56. Stolen Kisses

AMY EN MÉDIA... POUR CEUX QUI REGARDENT DEGRASSI NEXT CLASS SUR NETFLIX, CETTE FILLE GÈRE VOILA

NDA: J'AI DÉCIDÉ DE PARTICIPER AUX WATTYS 2016.. J'AI RIEN À PERDRE DONC BON.. (RASSUREZ VOUS JE M'ATTENDS PAS À GRAND CHOSE MDDR, MON LIVRE EST TROP VULGAIRE)

NDA2: J'AI CRÉÉ UN COMPTE INSTA POUR LA FICTION ! @MarDelver ET VOUS POUVEZ ENCORE UNE FOIS, RÉAGIR AU MÊME HASHTAG #SOSDaddyWattpad

POUR ME TROUVER SUR TWITTER, TAPEZ LE HASHTAG #SOSDaddyWattpad ET VOUS ME TROUVEREZ @LamaDelver

NDA3: Y a quelque chose que j'avais prévu depuis le chapitre 18 pour plus tard dans l'histoire. C'est drôle mais j'ai peur que ça fasse too much.. C'est vraiment pas mon but donc j'y réfléchis.. On m'a dit que l'idée était bonne donc je ne sais pas :/

Lama.Xx
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« Ouais. » Dit-il. « On me le dit souvent. »

Ses yeux m'étudiaient posément alors que je faisais glisser le bout de mon index le long de sa mâchoire.

« Tu sais que t'es vraiment un phénomène à toi tout seul ? » Soufflai-je en voyant ses lèvres s'étirer dans un sourire narquois.

« N'utilises pas ta langue pour quelque chose que je sais déjà, chérie. » Renchérit ce dernier avec les yeux au ciel. Je ris nerveusement en jouant avec la tirette de son sweat noir.

« Dans ce cas, apprends moi à bien me servir de ma langue. » Murmurai-je quand il sourit en coin, visiblement amusé.

« Ouais, je peux faire ça. » Assura t-il avec un hochement de tête.

Et comme si il avait compris où je voulais en venir, ses lèvres se rapprochèrent des miennes et son souffle caressa mon menton, ce qui me causa un sourire chatouilleux. Je tirai sur les lacets de son hoodie lorsqu'à nouveau, il planta un délicieux baiser sur mes lèvres et que mes paupières se fermèrent délicatement à son contact.

À cet exact instant, un seul et unique mot retenu notre attention:

« Pute ! » Nous entendîmes s'émettre depuis la banquette arrière.

Ne me dites pas que...

À ce moment, nous ouvrirent simultanément les yeux et nos têtes pivotèrent vers la banquette où nous nous mirent à scanner le bambin rieur.

•••

« Ma-man. » Dis-je lentement pour que le bébé puisse étudier mes mots et les répéter.

Depuis qu'il avait émit le mot 'pute' dans la voiture la toute-à-l'heure, nous avions pris la décision –Calum et moi-même– d'apprendre au petit des mots nécessaires à son développement.

« Non, Tim, dis Pa-pa. » Insista Calum en s'accroupissant à mes côtés, face au bébé debout sur ses deux jambes.

« Uh, non. Ma-man. »

« Pa-pa. » Il persévéra.

« Ma-man. » Répétai-je, avec un regard perçant sur Calum.

« Pa-pa. »

« Ma-man. »

« Tu sais, Dolly, j'apprécie vraiment la façon dont tu m'as lavé la bouche dans ma caisse mais si il y a bien un mot que ce petit devra savoir dire c'est "papa". » Murmura Calum alors que je secouai la tête en me redressant brusquement sur mes deux jambes. Ce dernier qui m'avait vu faire, se releva à son tour de sa position et me surplomba de bien deux têtes, un sourire odieux sur ses lèvres boudeuses.

« Il n'y en a que pour le père. » Annonçai-je, les poings sur les hanches. « Je suis celle qui est responsable de son existence, celle qui se charge de ses lessives, celle qui nettoie les morceaux de biscuits qu'il écrase sur le parquet donc aujourd'hui est le jour où ce bébé murmura le nom de celle qui s'est charcuté l'entre-jambe pour en sortir une tête aussi large qu'une roue de camion. » Déclarai-je.

« N'importe quoi ! C'est juste que l'accouchement n'est accessible qu'aux vagins ! Crois moi, » Il esquissa un sourire mauvais. « Si nous le pouvions, nous, les hommes, nous aurions accouché sans même chialer. »

« Tu rigoles ? Tu en pleurais ! Comme quand ta jolie Jane t'a largué et que tu as finit noyé entre la nicotine et l'alcool dans une baignoire. » Je lui ris à la figure alors que son expression changeait.

