussait ridiculement ses larges épaules.
« Et lui ? » Déglutis-je en pointant fiévreusement mon index dans la direction d'Ashton.
« Le Buzzin paye mieux que l'animalerie. » Se contenta de répondre le bouclé en joignant sévèrement ses deux mains en un poing. Geste qui eut don de gonfler ses muscles qui décoraient ses bras épais.
« Okay. » Je déglutis.
Peut être qu'il avait juste besoin d'argent.
Besoin d'argent.
Pas de moi.
D'argent.
« Génial. Alors, autant te prévenir, toi. » Commença Shannon en plantant son index à l'exact endroit où était situé le coeur de Luke.
« Quoi ? » Fit-il avec désinvolture.
« Ici, t'auras pas le temps de coller des serviettes hygiéniques partout où tu le souhaites. Tu travailles ou tu sors. C'est clair ? Donc maintenant, vous allez tous les deux accrocher vos badges et vous reviendrez nous voir pour qu'on s'y mette immédiatement. »
Et sans perdre plus de temps, ils étaient partit saisir leurs affaires. Au bout d'un quart d'heure, je perçu à mon plus grand malheur la silhouette d'Ashton s'approcher de moi, à une proximité qui bravait déjà mon espace. Au moment où sa taille domina la mienne, je me raidis. J'allais ouvrir la bouche pour lui ordonner de reculer un peu quand il me tendit son badge avec une moue.
« Tu me l'attaches ? » Dit-il alors que mes joues tournaient au rouge.
« Tu ne sais pas le faire toi même ?! » Je m'enflammais, mon bas dos qui risquait de heurter la table si je tentais de reculer.
« J'arrive pas à savoir si il est placé droit ou pas et vous n'avez pas de miroir. » Expliqua t-il avec le prétexte le plus stupide que j'avais jamais entendu.
« D'accord.. » Soufflai-je tandis que je retenais à présent le badge entre les doigts.
« Mets-le ici. » Me pointa Ashton, en direction de son pectoraux. Je pris une grande inspiration avant de tâter la partie de son torse avec mes doigts, sa peau qui frissonnait à mon contact. Avec des joues atrocement rouge, je parvins par le lui accrocher en tentant de ne pas paraître ambigu par le malaise que je ressentais.
À quoi est-ce que je jouais, exactement ?
« Tu peux le replacer un peu plus haut, s'il te plait ? » Me demanda à nouveau Ashton avec ses iris brillants et suppliants, la paire de yeux à laquelle tu ne peux pas dire non, de sorte à me plonger dans la confusion la plus flagrante.
« Euh-oui.. »
Et je répétai mon processus, sauf que ce coup-ci, il exerça une pression sur mes doigts aux moments où je touchais sa poitrine. Dès que son badge fut placé à l'endroit souhaité, Ashton garda malgré tout ses doigts sur les miens. Mes yeux se dirigèrent vers son visage pour se voyager dans les siens. Il posait sur moi un regard insistant quand de mon côté, je souhaitais juste qu'il me lâche.
Nous n'étions plus ensemble.
Ça n'avait rien d'intime.
J'allais le former, rien de plus.
J'aimais bien Calum.
Ma respiration revint régulière au moment où mes doigts quittèrent son torse et qu'il me permit de m'écarter de lui.
« Je dois.. Je.. » Je repris doucement ma respiration.
« Dolly ? » Shannon fronça les sourcils en me regardant. « Qu'est ce que tu- »
Je ne pu lui laissé le privilège de finir sa phrase en me précipitant en direction des sanitaires les plus proches.
Et comme à mon habitude, j'avais replié mes jambes sur la planche des cuvettes fermée pour me mettre à réfléchir à mon aise.
•••
« Sors de là.. » J'entendis Shannon toquer à l'autre coté de la porte. « Ça fait deux heures que tu restes enfermée là. Luke est même persuadé que t'es à nouveau enceinte. »
« Je vais pas y arriver Shannon... Pas avec un Ashton vicieux dans mes pattes. »
« Tu te fous de moi ? Le travail passe avant tes peines de coeur, Dolly. »
« Je sais bien mais.. Je t'assure qu'il le fait exprès ! La façon dont il se comporte avec moi... »
« Et alors ? Tu as aussi un bébé à nourrir avec le salaire que tu gagnes. » Fit remarquer Shannon et je ne pus me montrer plus d'accord avec ses propos.
« Tu as raison. » Fis-je en fixant distraitement l'affiche publicitaire accrochée sur la porte.
« Et si il va trop loin, tu iras en parler à Calum et comme je le connais, il ne va pas y aller pas trente chemins. » Je pus sentir l'amertume habiter les mots de Shannon mais je ne relevai rien.
