52. Alone Together

NDA: Vous trouvez que ça va trop vite entre Cal et Dolly ? Le truc c'est que j'ai eu une envie soudaine de les rapprocher... Et comme avant-hier, j'ai écrit le chapitre 51 à 3h du matin, j'avais peur que ce soit trop niais ou trop rapide entre eux...

Dites moi tout !

NDA2: J'ai eu la géniale idée de boire deux grands verres de Sangria au restaurant avec mes parents avant d'écrire et comme je bois jamais, je tiens mal l'alcool... DU COUP LA PREMIÈRE SCÈNE DU CHAPITRE JE L'AI ÉCRITE EN ÉTANT UN PEU PÉTÉE ET MES PARENTS SE SONT FOUTUS DE MOI PARCE QUE JE RIGOLAIS BEAUCOUP ET QUE JE CHANTAIS LES CHANSONS DE WHAM!

Lama.Xx
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Si Dieu devrait me décerner l'Oscar du plus gros défaut du monde; Il récompenserait probablement le fait que je ne sais jamais exactement ce que je veux.

Je ne l'aimais pas mais je l'embrassais.

Ses lèvres étaient sur les miennes, mes mains prenaient son visage en coupe et je ne savais même pas quoi faire à part sentir et entendre mon coeur accélérer la cadence dans ma poitrine.

Lorsque ses lèvres quittèrent les miennes, j'ouvris grandement les yeux et me reculai légèrement sans cesser de zieuter Calum comme si il venait d'une autre planète.

Le plus effrayant dans cette histoire n'était même pas que j'avais embrassé Calum Hood ou que j'avais aimé ça, mais plutôt qu'il m'avait rendu mon baiser.

« Je suis désolée !! » M'écriai-je en sautant précipitamment hors de la baignoire.

Je ne pouvais pas l'embrasser. C'était inconcevable.

Et maintenant, voilà que je devenais nerveuse pour un mec qui n'en valait pas même la peine et qui avait juste trop bu.

Calum fronça les sourcils en me voyant m'éloigner de lui et s'extirpa à son tour de la baignoire.

« Il y a un soucis ? » Demanda t-il en s'approchant de moi, ses yeux chocolats qui baignaient dans la confusion.

C'était mign-

Non.

Ça ne peut pas arriver, pas maintenant, pas aujourd'hui ni demain.

« Non, rien du tout !! » M'affolai-je en reculant. Je ris nerveusement avant de me prendre le bord de l'évier par pure maladresse.

Je poussai un gémissement de douleur en tentant de cacher mes joues rouges derrière mes cheveux de la même couleur, sous le regard amusé de Calum. Doucement, je murmurai d'une voix légère:

« Dé-désolée pour l'évier... Et hum... Pour tout ? Enfin, si tu vois ce que je veux dire ! Euh... Ouais, bien sûr que tu vois ce que veux dire... Hum... Voilà ? »

« Et bien... » Calum prit appui sur le bord de la baignoire en souriant fièrement. « Je te rend nerveuse. »

« Oh, euh... Non. » Je fronçai les sourcils en massant ma hanche heurtée.

« Je t'assure que si. »

« Je t'assure que non. »

« Si. »

« Non. » Je déglutis.

« Si. »

« Bye ! » Lâchai-je avant de m'apprêter à ouvrir la porte.

« Dolly ! » M'interpella Calum en se redressant, ce qui me fit me stopper net en pleine action.

« Laisse moi tranquille quelques instants, je dois remettre mes idées en place, okay ? » Dis-je entre deux respirations hâtées.

« C'est toi qui m'a embrassé. » Dit-il en capturant mon avant-bras dans sa grande main. Automatiquement, mes yeux se posèrent curieusement sur ses doigts qui m'agrippaient.

D'un geste, il m'attira vers lui en m'entraînant par le bras et je finis projetée contre son torse ferme. J'exhalai un petit couinement avant de me retenir au col de son t-shirt.

« Tu aurais dû me rejeter comme tu as l'habitude de le faire. » Dis-je en l'observant me faire reculer vers la porte contre laquelle il me fit prendre appui.

« Je n'en avais pas envie. » Il esquissa un sourire narquois alors que restais raide, entre la porte de la salle de bains et son torse.

« Oh-Et bien... Hum... Ok. » Balbutiai-je, totalement confuse.

