60. Hot and Cold (Explicit soft)
NDA: Lemon trèèèès soft. Vous connaissez le speech; âmes sensibles s'abstenir, rendez vous page je-sais-pas-combien prout caca bonne journée
NDA2: CHAPITRE ÉCRIT DANS UN AVION
NDA3: JESSICA, TU ES MA MEILLEURE AMIE MAIS NE LIS PAS CE CHAPITRE :( C'EST GÊNANT STP.. VRAIMENT !!
NDA4: ALLEZ LIRE "Fichu Casting !" de UneLicornePerdu si l'envie vous prend :) Elle travaille dur sur son histoire et elle mérite plus de lecteurs ;)
Lama.Xx
-----------
« Je savais que tu allais réagir comme ça ! Je n'aurais jamais du te le dire... Désolée ! » S'exclama Shannnon en s'empressant de prendre son visage rouge dans ses mains.
« Ne dis pas ça.. J'ai juste.. Enfin, j'ai été surprise ! »
« Je suis atrocement honteuse.. »
« Tu ne dois pas ! On ne choisit pas sa nature. Et si tu réalises que tu te sens plus à l'aise auprès des filles, et bien.. Tu es libre de faire ce que tu veux. »
« Tu es juste si jolie, simple et mignonne à ta façon.. » Tout en me dévoilant ses sentiments à mon égard, je sentis sa main saisir la mienne et un sourire inconfortable prendre place sur mes lèvres.
C'était atrocement gênant.
« Tu es jolie aussi. En amie, Tu es une jolie amie. Hein ? Une amie qui est très jolie. Parce qu'entre amies c'est normal de se dire qu'on est.. Hum-jolies ? » J'étais fortement nerveuse et on aurait presque pu organiser un concours concentré sur le nombre de fois où j'avais prononcé le "amie" avec beaucoup d'insistance et une bouche pâteuse.
« Je devais me douter que tu n'étais pas lesbienne. » Soupira Shannon en entrelaçant ses doigts avec les miens.
« Ouais. » Je ris nerveusement en libérant ma main de la sienne, maladroitement mais de manière cependant très discrète.
« Tu en penses quoi ? »
Je mourrai de gêne, enterrée entre deux coussins, avec un cadre qui secouait fébrilement au dessus de ma tête.
« Je suis profondément désolée, Shannon, mais tes sentiments ne sont pas partagés comme tu veux qu'il le soient. Nous sommes amies. » J'entourai ses épaules et lui frottai amicalement le bras, sans arrière pensées quand elle souffla:
« Je peux juste ? »
Et là dessus, elle approcha ses lèvres des miennes.
Oh non.
J'eus le temps de voir ses lèvres s'approcher des miennes que mon nez chatouilla soudainement et que je me retrouver à reculer pour éternuer violemment.
Pitié...
« Oh... » Souffla Shannon alors que je saisissais mon sac en cuir, morte de honte.
J'avais conscience que mon cas était des plus aggravés maintenant que je lui avais éternué dans la figure mais je ne voulais pas être contrainte d'embrasser une fille contre mon gré, sous peine que je ne voulais pas qu'elle ait le coeur brisé.
« Je dois partir !! » M'exclamai- je sous le regard vitreux de la pauvre Shannon.
Puis je fus partie sans réclamer mon reste, avec mon bébé dans son maxi-cosy et une amie de moins.
J'étais sérieusement entrain de me demander ce qui passait.
Lorsque je fus engouffrée dans ma Fiat, j'insérai le CD de The Cure avant de démarrer, totalement sûre que Shannon me détestait et que je devais disparaître au plus vite.
•••
« J'arrive pas à y croire. » Me soufflai-je à moi-même en entrant dans l'appartement. Je déposai mes bottines à talons dans l'entrée avant de m'aventurer à l'intérieur pour aller déposer ma rose dans un vase. Lorsque je détachai Timothy de son siège, il s'empressa de gambader maladroitement jusqu'au living pour que je le suive.
Un sourire me gagna quand je vis Calum affalé sur le canapé avec sa commande Xbox en main. Il me jeta un regard déstabilisé avant de reprendre attention à son jeu. Avec son doigt de pied, il atteignit la roulette volume de la radio et le mit au maximum pour que les basses du morceau Waiting de Green Day puisse recouvrir mes paroles.
