59. Voodoo Love
NDA: COMMENTEZ UN MAX S'IL VOUS PLAÎT ! EHEH :)
NDA2: JE VOUS AIMES
NDA3: J'ESPÈRE QUE VOUS ALLEZ AIMER MON IDÉE PAR RAPPORT À SHANNON :') C'EST LE PIRE DES RISQUES QUE J'AI PU PRENDRE SUR CETTE HISTOIRE
NDA4: CALUM DEVIENT NIAIS MDDR
Lama.Xx
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« Donne moi une bonne raison de rester. » Soufflai-je.
« Attends moi, je vais t'en trouver des milliards. » Dit-il en serrant l'étreinte de nos doigts. Je mordis ma lèvre inférieure quand il se pencha puis me murmura:
« Tu veux être en dessous ou au dessus ? » Il demanda.
« Comment ça ? »
« Pour baiser. »
« Quoi ?! »
« OK, je me reformule; » Il roula des yeux. « pour te faire tendrement l'amour avec une explosion de fleurs et d'étincelles. »
« Pourquoi on devrait faire ça ? »
« Imagine; j'oublie malencontreusement la capote, tu tombes malencontreusement enceinte de moi, puis là: » Il emprunta une voix efféminée qui se devait de représenter la mienne. « "Oh Calum, je n'ai plus les moyens pour gérer les enfants, héberge moi plus longtemps ! Niall est pauvre et nul. " »
« Calum. » J'utilisai un ton grave accompagné d'un regard de reproches. Il posa ses orbes sombres sur moi puis sourit sous mon expression tendue.
« Ouais ? »
« Si tu veux que je reste, trouve de véritables raisons de me garder auprès de toi ou je ne me gênerai pas pour partir dès demain. »
« Oh... » Il exhala un rire mauvais. « Donc j'ai fais mon gentil pour ne rien recevoir en retour ? »
Là dessus, je détachai mes doigts des siens et tournai sur mes talons pour faire demi-tour et murmurer:
« Donne toi les moyens d'avoir ce que tu souhaites. »
•••
Parfois, je bénissais le fait d'avoir du travail comme, parfois, je maudissais le fait de ne plus être à la maison à regarder la télévision pour combler mes heures perdues.
Là, il s'avérait d'un cas extrême étant donné que Shannon ne m'adressait plus la parole et que nous n'échangions plus même un regard.
« On va continuer comme ça encore longtemps ? » Annonçai-je lorsque je fus face à Shannon. Elle releva la tête suite à mon interpellation puis déglutit nerveusement.
« Dolly, je peux plus te parler. » Elle baissa à nouveau la tête.
« Pourquoi ? » Demandai-je, une boule dans le ventre.
« Parce que j'ai honte. J'ai atrocement honte et tout ça c'est de ta faute. C'est par permis de se sentir aussi différent. »
« Shannon, j'aimerais que tu m'expliques sérieusement ce qui te tracasses. On a toujours été bonnes amies, tu le sais. »
« C'est bien ça le problème. Tu ne comprends pas. » Cracha t-elle en empilant les verres.
« On peut se donner rendez-vous ce soir ? Qu'on puisse bavarder un peu. Je t'en prie. » Elle s'humidifia les lèvres quand je m'appuyai sur le comptoir.
Froide était l'ambiance pesante entre nous.
« Tu n'as qu'à venir chez moi avec le bébé après notre service. Je t'enverrai l'adresse. » Dit-elle. « Bien.. J'ai du travail. Alors.. Salut. » Sur ses mots, elle mit fin à notre conversation et m'ignora ouvertement pour se remettre au boulot.
Les heures se succédèrent très lentement. Je passai mon temps à jeter des regards douloureux à Shannon qu'elle s'efforçait d'éviter en se tournant abruptement.
Le pire arriva quand, à ma plus grande surprise, je vis Calum passer la porte du café avec ses mains dans le dos et ses sourcils froncés sévèrement. La veine de son coup était apparente tant la tension dans tout son corps se manifestait et le rendait aussi blanc que son t-shirt Blink. Il s'approcha de moi au moment où j'étais entrain de noter une commande.
Qu'est ce qu'il faisait ici ?
« J'peux t'avoir deux minutes ? » Me demanda t-il en m'étudiant nerveusement.
« Calum, je suis occupé de travailler là, je peux pas. » Soufflai-je en lissant ma jupe.
« Ouais, la petite est occupée de prendre nos commandes, tu vois pas ? » Lui dit un ouvrier assis à table avec son collègue, de façon assez désinvolte.
« Tu veux mon poing dans la gueule, gros lard ? » Cracha Calum, ce qui eut le don de rebuter l'homme à lui adresser un mot de plus.
« Qu'est ce que tu veux ? » Je soupirai, épuisée de ses conflits.
« Prends ce truc. J'ai déjà assez honte de me trimballer avec ça dans la main depuis un bon moment maintenant. » Grogna t-il.