« Je ne pleurais pas. »

Je pouffai à nouveau sous son affirmation.

Calum et son orgueil étaient probablement issus de la plus belle histoire d'amour que je n'eus jamais vu. Juste parce que quoi que je fasse pour lui faire cracher la vérité, il n'admettra jamais qu'il a un jour été faible comme chaque individu a pu l'être à un quelconque moment de leur vie.

« Tu l'admettras tôt ou tard. » Dis-je.

Il haussa les épaules.

« Je vais surtout me préparer. » Dit-il avant de se lever de sa chaise.

Je l'observai toujours se diriger vers le couloir lorsqu'il se stoppa net dans sa trajectoire. Je perçus ses poings se serrer nerveusement avant qu'il ne se retourne sur lui-même et me scrute avec des yeux vides. Calum prit une profonde inspiration avant de s'approcher de moi à grandes enjambées.

À quoi joue t-il ?

Lorsqu'il fut face à moi, j'eus le temps de froncer les sourcils de confusion qu'il me captura par la taille puis pressa ses lèvres sur les miennes. Je sentis un rebond brusque dans ma poitrine quand celui-ci me prit au dépourvu et caressa mes lèvres entrouvertes avec les siennes. Je restai raide contre lui, mes mains tremblantes et inutiles pendant qu'il enroulait sereinement ses bras autour de mes hanches pour me soulever, manifestement sûr de lui. Je vins immédiatement enrouler mes jambes autour de ses hanches pendant qu'il me posait sur la table. Mes mains vinrent prendre son visage en coupe pour accepter plus aisément le mouvement de ses lèvres alors qu'il tenait le bas de mes cuisses.

Au moment où il mit fin à notre échange, mes yeux le dévisagèrent et il se sépara de moi pour glousser exagérément.

« Je voulais juste voir si ça me faisait toujours le même effet. » Murmura t-il.

« Alors ? » Je m'humectai les lèvres, soucieuse.

« Ce n'est plus le cas. » Il se permit d'ajouter sous ma mine dépitée.

« Quoi ? » Je fronçai les sourcils en croisant les bras sur la poitrine.

Il réfléchit un instant avant de se pencher.

« Juste pour être sûr, »

Dès que ses lèvres frôlèrent les miennes, il me vola un rapide baiser. Son action me fit écarquiller brusquement les yeux.

« Mh, nan. » Jugea t-il lorsqu'il se recula.

Inconsciemment, sa remarque me fit arquer un sourire pendant qu'il s'éloignait progressivement de moi.

« Admets que ça t'as plu. » Dis-je en restant assise sur la table pendant qu'il entreprenait son chemin jusqu'au couloir.

« Jamais. » Il riposta lorsqu'il fut hors de ma vue.

J'étais cependant certaine que ça lui avait plu.

•••

« Dis lui de laisser cette petite fille tranquille. » Plaignis-je.

Depuis que nous étions arrivés à la plaine de jeux en ce samedi, Timothy passait son temps à lever la jupe d'une petite fille et à écraser ses biscuits dans ses cheveux, sous les lamentations de sa mère.

« Je vois pas pourquoi je devrais faire ça. Mon bébé s'amuse et quand mon bébé s'amuse, personne n'est en droit de déranger mon bébé. » Déclara Calum, alors que les regards fourrés de sous-entendus des nombreux parents nous étaient, pour la majorité, portés.

« Quoi ? Y a un soucis ? » Demanda Calum en s'adressant hostilement à la mère de la petite fille en question.

« Votre fils lève la jupe de ma fille, je trouve ça un peu inconvenable à cet âge... » Dit-elle et tandis que je m'apprêtais à lui dresser une liste d'excuses, Calum me devança:

« T'avais qu'à lui foutre un putain de froc si ça te plaît pas. »

« Calum... » Blâmai-je doucement derrière lui.

La femme se contenta de nous fusiller du regard avant d'élever la voix en saisissant la main de sa petite fille:

« Caroline, on rentre. Les gens sont mauvais par ici. »

« Qu'est ce qui a ? » Demanda t-il en se tournant vers moi.

« Ramène le petit ici. Cette femme a raison, il n'est pas correct... » Soufflai-je.

« Bien... » Soupira Calum.

Je me sentais en paix et reposée quand Calum s'écria:

« Tête de bite ! Au pied !! »

Enterrez moi dans ce bac à sable, doux jésus.

« Bite !! » Répondit le bébé alors que je cachais mon visage derrière mes cheveux.