« Calum ! » M'écriai-je. « Baisse ça ! »
Il rit un instant avant de secouer la tête en signe de négation.
« Non ! » mima t-il avec ses lèvres.
Je m'approchai de son enceinte Marshall avec conviction puis diminuai le son jusqu'au minimum. Un sourire malicieux me conquit quand il actionna pause sur son jeu pour me regarder avec des yeux blasés.
« Tu n'aimes pas Green Day ? » Son visage se crispa brusquement de surprise, comme si il semblait offusqué de mes réponses sans même que je n'eus le temps de les prononcer.
« Green Day est mon groupe préféré. » Dis-je. « Mais à un volume raisonnable. »
« Ennuyant. » Il soupira. « Qu'est ce qui t'amène à moi ? Ma beauté ou ta libido ? »
« Tu sais ce qui m'amène. » Calum se réinstalla légèrement. « On s'offre des fleurs maintenant ? » Dis-je en agitant la rose entre mes doigts.
« C'est pas de moi. » Échappa t-il, ses épaules qui se haussèrent négligemment.
« Oh, je vois. » Je fis la moue en frôlant les pétales contre ma lèvre inférieure. « C'est sûrement de Ashton, après tout. »
« C'est de moi. » Corrigea t-il en remettant son jeu en marche.
Quand le bébé s'approcha du pied du canapé, Calum lâcha sa commande le temps de l'attraper avec ses deux mains et de l'installer à ses côtés.
Je ricanai en me dirigeant jusqu'à la cuisine pour pouvoir trouver un récipient esthétique pour ma rose. Je finis par la placer dans un verre étant donné que je n'étais pas habituée à avoir des vases et qu'à l'évidence, Calum non plus.
Tellement esthétique.
« C'était pourquoi ? » Demandai-je en m'installant à côté de lui sur le canapé, ce qui l'incita à s'asseoir correctement.
« T'as dit que t'aimais ce genre de merde quand tu parlais d'Ashton. » Souffla t-il sans quitter l'écran des yeux, son second bras qui retenait Timothy contre son estomac.
« Ça ne répond pas à ma question. Pourquoi tu m'as acheté ça ? »
« Si je dois te faire rester, je dois bien me forcer un peu. » Il soupira en tentant de détendre ses épaules, il restait manifestement nerveux quand je lui parlais de ses intentions. Des intentions qui lui ressemblaient –évidemment– pas.
« Mh... » Je ris en venant faire danser mon doigt contre son torse. Il baissa les yeux sur mes avances puis s'humidifia les lèvres.
« Je suis entrain de monter d'un niveau, là. Va regarder Chris et Blaise se rouler des pelles sur Netflix. »
« Chuck et Blair ? Bof.. » Je me penchai de sorte à laisser mon souffle caresser son cou.
« Dolly.. » Il fronça les sourcils en essayant tant bien que mal de ne pas me prêter attention. « Il y a le bébé entre nous. »
« Dépose le... »
« C'est toi qu'il faut déposer. Bouge. » Il déglutit alors que je levai un sourcil.
« J'hallucine. » Je poussai un soupir désabusé, totalement larguée en ce qui concernait Calum et ses humeurs qui bifurquaient sans arrêt.
« C'est pas ce que je voulais dire.. »
« Au contraire, c'est clairement ce que tu as dit. » Dis-je en croisant mes bras sur ma poitrine. « Il va t'en falloir des roses pour te faire pardonner. »
« Dolly... » Calum éteignit la télévision en roulant des yeux. Avec précaution, il posa le bébé au sol puis se rapprocha de moi en se laissant glisser le long de la banquette du divan.
« Je veux des excuses. »
« Je suis... » Il fronça les sourcils. « excusé ? » Termina t-il alors que je m'attendais à ce qu'il me présente son pardon.
J'avais bien compris que, de toute les manières possibles et imaginables, il restait impossible de changer Calum. Ce garçon comportait quelques courants de gentillesse dans le coeur quand il était assoiffé de sex ou juste de bonne humeur.
