65. Misunderstanding

VOUS POUVEZ COMMENTER BEAUCOUP SVP ? :) (JE FORCE PERSONNE)

NDA: J'AI RÊVÉ QUE J'AVAIS ORGANISÉ UN MEET-UP ET QUE LES 5SOS ÉTAIENT LES SEULS À VENIR.. EN PLUS DE ÇA, J'ÉTAIS VENUE AVEC MON CHAT ET LES GARÇONS DISAIENT QUE JE PUAIS LA DIARRHÉE.

NDA2: J'AI CRÉÉ UN RANT BOOK QUI S'APPELLE "WHEN LAMA TALKS", DISPONIBLE SUR MON PROFIL ! J'ESPÈRE QUE ÇA VOUS PLAIRA

Lama.Xx
-----------

« Donc, de ce que je comprend, je suis la fautive ? »

« Ouais, t'es un problème à toi toute seule. » Dit-il en avalant une gorgée d'eau.

« D'accord.. C'est l'alcool qui te rend comme ça ? » Je me pinçai l'arrête du nez avec agacement.

« Ou alors c'est l'alcool qui te rend comme ça ? »

« Si on en suit ta théorie, c'est donc moi qui t'ai incité à ne pas acheter de préservatifs ? »

Nous étions totalement nus et excités, installés face à face sur le matelas du lit. Et honnêtement, je n'avais qu'une envie;
le tuer et jeter son cadavre par la fenêtre de l'immeuble.
J'avais conscience que ce n'était plus l'alcool qui agissait pour l'instant.
C'était moi, avec de l'alcool noyé dans de l'eau, le tout plongé dans mon organisme.

« Tu t'attendais à ce que je te la fourre ! » Il croisa les bras sur son torse en jetant quelques regards furtifs à ma poitrine dénudée. « Prends tes précautions, Dolly ! Maintenant, je vais devoir me masturber devant un porno de lesbiennes !! »

« Alors ça, c'est la meilleure ! » Je souris hypocritement en balançant les bras. « Désolée ! J'ai fait exprès de ne pas prendre préservatifs pour être de nouveau enceinte de toi !! C'est tellement géniale d'accoucher et d'élever un enfant, au dépit de son propre confort ! »

« C'est si horrible que ça d'avoir un second bébé avec moi ? »

« Le problème c'est pas d'avoir un bébé. » Je ris amèrement. « Le problème c'est de l'avoir avec toi !! »

« Oh chérie, » Il ricana . « Tu peux gentiment aller te faire foutre. »

« Ah oui ? »

« Ouais, tu dégages. »

« Pauvre con. » Je ramassai quelques unes de mes frusques égarées avant de me redresser en plaquant mes vêtements contre mon corps nu. Et avec des joues rouges pivoine, je finis par enfiler mon t-shirt à l'effigie du Buzzin et ma petite culotte sous le regard pervers d'un Calum affalé sur son lit à eau.

« C'est pas possible d'être aussi chiante et bonne. » Calum enterra sa tête dans son coussin en gémissant de frustration alors que j'envoyais un coup de pied dans sa corbeille en me préparant à partir.

« J'avais oublié que mon copain était un con finit. » Marmonnai-je quand Calum se redressa pour me dévisager.

« Ton copain ? » Un sourire odieux se dessina sur ses lèvres charnues alors qu'il appuyait sa tête sur son poing, la couverture qui dévoila son torse bronzé et le commencent de sa ligne en V.

Il était sexy. Et je m'en voulais de serrer les cuisses en le détaillant.

« C'était ce que tu étais. Avant que tu ne t'énerve sur moi pour un stupide préservatif !! »

Il déglutit en fronçant ses sourcils noirs dans la confusion. Et avec un manque de motivation et de dynamisme, il échappa une plainte inaudible en se laissant glisser hors du matelas comme un enfant.

Je roulai des yeux quand il finit par se redresser face à moi, ses yeux blasés posés sur ma personne et son engin à l'air libre.

Pour être franche, je n'avais jamais connu un garçon aussi à l'aise avec la nudité que lui.

« On oublie tout, okay ? J'suis ton gars, t'es ma nana et on a un bébé ensemble. » Dit Calum en tentant de poser une main sur la hanche, geste que je m'empressai de gratifier d'une tape.

« C'est pas aussi facile. Je veux des excuses. »

« Par pitié, brebis ! » Il grogna en laissant tomber le poids de sa tête en avant, désespéré.

« Calum, sérieusement ! Regarde toi, tu manques réellement de maturité. »

« Je.. » Il s'humidifia les lèvres. « Je suis... »

« Tu peux le faire. »

« Je suis confus. » Finit t-il par dire quand je grognai de frustration et qu'il vint presser mon corps contre le sien.