Et à cet exact instant, il me présenta une rose d'un rouge vif et aux pétales qui tournaient joliment vers le bordeaux.
« Oh, Cal- »
J'eus le temps de le remercier qu'il avait disparu hors de la boutique. Quand j'eus jeté un coup d'œil au mot accroché à la rose, un sourire me démangea.
"J'aime t'insulter parce que tu es plus belle énervée qu'heureuse.
J'ai fais attention à mon orthographe.
PS: C'est assez que pour conquérir ton vagin (ton coeur) ?
Calum xo"
« Mon dieu... » Ris-je avant de humer l'odeur de la fleur.
« T'en as finit avec ton mec ? Tu vas pouvoir nous servir ? » L'ouvrier grogna.
« Il te faut aussi une rose pour t'apprendre à patienter, pauvre crétin ? » Ricanai-je, sous ses plaintes inaudibles.
« Tu veux qu'on en parle avec ton gérant ? » Me menaça le second ouvrier, ce qui eut don de me calmer.
« Non. » Soufflai-je avant de lever les yeux au ciel.
D'ici, je pus percevoir le visage de Shannon rempli d'incompréhension.
•••
« Je vis encore chez mes parents. Mais ils sont partis à Sydney pour le week-end donc on a la maison pour ce soir. » Expliqua Shannon en ouvrant la porte de la jolie villa familiale.
Nous avions été cherché le bébé en troisième vitesse lorsque nous étions sorties du travail. Calum était en déplacement et Amy fut donc la seule à nous ouvrir.
L'intérieur s'éveilla de l'obscurité quand Shannon actionna l'interrupteur et que je pus admirer la décoration épurée et les vieilles boiseries. La maison était étroite mais assez dégagée pour ce qui en est de l'espace. Quelques photos faites en studio de Shannon et de ce qui semblait être ses petites soeurs étaient accrochés au mur quand nous parcourions le living jusqu'à la cage d'escalier où la rampe était encore fraîchement vernie.
« On peut rester dans le salon si c'est plus facile d'accès pour le bébé, enfin, comme tu veux. » Elle haussa les épaules puis coinça une de ses mèches roses derrière son oreille.
« Oui, c'est parfait. » Dis-je en posant le maxicosi à l'entrée, juste avant d'y sortir le bébé pour l'emporter contre ma poitrine.
« Tu veux quelque chose à boire ? » Elle demanda.
« Non, merci... » Soufflai-je.
« Tu peux t'asseoir.. » Murmura t-elle en s'installant dans le sofa.
« Euh-ouais.. » Je couinai maladroitement quand je me posai sur le canapé à ses côtés. Le bébé gigota tant que je me retrouvai à le laisser se balader un peu, sous ma surveillance.
« Bien.. Je dois t'annoncer quelque chose. » Elle souffla profondément.
« Explique moi ce qui t'as amené à m'ignorer ces derniers jours. Je comprends que Ashton te plaise. Tu sais, je ne vais pas en faire une scène. Lui et moi, c'est finit. »
« Justement. » Elle déglutit. « Je ne suis pas amoureuse de Ashton. Je ne l'ai jamais été. »
« Pourquoi toute cette mascarade ? Tu as eu des problèmes ? »
« On peut appeler ça des problèmes, oui. » Elle prit une profonde inspiration en se réinstallant. « Je ne sais pas comment tu vas le prendre. Si tu comptes me juger ou pas. »
« Ça dépend la gravité des choses... » Soufflai-je. « Tu resteras mon amie mais je ne peux pas te promettre de rester impassible. »
« Hum, depuis que nous sommes partis à Bali, je sens que quelque chose pose problème.. Quelque chose qui fait partie de moi et que je ne peux plus refouler, aussi longtemps j'essayerai de le faire. » Elle joua nerveusement avec ses doigts.
« Shannon.. Qu'est ce qu'il y a ? »
« Tu as toujours été une amie vraiment cool. Mais aujourd'hui, j'ai le sentiment que ça doit changer. Peut être que je ne t'ai pas paru suspecte à Bali, mais je peux t'assurer que je l'étais du plus profond de moi, dans mes pensées vis-à-vis de toi. »
« Ça devient bizarre. Dis moi. »
« Je crois qu'au fond de moi, je suis lesbienne. » Dit-elle.
« En es-tu sûre ? » Je fronçai les sourcils en tentant de la comprendre au mieux. Jamais je ne la jugerai concernant son orientation sexuelle. Mes parents m'avaient toujours appris à être ouverte à toute sexualité, en particulier quand ils sont tombés sous le charme de Ellen DeGeneres.
« J'en suis sûre. J'ai déjà embrassé des filles auparavant et ça m'avait plu. Les prédictions de la voyante étaient justes. »
« Donc tu es lesbienne ? Je vois pas ce qui pourrait perturber notre amitié. »
« Bien-hum, » Elle gigota légèrement avant de murmurer:
« Et si je te disais que je pense être attirée par toi ? »
Et inconsciemment, avec la nervosité et la surprise, j'ai éclaté de rire.
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