« Je vais.. Je vais y aller. »
« Bien sûr que tu vas y aller. »
Trois quart d'heure plus tard, j'étais dressée faiblement sur mes jambes face à mon ex.
« Luke, tu vas t'occuper de la table 3. Tu appelleras Dolly en cas de problème. De ton côté, Ashton, tu t'entraînera à utiliser la machine à café avec moi. » Posa Shannon en tendant à Luke un calepin.
Au moment où nous nous étions tous attelés à nos tâches, mon esprit avait quitté Ashton pour de bon. Je ne pensais qu'à mon retour à la maison. Je ne ressentais que l'envie intense de rentrer pour passer du temps avec Timothy et Calum. C'est tout ce qui comptait à l'heure actuelle. Je pense que c'est comme ça que les heures m'ont paru moins longues, les erreurs que Luke faisait dans les commandes moins graves et le regard d'Ashton sur moi plus insignifiant que jamais. J'avais même brandit mon poing dans les airs au moment où mon service s'était terminé.
J'étais entrain de replier mon tablier quand j'avais entendu Luke l'interpeller dans mon dos:
« Dolly ? »
Je me retournai instantanément.
« Oui ? »
Il esquissa un sourire en coin avant de s'appuyer contre une des tables vides du café.
« Je me demandais si une sortie vous brancherais, à toi et Calum. On sortirait tous les quatre en soirée demain soir. »
« Tous les quatre ? » J'allais éclater de rire tellement sa blague était drôle.
« Ouais, je sais que toi et Calum c'est toujours pas l'entente. Vous vous supportez pas mais avec Jane, on fera en sorte de vous mettre à l'aise. »
Oh, si tu savais...
« Non, merci. » Fis-je entre mes dents, en rangeant mon badge dans ma poche. « Depuis Bali, je te cache pas que j'ai eu un peu dur à vous voir encore en peinture tous les deux. »
« Oh, tout de suite méchante. » Il bloqua sa langue entre ses dents avant de reprendre:
« On a fait une grosse erreur mais tu sais, je n'ai pas culpabilisé parce que je me doutais que Calum allait s'en remettre facilement. Il a une centaine de filles dans sa poche, donc terminer célibataire était probablement la meilleure chose qui lui soit jamais arrivé. »
« Ça ne change rien au fait qu'on ne partira pas en sortie avec vous demain soir. Bon amusement. »
« Je m'en doutais pas mal de votre part. »
Et sur ses paroles, j'avais disparu du café avec mes affaires dans les bras.
Je pense que j'avais été suffisamment agacé pour aujourd'hui.
•••
« Tu devineras jamais ce qui m'est arrivé ! » M'exclamai-je en rentrant dans les salons après avoir déposé mes bottes fourrées à l'entrée.
« Et je m'en fous. » Fit Calum en nettoyant le disque de son jeux vidéo avec la manche de son hoodie.
« Sérieusement ?! » Je repliai mes bras contre ma poitrine, mon expression qui se durcissait de déception.
« Final Fantasy XII démarre plus. » Marmonna Calum en agitant son CD face à moi. « Ça, c'est un gros problème. »
Je soupirai d'irritation avant de glisser mes bras autour de la taille de Calum et de poser ma tête contre son dos. Il rangea le disque raillé de son jeu dans son boîtier avant de prendre mes mains dans les siennes. Doucement, il se retourna pour me faire face et glisser ses paroles:
« Salut, beauté. » Et là dessus, ses lèvres épousèrent chastement les miennes et mes bras se resserrèrent d'autant plus autour de ses hanches.
« Où est Timothy ? » Demandai-je au moment où ses lèvres se décollèrent progressivement des miennes.
« Chez Amy. Mais je suppose qu'on peut encore un peu attendre avant d'aller le chercher. » Ricana Calum en faisant avancer nos corps étreints jusqu'au canapé où il nous renversa.
J'échappai un rire avant de me redresser pour m'installer confortablement en califourchon sur ses hanches. Ses yeux étudièrent chaque partie de mon visage, naviguant de mes iris à mes lèvres. Je prenais délicatement son visage en coupe entre mes mains menues, pour avoir le plaisir de déplacer ses mèches brun corbeaux et de faire face au sourire narquois qu'il affichait.
« Je peux te dire ce qui m'est arrivé aujourd'hui ? » Demandai-je alors qu'il hochait la tête.