Et alors qu'il se courbait pour pencher son visage dans le but de, je suppose, m'embrasser une nouvelle fois, je pivotai brusquement la tête et ses lèvres s'échouèrent sur ma joue.

Après cela, je fermai fortement les paupières en espérant qu'en ouvrant les yeux, Calum ne serait pas en colère.

Mais malheureusement, ce n'est pas du tout ce qui se déroula.

« Je cerne le genre, » Il poussa un gloussement malveillant tandis que mes paupières s'ouvraient doucement. « Tu m'embrasses puis tu me repousses. »

« Calum, je suis désolée... »

« Uh non, tu ne l'es pas. »

« Je le suis vraiment. »

« Arrête, tu vas me faire pleurer. » Calum roula des yeux et je posai calmement mes orbes sur lui.

Calum roulait tout le temps des yeux.

Je trouvais dommage qu'il utilise ses jolies yeux chocolats pour se donner une allure froide comme je trouvais également dommage qu'il utilise sa mâchoire si carrée et dessinée pour durcir son visage lorsqu'il était énervé contre moi, –c'est-à-dire constamment–. Il avait le don de se rendre immature et vilain quand il le voulait.

Mais aujourd'hui, son visage était différent.

Ses épais cheveux en désordre encombraient joliment son regard comblé de confusion alors que ses lèvres boudeuses étaient entrouvertes et qu'il luttait pour ne pas se mettre en colère. Lorsque mes yeux se posèrent sur sa bouche, je respirai une large bouffée d'air avant de lâcher:

« Embrasse moi. »

« Quoi ? » Il fronça les sourcils alors que je regrettais mes paroles d'avance.

« Je t'ai juste demander de m'embrasser. » Murmurai-je, mes joues qui s'empourpraient malgré l'assurance que je tentai de refléter.

Il n'en a pas fallut plus pour que ses lèvres capturent les miennes et que ses mains se hissent sur mes hanches pour les comprimer. Nos lèvres s'étreignaient en mouvant avec légèreté, me permettant de ressentir chaque sensation qu'il parvenait à me transmettre. Calum me pressa un peu plus contre la porte alors que je nouais mes mains dans sa nuque.

« D-Dolly... » Il gémit d'une voix rauque lorsque ses lèvres quittèrent lentement les miennes et qu'il me repoussa brusquement.

« Calum ? » Je pinçai mes lèvres tandis qu'il s'éloignait de moi.

« Je crois que- »

Il eut le temps de finir sa phrase qu'il s'agenouilla devant la cuvette des toilettes dans la hâte.

Qu'est ce que-

Puis, devant ma moue rebutée et mes yeux confus, il s'était mis à vomir.

Oh mon dieu.

« Euh... Plus de bisous pour ce soir je crois. » Soufflai-je.

Et alors que je pensais qu'il en avait finit, je ne tardai pas à entendre ce qui semblait être des ronflements.

Calum s'était endormit profondément, agenouillée sur le carrelage.

Il s'était endormit.
Il s'était putain d'endormit.
Dites moi que je rêve ?

« Oh, » Je me frottai le front, exaspérée. « C'est pas vrai... »

Qu'est ce que je pouvais faire ?

« Bon... » Je l'ai contemplé quelques instants.

Et pour ne pas le laisser dormir sur cette toilette plus longtemps, je l'ai saisit sous les aisselles puis j'ai traîné son lourd corps de un mètre 80 –ou plus– hors de la salle de bains, tout en prenant soin d'haleter tant il était lourd et conséquent comparé à mon gabarit réduit.

Il a d'abord geignit dans son sommeil lorsque je l'ai déposé sur le parquet du couloir le temps de reprendre des forces pour la suite.

Ensuite, j'ai commencé à le faire glisser au sol en le tirant par les chevilles pendant quelques mètres, jusqu'à atteindre la porte de sa chambre.

Une fois que j'eus poussé la porte entrouverte avec mon épaule, je m'aventurai dans la chambre avec son cadavre endormit à ma suite.

À l'instant, je devais ressembler à un tueur en série qui s'amusait à dissimuler ses victimes mourantes.

C'est lorsque je fus confrontée à son lit que je grimaçai. Je jetai un coup d'œil à Calum puis au lit avant de soupirer longuement. Prise d'une motivation soudaine, je le repris à nouveau par les aisselles et grimpai sur son lit pour amener le haut de son buste sur le matelas. Tout en évitant de le réveiller, je descendus du lit pour porter ses longues jambes jusqu'à l'extrémité du lit et les déposer ainsi.