« C'est mieux que rien, je suppose. » Soufflai-je quand un sourire se dessina sur ses lèvres et qu'il vint prendre mon derrière dans ses piteuses mains baladeuses.

« Tu dois te contenter de peu de ma part, Ariel. » Il me gratifia d'une frappe ludique sur les fesses alors que mes yeux s'écarquillaient avec excès.

Je rougis furieusement.

« Je sais... » Acquiesçai-je doucement.

« T'es ma salope ? »

« Je suis ta petite amie. »

« Ma salope. »

« Ta petite amie. »

« Ma sal- » Je lui écrasai le pied. « aïe !! »

« Ta petite amie. »

« Ma petite amie. »

Et puis, je regardai Calum en souriant béatement.

Il me contempla en retour.

Et tout ce que je pus faire, sous la somnolence et l'alcool, fut de rouler des yeux et de me laisser tomber sur le sol. Mon corps heurta le parquet avant que je ne me sente destinée à un sommeil lourd.

« Dolly ? »

•••

Lorsque mes yeux furent totalement ouverts et que je pu percevoir le plafond en latte noires de la tant précieuse chambre de Calum, je gémis de douleur.

Mon cerveau était entrain de fondre dans ma tête, mon corps était en surchauffe, je sentais mon crâne battre, et la cerise sur le gâteau, la nicotine qui émanait de la cigarette de Calum fut la première odeur que j'eus dans les narines.

« Tu prenais trop de place sur le sol donc j'ai du te mettre dans le lit. » Dit-ii, assis sur le bord du matelas.

Les souvenirs d'hier soir me revenaient; j'étais tombée.

Je poussai à soupir. Là dessus, Calum, vêtu seulement de son boxer, m'offrit un regard serein puis pencha lentement la tête dans ma direction. Avec ce même regard, il s'approcha dangereusement de moi et mon coeur remonta dans ma poitrine. Quand son visage fut près du mien, il eut un sourire en coin puis expira la fumée de sa cigarette droit dans mon visage. Je toussai follement, les sourcils froncés.

« Je te hais, Calum. » Soufflai-je d'une voix atrocement railleuse pendant qu'il s'extirpait du lit.

« Pense à te brosser les dents, brebis. » Il grimaça de dégoût en écrasant sa cigarette dans le cendrier qui trainait sur sa commode. « Parce que, t'es gentille mais j'aime pas rouler des pelles à Snoop Dogg. »

« T'as pas mal de tête ? » Marmonnai-je, les yeux déjà refermés et la tête qui brûlait.

« Nop. Je tiens bien l'alcool. Mais, tu peux aller chercher un ibuprofène dans la salle de bains.. » Dit-il avant de faire glisser son boxer le long de ses jambes puis de me le lancer en pleine figure.

Il n'était pas stripteaseur pour rien.

•••

« Il n'est que 8h. » Fis-je remarquer en observant le fond d'écran verrouillage de Calum qui n'était autre qu'une caricature de Donald Trump avec un petit pénis.

Je n'avais pas eut le temps de recharger la batterie de mon téléphone à cause de hier soir, donc, j'espérais juste pouvoir compter sur les prises de courant du Buzzin pour me sauver la mise.

« Ah ouais ? » Il fronça des sourcils en attrapant sa veste en jeans et son téléphone de mes mains à la volée.

« On dirait bien.. Je ne m'attendais pas à me lever aussi tôt vu ma gueule de bois. » Soufflai-je en faisant tomber mes lunettes de soleil sur mon nez, Calum qui m'imita avant de pénétrer hors de l'appartement.

Dès que nous eûmes dévalés les marches, nous sortîmes de l'immeuble et l'air australien nous frappa agréablement, malgré l'affreuse migraine lancinante qui rongeait mon crâne. Je passai une main dans mes cheveux avant de saisir la main de Calum dans la mienne. Je pus le percevoir déglutir nerveusement avant de finalement accepter ma poigne.

Plus nous croisions des gens, plus je sentais la main de Calum trembler dans la mienne. Je fronçai les sourcils en tentant de resserrer l'étreinte de mes doigts autour des siens, en vain.

« Qu'est ce que- »

« Ah, la voiture est garée là-bas ! » Calum lâcha soudainement ma main pour trottiner jusqu'à sa berline de sport en me laisser me questionner sur le pourquoi du comment.

Hier soir, il ne s'était pas manifesté aussi réticent à tenir ma main ?

Le véhicule était garée en oblique, en raison de notre état de hier de soir. Le pire dans tout ça, c'est que Calum avait foncé dans la voiture de devant pour pouvoir se stationner, ce qui avait évidemment causé la déformation des deux voitures.

« Oh merde.. » Marmonna Calum tandis que je jaugeai la carrosserie légèrement endommagée du véhicule avec une boule dans le ventre.

