48. "D*ck !"

NDA: Je dédis ce chapitre à InesStiernet pour son anniversaire !

NDA2: Timothy en média :) Regardez moi cette bouille tho

NDA3: Chapitre qui sert à rien ok lolz

Lama.Xx
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Les parents de Calum avaient quitté l'appartement juste après que Joy ait pu nous dévoiler ce qu'elle avait sur le coeur. J'étais touchée par sa déclaration, à vrai dire.

Plus tard dans la soirée, au moment où je me retrouvai seule avec Calum dans le salon, je déglutis en m'installant dans le canapé.

« Je t'avais bien dit de me faire confiance. » Dit Calum en appuyant son dos contre la porte.

Pour seul réponse, je me contentai de m'enfoncer plus profondément dans le sofa en croisant les bras. J'étais encore en colère à propos de ce qu'il m'avait dit. Il avait "merdé" en ayant un bébé avec moi, après tout.

« Dolly ? » Il roula des yeux.

En voyant que je gardais le silence, il riposta d'un rire sonnant faux tout en se redressant de sa position.

« Tu comptes réellement m'en vouloir pour ça ? »

« Ça ? » Je ris. « Je suis juste fatiguée de t'entendre parler en l'air. Tu n'assumes déjà plus tes propos la seconde d'après et je déteste ça. Tu te souviens de ce que tu m'as balancé le dernier soir à Bali ? De ce que tu m'as fait enduré ? »

Suite à cela, Calum s'amena à mes côtés et se laissa tomber à ma droite dans le canapé. Il poussa un soupir en passant un bras autour de mes épaules puis murmura:

« Tu n'as pas pensé à la possibilité qui fait de toi une sensible pisseuse aux allures guindées ? »

Vexée, je m'empressai de rétorquer:

« Tu n'as pas pensé à la possibilité qui fait de toi un fieffé cocu aux manières crues et répugnantes ? »

Sur mes mots, Calum se contenta de sourire en coin en fixant le bout de ses converses, visiblement blessé dans son amour propre. Doucement, il s'humidifia les lèvres puis fit glisser son bras jusqu'à le ramener le long de son corps.

« Je suis peut être fait pour être un éternel cocu. Tu sais, j'ai le sentiment que je n'arriverai jamais à quitter Jane et que je suis condamné à l'aimer et à la partager avec mon meilleur ami. C'est dégueulasse. Mais ma vie est dégueulasse et mes conditions de vie en sont ainsi. » Il soupira en passant une main dans ses cheveux alors que je demeurais silencieuse.

« Personne ne mérite de partager la personne qu'il aime. Pas même toi. La quitter n'est pourtant pas si difficile quand on sait qu'on peut trouver tellement mieux ailleurs. » Expliquai-je de mon ton le plus calme.

« C'est peut être pour ça que je ne te confie jamais rien, Dolly. » Fit Calum en passant sa langue sur ses dents d'agacement. « Tu ne comprends jamais rien. Tu ne comprends pas que si je laisse tomber Jane, il ne me reste plus personne. Plus personne. Je veux plus être seul. Je veux avoir une petite amie à câliner de temps en temps. » Il soupira de désespérance. « Une personne sur 7 milliards qui a choisit de m'aimer moi et pas un autre. »

« Tu ne seras jamais seul, Calum. Timothy est là. Puis, rien que dans ton travail, tu rencontres des tonnes des filles. Je suis sûre que tu finiras pas trouver mieux. »

« Ouais. Un travail où je ne sers qu'à servir ma bite à des filles affamées. J'avais une autre vision de seul, merci. » Il pesta en se levant du sofa.

J'eus le temps de froncer les sourcils qu'il était partit se réfugier dans sa chambre, en colère.

Ce garçon était définitivement très confus.

•••

« Jidéon le Cornichon aime les fraises ! Sais-tu où Hugette la courgette pourrait en trouver pour son déjeuner de l'amitié ? » Émit la télévision sous mes yeux blasés.

Je vous l'accorde, ce dessin animé était débile.

Mais il était également la seule chose qui maintenait Timothy calme pendant que je passais l'aspirateur pour ramasser les morceaux de biscuit qu'il avait laissé tomber.

« Ama !! » S'écria Timothy en rejetant ses bras dans ma direction pour que je le prenne dans mes bras, depuis son parc.

Ama signifiait en fait "maman" dans son langage de bambin mais il ne savait pas encore bien assembler ses syllabes que pour former de réels mots.

« Non, Tim. » Grognai-je, trop prise dans mon ménage.

« Amaaaaaa ! » Il hurla et se mit à pousser des sanglots effroyables en laissant son visage prendre une teinte rouge.

« J'ai dis non ! » Rétorquai-je.

Il fallait bien un peu de poigne pour qu'il ne pense pas non plus qu'il est le roi de cette maison.

J'ai lu ça dans un magazine.

« Ama !! Amaaaaa ! » S'écria de plus bel le bébé.

Au moment où j'allais me retourner sur Timothy pour le gronder, ses sanglots s'atténuèrent.

Pour cause,

Calum l'avait prit dans les bras.

« Tu vas en faire un enfant capricieux à cette allure, Calum. » Dis-je en rangeant l'aspirateur.