C'est pourquoi, il ne fallait pas réclamer d'excuses mais agir au nom d'une vengeance. Et croyez moi, j'en savais long sur ce sujet car j'allais justement l'appliquer.
« Tu m'en veux encore ? » Souffla t-il.
« Absolument pas. » Je mordis ma lèvre inférieure dans l'espoir de paraître sensuelle et non hygiéniquement tordue. « Tu n'as qu'à aller border le bébé dans son lit et on verra ce qu'on pourra faire ensuite. » Tout en prononçant suavement mes mots, je passai mon index sous son t-shirt pour atteindre la naissance de sa ceinture et sentir son bas ventre se crisper.
« Sérieusement ? » Les yeux de Calum s'illuminèrent de luxure.
« Bien entendu. » Soufflai-je. « Dépêche toi. »
« Oh putain, d'accord. » Ses mots lâchés, il bondit hors du canapé avec le bébé dans ses bras et des idées obscènes plein la tête.
Quelques minutes plus tard, Je discernai le baby phone émettre de la part de Calum:
« C'est le moment de la récolte pour papa ! »
Mon dieu.
•••
J'étais toujours entrain de feuilleter mon magazine féminin quand Calum trottina jusqu'à moi, le bébé s'étant endormit après trois bons quarts d'heure. C'était un article qui traitait sur la séduction d'un homme capricieux.
Par malheur, aucun d'eux n'avait abordé le sujet "Comment séduire Calum Hood" donc j'avais évidemment du évoqué mon étroite expérience en la matière pour me sauver.
« Il dort, on commence par quoi ? »
Je fus presque saisie lorsque je perçus Calum lâcher ces mots avec une douceur curieusement exquise et son éternel voix railleuse et attractive.
« Approche... » Soufflai-je quand il hocha la tête en passant sa langue sur ses dents. Immédiatement, il saisit mon magazine pour le lancer dans un coin de la pièce et me permettre de m'occuper de lui et uniquement de lui.
C'est quand il se courba de sorte à m'atteindre sur le divan, que j'entourai sa nuque de mes doigts et écrasai avidement mes lèvres sur les siennes. À mesure que notre baiser s'amplifiait avec fougue, il s'installa sur le canapé. Et une fois qu'il eut compris où tout cela était supposé nous amener, il me saisit par en dessous les cuisses pour me soulever légèrement et me faire coulisser à califourchon sur ses jambes. J'eus le reflex immédiat de presser mes lèvres dans son cou et d'y laisser le dessin de mes lèvres à chaque baiser humide qui s'empreignait sur sa peau. Quand je levai un peu les yeux, je pus le voir se mordre violemment la lèvre inférieure.
« Attends.. » Gémit t-il et je me stoppai pour me redresser légèrement puis patienter sagement. Calum s'empressa de passer son t-shirt au dessus de sa tête pour s'en débarrasser, sans daigner quitter ses yeux brûlants de mes lèvres.
« Tu veux que j'enlève le mien ? » Demandai-je avec un sourire joueur, ce qui eut dont de lui offrir un sourire en coin.
« Nan. » Calum empoigna le bout de mon débardeur. « Je vais l'enlever moi-même. »
Il n'en fallut pas plus pour que celui-ci me le soustraie rapidement. Il fit lentement glisser ses mains sur le bonnet de mon soutien-gorge puis passa délicatement son doigt sous la dentelle, comme pour palper ma poitrine par dessus mon sous vêtement.
« Ça, c'est mon moment préféré. » Glissa t-il en allant saisir l'attache de mon soutien-gorge. Je le stoppai net dans son action.
« Tu sais ce qu'on va faire, Calum ? » Demandai-je en saisissant son avant-bras. Il posa les yeux sur l'étreinte de mes doigts puis les ramena à mon visage.
« Une branlette espagnole ? »
« Non.. »
« Chantilly ? »
« Mieux encore. »
Il bougea inconfortablement en dessous de moi, en raison de la bosse proéminente qui déformait son jeans.
Honnêtement, mon estime de moi-même avait augmenté au moment même où j'avais vu son érection causée par ma faute.