Et comme si ce n'était pas la première fois, Calum releva ses lunettes de soleil et observa longuement sa voiture avant d'hausser bêtement les épaules:

« J'enverrai la facture à papa. »

•••

« Je vais retrouver mon bébé. » Je souris en sautillant d'excitation pendant que Calum frappait à la porte, la mine blasée.

« C'est moi ton bébé. » Il vint poser ses mains sur mes épaules qui lui arrivaient qu'à la demi moitié du torse.

Un très grand bébé.

« Tu es mon troisième bébé. » Dis-je en plaçant mes lunettes de soleil sur le sommet de ma tête. « Juste après Timothy et la nourriture mexicaine. »

« Voilà pourquoi j'ai toujours refusé de sortir avec des grosses. La bouffe est primordiale pour elles. »

« Je t'emmerde. »

« C'est sexy quand ça sort ta bouche. » Aux moments où ses paroles furent lâchés et qu'il me posa un baiser dans le cou, la porte s'ouvrit sur les deux visages de nos amis, des sourires immenses sur le visage.

« Alors ? C'était comment ? » Amy sourcilla alors que je rougissais furieusement et que Michael affichait une moue ravie.

« Je l'ai baisé contre le mur. » Annonça Calum en échangeant un high-five avec Michael.

« Calum... » Amy le regarda avec un regard grave. « Oh, et s'il te plait, retire tes lunettes de soleil à l'intérieur. On dirait Taio Cruz. »

De ce fait, Calum lui présenta un sourire arrogant et, lorsqu'il eut enlevé sa paire de lunettes, il soupira avant de les remettre à nouveau sur son nez.

Amy grogna de frustration avant de s'adresser à moi:

« Le petit a fait un peu de fièvre cette nuit. Je l'ai laissé dormir et je pense que ça va mieux. En tout cas, ça n'avait pas l'air grave. »

« Pas de soucis. Un tout grand merci. » Dis-je alors qu'elle m'offrait un sourire chaleureux.

C'est quand Michael revint avec Timothy que Calum s'empressa de le reprendre dans ses bras pour lui embrasser tendrement la joue. Le bambin esquissa un sourire grand:

« Pété !! »

« Est-ce que.. » Je fronçai les sourcils alors que Amy riait nerveusement.

« C'est-hum.. Michael qui.. Enfin-qui a... » Amy balbutia.

« Pété pété ! » Annonça le bébé en se secouant puérilement.

Silence.

« Hum.. Je ne sais pas quelle heure il est mais il va falloir que j'aille travailler... » Dis-je.

« Tu travailles aujourd'hui ? »

« Oui, pourquoi ? »

« Oh... Tu commences plus tard ? »

« Pas du tout... »

« Il est 11:39. »

•••

« Excusez mon retard !! » Dis-je en m'aventurant dans le café, le patron qui discutait avec Shannon près du comptoir.

« Ah ! Te voilà enfin !! » S'exclama Shannon alors que mon patron se contentait de m'offrir un regard comblé de regrets.

« Vous m'expliquez, mademoiselle Perkins ? »

« J'ai-hum.. Mon téléphone n'était pas chargé et-hum l'horloge n'était pas réglé à l'heure du coup j'ai- »

« Nettoyez moi immédiatement la vitrine. » Annonça t-il avant de disparaître jusqu'à l'arrière du café.

« Il n'était pas content. » Shannon leva un sourcil. « Pendant que tu n'étais pas là, il m'a expliqué qu'il allait encore recruter du personnel pour s'occuper de la nouvelle terrasse qu'il a aménagé. »

« Ah oui ? »

« Oui, donc t'as intérêt à te magner si tu veux pas perdre ta place, Dolly. »

Je déglutis.

J'avais besoin de ce travail.

« Je fais de mon mieux ! » Dis-je alors qu'elle me tendait le seau et l'éponge.

« Le soucis c'est ce pauvre con qui te dirige. » Shannon esquissa un sourire en coin. « Il est temps de lui montrer qui est le chef si tu ne veux pas qu'il nuise à ce que tu as déjà et qu'il te trompe quelques semaines après. »

Et je pense qu'elle avait terriblement raison.

Il était hors de question qu'il me trompe.
Hors de question.

•••

« Si tu veux que notre couple fonctionne, tu vas devoir sacrifier quelques unes de tes habitudes. » Dis-je au moment où je trouvai Calum affalé dans son fauteuil avec son portable en main et le bébé qui regardait un dessin-animé depuis sa place sur le tapis du salon.

« J'adore quand tu es autoritaire. » Sourit Calum.

« Inutile d'essayer de me charmer ! » Je vins m'installer à ses côtés. « On va devoir instaurer quelques règles. »

« Petit chaton sort les griffes. » Il ricana. « J'ai le droit d'en instaurer aussi ? »

« Ça dépend lesquelles... »

« Est-ce qu- »

« Les miennes d'abord. » J'inspirai en me libérant de mes bottines.