« Et devine quoi ? » Il poussa un rire amer. « Je m'en branle. Timothy sera ce qu'il voudra être. »

« Sûrement pas stripteaseur. »

« Et si il aime vivre comme ça ? En tant que stripteaseur ? »

« Stripteaseur est un métier malsain. Tu es bien placé pour le savoir. »

« Hum... Plutôt bien placé pour te dire que l'ambiance n'est pas si mal, que les meufs sont bonnes et que, contrairement aux clichés que tu t'infliges, je ne me déhanche pas en string rose bonbon. »

« C'est sûr que l'ambiance n'est pas si mal. Tu t'en tapes combien par jour ? » Je poussai un grognement irrité.

« Je suis stripteaseur, pas gigolo. » Il répondit.

« C'est tout comme. »

« Penses ce que tu veux, Dolly. Je m'en branlerai toujours autant. »

« Charmant. » Souris-je.

« Ouais, bah fig- »

Calum fut interrompu par les pleurs du bébé, qui hurlait comme précédemment.

« Et c'est repartit... » Grognai-je.

« Son anneau de dentition ! » S'exclama Calum.

Au moment où il lui tendit son anneau, le bambin hurla à nouveau puis fit valser l'objet d'un mouvement de main brusque.

« Son biberon ! » Tentai-je.

Encore une fois, mon essai fut rejeté au moment où le biberon fut expulsé d'entre ses lèvres pour terminer son trajectoire sur le parquet.

Finalement, Calum changea la chaîne de télévision et Timothy se calma enfin. Seulement, lorsque nous avions voulu quitter le salon, Timothy s'était remis à pleurer.

Ce qui nous avait, au final, amené à nous installer tous les trois dans le canapé pour regarder un film en compagnie du bébé. Calum s'installa à côté de moi sur le canapé avec la télécommande en main tandis que de mon côté, j'avais Timothy sur les genoux.

« Projet X ? » Demanda Calum.

« Tu crois qu'on peut regarder ça avec un bébé ? » Demandai-je.

« Ouais, bien-sûr. » Assura t-il, visiblement sûr de lui.

•••

« Qu'est ce que tu n'as pas compris dans "Tu crois qu'on peut regarder ça avec un bébé?" ? » Demandai-je au moment où l'actrice ôta son soutien gorge.

« Et qu'est ce que tu n'as pas compris dans le titre "Projet X" ? » Répondit Calum en prenant une gorgée de sa bouteille de bière, visiblement captivé par la scène osée.

« Timothy ne peut pas regarder ça ! »

« Et pourquoi pas ? » Il réfléchit quelques instants « Et puis, merde, pourquoi ce nom ? »

« Quoi ? »

« Timothy, pourquoi tu as choisit ce nom ? C'est laid à en crever. »

« Pardon ? » Je fronçai les sourcils. « Et bien, mon grand père s'appelait Timothé et j'ai voulu en quelque sorte lui rendre hommage. Il n'y a pas de mal à ça ! »

« Ton grand père aurait dû s'appeler autrement. Regarde les répercutions que ça a sur notre fils. »

« Tu l'aurais appelé comment, toi ? »

« Je l'aurais appelé Deadpool. » Annonça Calum.

J'éclatai de rire.

Enfin, jusqu'à ce que je constate que Calum était en fait parfaitement sérieux.

« Oh, tu es sérieux ? » Je déglutis.

« Bah... Ouais. »

« Deadpool... » Je grimaçai. « Comme, euh, le héros Marvel ? »

« Mh... » Acquiesça Calum.

« C'est une blague ? »

« Non. » Il haussa les épaules en prenant une nouvelle gorgée de sa bouteille.

« Je suis bien heureuse que tu n'aie pas pu choisir son prénom. » Glissai-je.

« Deadpool est mieux que Timothy. »

« Évidemment... Dans ce cas, tes parents t'auraient appelé Gollum. » Je roulai des yeux.

« Ça fait rien, j'aime bien Le Seigneur Des Anneaux. »

« Et bien, mets donc ça et change ce film inapproprié. »

« C'est quand même toi qui a accepté ma proposition. »

« Oh... » Je gémis. « Excuse moi de "te faire confiance". C'est quand même toi qui a insisté là dessus. » Je roulai des yeux en piochant un chips au paprika dans le bol posé sur la table basse.

« Oui mais pas dans le contexte de la bite. La bite passe avant les bébés et la confiance. » Remarqua Calum, en jetant un coup d'œil aux ébats chauds qui se déroulaient devant nos yeux.

« La bite sert surtout à la procréation des bébés donc, comment peux tu dire ça ? » Murmurai-je en avalant mon chips.

« Hum... » Il fit pause puis détourna la tête de la télévision pour me regarder. « Et bien... »

Je souris, fière de moi.

« Tu as perdu ta langue ? » Minaudai-je. « Ou bien... Tu as perdu ta bite ? » J'éclatais de rire sous l'expression agacée mais amusée de Calum.

« Elle est encore bien présente ma bite. » Glissa t-il. « Si t'as envie d'en avoir la preuve... » C'est avec un clin d'œil écœurant qu'il hissa son bras autour de mes hanches pour me rapprocher d'autant plus de lui, gagnant mes yeux écarquillés. Le bébé, lui, en profita pour escalader les genoux de son père.

« Oh mon dieu... » Je ris nerveusement. « Je ne veux pas voir ta bite, désolée. »

« Qu'est ce que tu as contre ma bite ? » Demanda Calum en capturant Timothy contre son torse, son second bras qui restait toujours posé sur mes hanches.

« Je n'ai rien contre ta bi- »

« Bite ! »

Un silence s'intercala au moment même où ce mot retentit.

Attendez deux petites minutes...

Ce mot ne provenait ni de moi, ni de Calum.

Il provenait donc de...

Timothy ?!

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