« J'ai.. Euh.. J'ai croisé Luke. » Commençai-je en le sentant se crisper en dessous de moi à l'évocation du prénom de celui qui avait été autrefois son meilleur ami. « Il m'a proposé de- »
« Je te jure que si il t'a proposé une pipe en échange de l'argent, je ferais en sorte qu'il se la suce lui même. »
« Oh-euh non.. Rien de tout ça. » Marmonnai-je. « En réalité, il m'a proposé une sortie pour demain soir. »
« Ah... » Son regard s'assombrit et il frictionna tendrement mes cuisses de ses grandes mains dans le but de se détendre et de ne pas exploser avant que je ne puisse finir.
« Il veut qu'on sorte à quatre. »
« À quatre ? »
« Lui, Jane, toi et moi. » Murmurai-je alors que ses mains s'étaient bloqués sur le haut de mes cuisses.
« Qu'est ce que tu as répondu ? » Je pouvais voir sa cage thoracique freiner, signe qu'il avait arrêté de respirer pour prendre le temps de réfléchir.
« J'ai répondu que ça ne nous intéressait pas. »
« Et il a dit quoi ? »
« Il a dit qu'il s'en doutait pas mal de notre part. »
« Dis lui qu'on ira, finalement. »
Je cru défaillir sur ses genoux.
« Quoi ?! Non !! » Je m'alarmai tandis qu'il saisissait mes poignets dans ses mains sans prendre la peine d'écouter mes protestations.
C'est de cette même façon qu'il nous avait fait basculé en arrière pour clouer mes mains contre le tissu abîmé du canapé et s'installer à cheval sur mon bassin.
« Oh, bébé.. » Il passa sa langue sur ses lèvres. « On est pas du genre à se laisser marcher dessus. Alors, demain soir, on va aller les trouver et leur montrer de quel bois on se chauffe. Hein ? »
Je ne pu m'empêcher de glousser, bientôt suivit par son rire machiavélique.
« Embrasse moi. » Marmonnai-je, un sourire toujours dessiné sur mes lippes.
« J'embrasse pas, je me fais embrasser. » Il m'octroya un clin d'œil alors que je tentais de redresser la tête pour poser mes lèvres sur les siennes, en vain lorsqu'il faisait en sorte de se reculer pour que je ne puisse pas l'atteindre.
Je finis par soupirer d'irritation. Ce qu'il fallut à Calum pour qu'il vienne poser ses lèvres dans mon cou pour suçoter ma peau. Je ne pu m'empêcher de rire à gorge déployée, ma poitrine qui trembla sous mon fou rire.
Calum avait finit par rire avec moi, me faisant sentir la forme de son sourire contre la peau de mon cou. Ma joie s'amplifia en percevant quelques uns de ses gloussements qui communiquait à mon corps tout entier une vague de frissons.
Et nous avions finit tous deux tordus de rire, collés l'un à l'autre, avec pour contact nos deux poitrines haletantes qui se frôlaient.
Il n'y avait personne avec qui j'avais envie de partager ce moment.
Personne d'autre à part Calum Hood.
C'est ce que je m'étais mise en tête.
Jusqu'à ce que le Jack Russel grimpe sur le canapé pour venir s'installer entre l'étreinte de nos deux corps.
Évidemment...
« Je te jure que je vais aller l'abandonner. » Cracha Calum, son sourire qui l'avait quitté aussitôt.
« N'y pense même pas. » M'y opposais-je.
•••
« Ma-man. »
« Bite. »
« Ma-man. »
« Pute. »
« Ma-- »
« Sex. »
Je perdais patience. Pendant ce temps-là, Calum était entrain de se prendre en photo avec son portable dans le canapé comme si ses responsabilités de père avaient été oubliées aussi vite que Michel Teló avait disparu de la planète.
« Ma-man. » Répétai-je.
« Ma. » Finit-il par marmonner en prenant ses pieds basanés dans ses mains réduites et de se secouer d'avant en arrière, ses yeux en amandes qui s'attardaient sur chaque petits détails qui étaient susceptible de perturber notre espace, tel que Fragile qui courait de bout à bout de la pièce comme une furie.
« Oui. » Acquis-je.
Au bout de plusieurs jours, je pensais enfin que mon acharnement avait payé. Bien qu'il ne se limitait qu'à quelques syllabes par jour.
« Ma-man. »
« Man. » Grogna t-il sans même daigner me lancer un seul regard. La silhouette du chien qui le distrayait plus qu'autre chose.
« Maaa-man. »
« Man. »
« Maaa-mannnn. »
« Bite. »
« Pa-pa. »
« Prout. »
« Pa. »
« Paprout. »
À ce mot, Calum abaissa son portable et s'écria:
« Non mais ça va là ?! Comment il m'a appelé ?! Petit merd- »
« Calum !! » Hurlai-je en retour. « J'essaye d'être efficace ! Alors, arrête de jurer et sois convenable. Je m'occupe de l'éducation de ton fils pendant que tu prends des photos de ta petite personne ! »
« Tu sais pas comment t'y prendre. » Soupira Calum, épuisé de me voir échouer tout ce dans quoi je m'engageais . Il quitta le canapé pour venir s'accroupir à mes côtés et arriver à la hauteur du bébé.