« Bien. » Il haussa les épaules alors que je saisis son portable.

« Tu vas supprimer tous les SMS coquins que tu as pu échangé avec une fille autre que moi. »

Ses yeux bruns devinrent grands.

« Tous ?! »

« Oui. Et je vais repasser après toi, afin d'être sure qu'il ne reste plus aucune de ces cochonnes. »

« Dolly, tu peux pas me faire ça ! C'est le résultat d'années de travail acharné à demander des photos de seins et de culs aux filles d'Instagram !! »

« T'en fais pas, je serai ta fille d'Instagram. Supprime ça immédiatement. »

Il grogna de frustration.

« Non. »

« Oh ? » Je relevai un sourcil en commençant à explorer sa boîte de réception, en cliquant sur la conversation baptisée 'Jenna'. « Qu'est ce que je lis ? 'Montre ta chatte ou je te bloque' ? Quelle finesse, Calpoo. »

« Tu es maléfique. » Il sourit hypocritement.

« Et surtout efficace. Supprime. » Je croisai les bras sur ma poitrine alors qu'il prenait son portable pour se mettre à supprimer une soixantaine de contacts féminins contenant des photos toutes aussi choquantes les unes que les autres. Je l'observai les faire défiler les unes après les autres, sous mon sourire machiavélique et sa moue boudeuse. C'est lorsqu'il arriva à la conversation portant le nom de 'Jane' que ses sourcils se froncèrent.

« Dolly... »

« Si tu ne le fais pas, je le fais moi. »

« D'accord. »

Il ne suffit que d'une tape avec le doigt pour que les messages soient tous expulsés vers la corbeille virtuelle. Il déglutit puis se remit à les supprimer, prenant plus de temps pour certaines dont il tenait énormément.

C'est lorsque qu'il me rendit son téléphone qu'un sourire se dessina sur mes lèvres.

« Maintenant, tu vas dire au revoir aux comptes cochons d'Instagram. »

« Pas possible. C'est mon travail de courtiser les gazelles. Je peux pas. » Dit-il en grimaçant.

« D'accord. » Je déverrouillai son portable avant d'accéder à son Instagram, sous son regard impuissant.

« Je te hais, Dolly. » Dit-il au moment où je le désabonnai du compte 'Playboy'.

« @Babygirlxrideme... Mais que c'est coquin... » Je souris alors qu'il prenait son visage dans ses mains et que je le désabonnai une fois de plus. « Oups ! »

« Tu aurais pu le laisser celui-là !! »

« @Chelsealikesdaddy, ouuuh... Désabonné !! » Je ricanai.

« Dolly.. »

« @JaneLollipop... Bye bye Jane ! » Je ris tandis qu'il étouffait ses cris dans un coussin.

Une fois que je m'étaist assurée que son téléphone avait subit le nettoyage souhaité, je me levai pour rejoindre sa chambre. Il fronça les sourcils en me regardant partir mais ne vint pas me rejoindre pour autant, se contentant de garder un oeil furtif sur Timothy.

Je m'étais bien évidemment retrouvée à récolter les nombreuses culottes et string des filles étant passées par sa chambre dans un large sac poubelle. Et honnêtement, j'étais dégoûtée de ramasser ses fins morceaux de tissus de taille small probablement souillés.

Cependant, j'avais ressentit une satisfaction quand j'avais découvert que ma culotte se trouvait appart aux autres.

« Poubelle ! » M'exclamai-je en m'imposant dans le salon avec mon sac remplis, sous les yeux ronds de Calum.

« Sûrement pas !! Je garde les culottes de toutes mes conquêtes depuis des années, c'est symbolique ! On ne peut pas en faire des rideaux de récup' ? »

« Ton règne se finit ici, Calum. » Déclarai-je en allant jeter le contenant de mon sac dans la poubelle, en ignorant ses indignations et ses jurons dans mon dos.

Au moment où je revins dans le salon avec un sourire immense et les mains libres, Calum me regarda avec une moue de regret puis me dit:

« Dolly ? » Il déglutit alors que je pouvais apercevoir ses yeux se noircir pour une raison restée inconnue jusqu'ici.

« Oui ? » Je vins m'installer à côté de lui tandis que pour seules explications, il me tendait mon portable où s'était ouverte une discussion.

De: Lucia
Je n'ai pas prévenu la police pour le vandalisme de ma maison hier soir. Mais par contre, je me suis permise d'informer tes parents.
Je suis sûre qu'ils seraient ravis d'apprendre que ton nouveau petit ami est un idiot qui vandalise des maisons ?
Ta fin est proche, Dolly Perkins.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top