Lorsque son corps tout entier fut enfin allongé sur le matelas, j'hésitai un moment avant de me permettre de retirer ses Vans et de les planter au pied de son lit. Je déroulai ses chaussettes de chacun de ses pieds puis les lançai vulgairement en boule dans le bac à sale linge.

Il gémit quelque chose d'incompréhensible avant de secouer la tête, ce qui m'amena à soulever légèrement son crâne pour réajuster son oreiller et ajouter un second coussin.

Au moment où j'eus la certitude qu'il ne manquait de rien et que j'étais déjà trop timide que pour me permettre d'enlever son t-shirt et son pantalon, je respirai un long moment avant de me soulever et de m'approcher de la sortie.

Puis en observant son corps étendu, je murmurai:

« Tu n'es pas seul. » Avant d'éteindre la lumière et de m'enfuir en courant.

•••

Comme vous vous en doutez, nous n'en avions plus jamais reparlé. Calum, par ailleurs, n'osait plus me regarder dans les yeux depuis cet incident et avait recommencé à m'ignorer. Je n'avais rien relevé; il avait enfoncé sa langue dans ma gorge puis il avait vomit.

C'est tout ce qu'il y avait à retenir.

Cela étant dit, j'étais bien contente qu'il n'aborde pas le sujet. En réalité, Calum célibataire se trouvait être pire que Calum en couple.

Ces derniers jours, il s'était montré encore plus frustré sexuellement que d'habitude et amenait régulièrement une nouvelle conquête  –parfois deux quand c'était la récolte des bons procédés– à l'appartement avant que je ne rentre du boulot. Quand il ne couchait pas avec des filles, il allait à la salle de gym où il s'amusait à reluquer les jeunes femmes durant leur cours de yoga.

C'était tout un programme, c'était Calum célibataire.

« Il est tellement effronté ces derniers temps... La fois passée au Target, il bousculait volontairement les jeunes femmes qui empruntaient le même chemin que lui et les accostaient en leur promettant une nuit chaude pour se faire pardonner. Tout ça devant mon nez et celui de son fils, évidemment. » Je grognai de frustration en attendant que Shannon ait finit d'astiquer le comptoir.

« Il est intenable quand il n'a rien sous la dent, je l'ai toujours su. » La colorée haussa les épaules en continuant de faire briller le bar.

« Le pire dans tout ça, c'est que j'ai oublié mes clefs. Je n'ai pas envie que la personne qui m'ouvre soit encore une blonde squelettique aux seins anormalement généreux. » J'eus un frisson dans le dos tant j'étais rebutée à l'idée de voir une de ces nombreuses têtes de pétasse qui passaient régulièrement la porte avec des tenues aussi courtes que le nez de Voldemort.

« Ça ne va pas durer éternellement. Il va trouver quelqu'un plus vite que tu ne le crois. Ici, il fait exprès de traîner pour profiter un maximum des filles à sa portée, c'est tout. »

« J'espère que tu as raison. Sinon, je me chargerai moi-même de lui présenter quelques filles, histoire de le caser pour de bon. »

« Tu en connais ? » Demanda Shannon.

« Ça se trouve facilement. Si je me balade dans Victoria's Secret de long en large, je suis sûre que je trouverai le genre de pétasse qu'il aime. » Je me dégageai de mon tabouret au moment où la sonnette de l'entrée retentit et qu'un groupe d'étudiants s'aventura dans le café.

•••

« Oh, Calum... Je vais te tuer. » Grognai-je en appuyant maintes fois sur la sonnette, sans succès.

Au bout de quelques minutes, je brandis mon portable et composai son numéro.

« Où est ce que tu es ? » Hurlai-je lorsque Calum décrocha.

« Quoi ? » Répondit t-il, las.

« J'ai oublié mes clefs à l'appartement et tu ne daignes même pas m'ouvrir ! »

« Je ne suis pas à l'appartement. » Il soupira. « Je suis au parc, situé près du centre-ville. »

« J'arrive. »

« Non ! »

« Pourquoi donc ?! » Je demandai, agacée.

« Ne viens p- »

Je raccrochai et repartis déjà en sens inverse pour sortir de l'immeuble. Sans attendre plus longtemps, je me pressai jusqu'à atteindre ma Fiat.

Que fabriquait t-il encore ?

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