« Je t'écoute. »
« Moi, je vais aller dans la chambre, okay ? »
« Okay, ensuite... »
« Ensuite, je vais me déshabiller. Je serai toute nue. » Soufflai-je à proximité de son oreille, mes lèvres qui épousaient sa mâchoire pendant que je sentais sa respiration s'accélérer.
« Ouais, puis ? » Il s'humidifia les lèvres puis entreprit un sourire narquois en laissant sa main masser tendrement ma hanche, son regard qui scannait mon décolleté avec convoitise.
« Puis je vais enfiler mon pyjama... » Je posai un baiser mouillé sur sa clavicule. « Et tu vas pouvoir prendre une douche froide. »
« Attends, quoi ? » Calum rit un instant avant de se montrer plus perturbé. « Tu vas me rejoindre au moins ? »
« Tu sais prendre une douche tout seul comme un grand garçon, n'est-ce-pas ? » Je saisis sa main pour l'écarter de ma hanche et me soulever du divan.
« Tu déconnes hein ? » Il demanda en ne cessant de me supplier du regard.
« Bonne nuit, Calum. » Soufflai-je avant de saisir mon débardeur, consciente que ses yeux étaient toujours posés sur moi.
Comme on dit; tout vient à point à qui sait attendre.
•••
« Oui mais non. » Dit Amy avec une moue de réflexion tandis que j'avais juste envie de me dissimuler entre les cintres et ne plus jamais revenir.
« Qu'est ce que je fais ici encore... » Soufflai-je. « Le petit va bientôt devoir manger. »
« Calum va enfoncer son engin en toi et il faut que tu saches l'impressionner avec un ensemble Victoria's Secret. Je t'ai déjà dit que j'avais un bon de réduction de toute manière. » Amy fit glisser les cintres retenant les différents ensembles si rapidement que je n'étais même pas sûre qu'elle les ait tous vu.
« Woah... J'ai jamais dit que j'avais besoin de ça pour l'impressionner. Je pensais qu'on venait pour toi ? »
« On vient pour moi, étant donné que je vais te payer ton ensemble lingerie. » Dit Amy. « Je tiens le petit pendant que tu essayes ces trois ensembles, le noir est plus échancré. » Ajouta t-elle en plaquant trois cintres contre mon torse.
« Tu ne peux pas me payer ça ! C'est cher et je ne le porterai pas. » Murmurai-je.
« Quel dommage ! Allez, file en cabine d'essayage. » M'ordonna Amy en me repoussant jusqu'aux cabines.
Il faisait atrocement chaud dans ces magasins et le moins qu'on puisse dire, c'est que pour une fois, j'étais bien contente d'avoir à me déshabiller entièrement. Enfin, excepté quand Amy me présentait des sous-vêtements qu'on pourrait presque appeler sans-vêtements.
« C'est trop décolleté à la poitrine ! Je refuse de me montrer. » M'exclamai-je derrière le rideau.
« Je suis certaine que ça va ! Montre moi. »
Elle finit par s'insérer légèrement dans la cabine pour m'étudier.
« Tu as raison. Le noir est trop ouvert. Change. » Dit-elle dès que je saisis l'ensemble prune et que je refermai le rideau.
Une fois que l'ensemble crocheté fut enfilé, je poussai un long soupir.
« Magnifique !! » S'écria Amy en ouvrant ma cabine en plus grand, ce qui ne manqua pas d'attirer les regards.
Dieu, non.
« Amy, arrête !! » Je rougis furieusement en tentant de reculer contre le mur pour ne pas avoir à me montrer en spectacle.
Je hais les essayages.
J'eus à peine le temps de terminer d'enfiler les bretelles de l'ensemble blanc que Amy entra dans la cabine.
« Celui-ci ne convient pas à ton teint. » S'imposa Amy, sous mes yeux exaspérés.
« Faut savoir. » Soufflai-je en refermant entièrement le rideau pour me rhabiller, déjà. Au final, les ensembles de Victoria's Secret ne me convenaient pas tant que ça.
Lorsque je fus vêtue, j'ouvrai le rideau et fronçai les sourcils en discernant deux personnes très familières, des sacs Calvin Klein plein les bras.
Calum et Ashton.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top