« Je sais très bien m'y prendre. » Me défendis-je.
« Tim, » commença Calum en se penchant vers le petit, leurs visages proches. « Répète après moi; pa-pa. »
« Pika. » Émit-il de sa petite voix, avant de tourner le visage vers sa droite où le chiot était entrain de sauter en espérant pouvoir jouer.
« Non, Tim... » Calum rit jaune en tentant de ramener le visage de Timothy face à lui, en prétendant garder plus son calme que moi. Fait qui avait don de m'agacer avec beaucoup de passion. « Pa-pa. »
« Prouuuut. » Le petit gazouilla en ramenant ses mains à son visage, frustré de ne pas jouer avec Fragile.
« Pa-pa. »
« Bite. »
« Paaa-pa. »
« Bite. »
« Paaaa-paaa.. »
« Pute. »
« PA-PA, PUTAIN !! » Hurla Calum tandis que le bébé se contentait d'afficher en sourire en coin.
« Okay, stop... » Soufflai-je en tentant de tirer un Calum rouge de colère vers moi.
« Paaaa... » Commença le bébé, en allongeant sa syllabe.
L'espoir nous gagna, moi et Calum, et nous nous mimes à sourire si fort que nos joues commençaient à faire mal.
« Papa !! » S'excita Calum en sautillant légèrement sur lui même.
« Non Tim, dis maman !! » Protestai-je, en supportant les yeux de Calum noirs de haine sur ma personne.
« Papa ! » Répéta Calum, avec insistance.
« Non, maman !! »
« Papa !!! »
« Maman ! »
« Paaaa- » Recommença Timothy, hésitant.
Un silence régna avant que le petit ne termine:
« Paaaa-man. »
....
« Paman ? »
Pa-man.
« C'est une plaisanterie.. » Grognai-je.
« Paman ! » Répéta le bébé en frappant ses petites mains entre elles, un sourire sur les lèvres.
« C'est nul.. » Glissa Calum en croisant ses bras contre son torse.
« Réessaye. » Dis-je.
« Paaa-pa. » Recommença Calum.
Tandis que Calum et moi avions reproduit notre petit manège, Fragile accourra jusqu'à Timothy dans l'espoir de jouer avec lui mais se fit bientôt attraper par Calum.
« Toi, je te tiens. » Fit-il en prenant la bête dans ses bras. « Tu le laisses tranquille tant qu'il est occupé avec nous, c'est clair ?! »
Et à cet exact moment, l'expression de Calum changea et je compris ce qu'il venait de se passer à l'instant où la manche du sweat de Calum termina trempé sous le poids du chien et qu'une odeur émana.
Bon sang.
•••
« Mais comment.. » Voulu comprendre Amy.
Nous étions présentement dans le salon de nos meilleurs amis, la boule de poils qui s'agitait dans la pièce.
« Cadeau de mes parents. » se contenta de marmonner Calum alors que Michael s'agenouillait devant le chien.
« Salut, toi ! » Il commença à lui frotter le museau, sous le chien qui montrait son plaisir en tendant la gorge. « T'es un gentil, hein ? »
« Je ne sais pas si c'est une bonne idée.. » Murmura Amy en regardant le chien d'un air absent. « Tu sais, en ce moment, on est assez débordés avec les papiers d'adoption.. »
« Justement ! » M'exclamai-je. « C'est une façon de décompresser, d'avoir un bébé Jack Russel à qui faire des câlins en rentrant du travail ! »
« Quand bien même.. Michael préfère les chats. » Précisa Amy, les bras croisés.
« Amy, regarde !! Il remue la queue pour moi ! » S'écria un Michael visiblement enchanté, le chien qui s'était déjà posé sur ses genoux.
Calum, tel le petit esprit qu'il était, pouffa à la remarque de Michael qui ne paru pas comprendre l'allusion de son meilleur ami.
« Par contre, » J'intervenus, soucieuse. « Quand Fragile est content ou effrayé, il... »
J'eus le temps de poser mes mots que Fragile s'était déjà lâché sur les jambes de Michael.
Silence.
Ce dernier, avec le visage décomposé, toujours agenouillé au sol, observa le bout de son t-shirt Metallica un long moment avant de lever lentement la tête et d'hausser les épaules.
Tandis que nous nous apprêtions à rentrer avec le chien, notre grand ami aux cheveux verts s'écria follement:
« AMY, ON LE PREND ! »
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