Et à l'évidence, il ne se fit pas prier avant de recevoir les regards déplaisants des personnes placées autour du parc.

« On ferait mieux de rentrer... Cette famille m'a déjà assez embarrassé... » Soufflai-je.

« Typiquement toi; Toujours entrain d'exagérer. » Rit Calum en saisissant le bébé sous les aisselles pour le caler contre son torse.

« J'espère que tu te tiendras mieux pour l'anniversaire de Timothy. » Dis-je alors qu'il souriait de toutes ses dents.

« Tu peux me faire confiance. »

« J'espère. Pas de "tête de bite", okay ?»

« Ouais. » Marmonna t-il.

« Quel genre de parents sommes nous quand même... » Questionnai-je.

« Les parents les plus géniaux du monde, Dolly. »

•••

Ces derniers jours, un miracle nous avait frappé –moi et Calum–. Nous nous détestions un peu moins qu'avant. Je pense qu'à force de nous voir, nous avions commencé à nous supporter.

C'est d'ailleurs grâce à ce miracle d'origine inconnue que nous nous étions retrouvés en pyjamas l'un à côté de l'autre sur le canapé, Le Journal de Bridget Jones qui tournait sur l'écran plat.

« Elle aurait dû rester avec Hugh Grant. » Annonça Calum.

Je vous mentirais si je vous disais que mes yeux n'étaient pas concentrés sur le torse de Calum. Il prétextait ne pas avoir de haut de pyjama mais je reprochais plutôt en lui l'envie de me provoquer en ne portant qu'un vulgaire bas de pyjama gris.

« Hugh Grant est un con. » Ricanai-je en faisant mine de porter intérêt au générique de fin.

« Hugh Grant est canon. » Défendit-il en se donnant appuie contre l'accoudoir.

« Sors avec lui. »

« Sans façon mais je retiens ta proposition pour quand je serais assez désespéré. »

« Tu l'es déjà. Quoique, où sont passées ces nombreuses piñatas artisanales humaines qui passaient la porte tous les jours ? »

« Je m'en suis lassé. » Fit Calum en haussant les épaules. « Avec elles, c'est toujours pareil. Elles te montent pendant 30 minutes puis elles partent au bout d'un orgasme. Je me sens comme un open-bar. »

« Ce n'est un mystère pour personne. Enfin, je veux dire, regarde les. Ma mère me disait souvent que tous les hommes sans exception finissaient leur vie avec la fille bien, même si ils s'étaient bien amusés avec la fille libre-accès. »

« Je ne sais pas... J'étais bien prêt à finir le restant de mes jours avec Jane qui, je dois l'avouer, était plutôt libre d'accès. » Rit Calum.

« Et maintenant ? Tu es tout seul. » Je souris alors qu'il secouait la tête.

« Je ne suis pas seul. »

« Si, tu l'es. »

« Non. » Il enroula son bras autour de ma taille, m'amenant à gigoter inconfortablement. « Je t'ai toi, même si tu restes insupportable. »

Dès que je voulus lui adresser un mot de plus, la sonnette tinta et Calum s'empressa de dénouer son bras de mes hanches pour bondir jusqu'au seuil.

« Tu as invité quelqu'un ? » Demanda Calum.

« Non, il ne me semble pas. » Répondis-je sincèrement en venant le rejoindre, les sourcils froncés.

Et si il s'agissait des parents de Calum ? Croyez moi, leur compagnie est loin de m'être désagréable, c'est juste que je ne suis pas une adepte de conflits conjugaux à table.

Mais lorsque Calum ouvrit la porte, ce fut devant nous que se dressa trois visages familiers.

Familiers, c'est le cas de le dire.
Il s'agissait en fait de Amy, Luke et Michael.

« Qu'est ce que vous faites là ? » Questionna Calum, la mine blanchâtre.

« L'anniversaire de Timothy ! Qu'est ce que vous faites encore dans vos pyjamas ? » Rit Amy, comme si c'était évident.

Je fronçais les sourcils.

« Comment- »

« Le dimanche 18 mai. Tu l'as dit toi même dans ton sms. » Remarqua Luke avec son téléphone tendu vers moi.

Quand je pus enfin lire ce que disait mon sms, je me redressai légèrement avant de chuchoter à l'ombre des regards:

« Calum. »

« Quoi ? » Souffla le concerné en se penchant vers moi.

« Je me suis trompée dans la date d'anniversaire de Timothy. » Je déglutis alors que je voyais déjà son regard changer.

« La fête n'est pas aujourd'hui. »

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