45. Kalm Before The Storm
NDA: Je vous poste un nouveau chapitre pour fêter les vacances et pour vous remercier de tous vos commentaires et de votre soutien constant :) Je n'y arriverai jamais sans vous !
NDA2: J'en vois plein qui demandent à ce que je fasse des scènes d'action pour le tome 2 du genre, explosion, meurtre, drame, etc...
Hum... EST CE QUE VOUS ME VOYEZ ÉCRIRE ÇA ? JE GALÈRE DÉJÀ POUR LES SCÈNES DE SEXE :(
Puis... DOLLY LA COINCÉE VERSION JAMES BOND ÇA VA ÊTRE CHELOU 😂
NDA3: J'ai transmis les photos de mon ordi sur mon téléphone et y a eu un bug qui fait que j'ai toutes les photos de profil de mes lectrices de SOS Daddy sur mon téléphone... CHELOU, RIGHT ?
BREF,
Lama.Xx qui vous aime TOUTES !!
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« J'ai su que j'allais finir avec Andrew au moment même où nos regards se sont croisés. C'était lors de notre voyage au Bahamas, il faisait extrêmement chaud et cette bonne vieille Monica transpirait des fesses. Enfin bref- »
Liz était entrain de nous réciter son histoire d'amour avec le père de Luke depuis que nous étions entrés dans cette voiture. Mais honnêtement, j'étais bien trop exténuée que pour y prendre vraiment attention. À la place, je me contentai de fixer les lumières de la ville par la fenêtre.
Il faisait bientôt noir et seuls les faibles néons qui ornaient les façades des magasins ou des restaurants éclairaient les rues et se démarquaient de la ville éteinte. Un sourire me gagna lorsque je vis le Buzzin se profiler au loin avec une enseigne similaire au logo de nos t-shirts imposés.
« [...] C'est d'ailleurs dans cette même tente que Lukey a été conçu ! À l'époque, j'étais rarement la première à me faire huiler la machine et Andy savait comment s'y prendre avec les femmes alors- »
« Maman !! » Gronda Luke en fronçant les sourcils pour ensuite s'enfoncer dans son siège avec ses bras croisés.
« Je suis sûr que Calum adorerait connaître la suite de cette histoire ! » Liz paraissait vexée.
« Calum, as-tu envie de savoir comment la machine de ma mère a été huilée ?! »
« Et bien- » Calum voulu glisser quelque chose mais Luke ne tarda pas à le devancer.
« Tu vois ! Personne n'a pas envie de s'imaginer mon père en caleçon dans une tente ! »
« Ah, on y est ! » S'exclama Liz en percevant notre bloc se dresser face à nous.
« Encore une grand merci ! » Dis-je à l'intention de Liz.
« C'est tout naturel, les enfants ! Bon retour. » Cette dernière me rendit un sourire tandis que je sortais le maxicosi où s'était endormit Timothy et que Calum tractait nos valises.
On aurait dit le portrait d'une famille qui rentrait de voyage, réellement.
« Prenons l'ascenseur. Je suis exténué et j'ai juste envie de m'effondrer dans mon lit devant un porno. » Calum soupira de frustration en entrant dans la cage de l'ascenseur au moment où les portes s'ouvrirent. Je me contentai de lui emboîter le pas.
« Tu as une petite amie et tu continues de regarder des porno. C'est répugnant. » Dis-je en appuyant sur le bouton de notre étage.
« Désolé mais des lesbiennes c'est plus excitant qu'une meuf qui se fait monter par mon meilleur ami tous les soirs. » Calum passa sa langue sur ses dents d'agacement alors que je me contentai d'une moue écœurée.
« Vous êtes tous les mêmes, vous les hommes. »
« Vous n'êtes pas mieux, vous les femmes. On vous donne pas votre partie de jambes en l'air quotidienne et ça devient immédiatement un prétexte pour nous tromper. »
« Nous sommes pas toutes comme Jane. » Je haussai les épaules au moment où les portes s'ouvrirent et qu'on pénétra dans le couloir.
« Tu ne seras jamais aussi bien foutue qu'elle, c'est clair. » Il ricana en enfonçant sa clef dans la serrure, pivotant jusqu'à déverrouiller la porte.
« Comme si je m'en souciais. » Soupirai-je en pénétrant dans le hall, partant déposer le maxicosi sur le canapé. Je décrochai les attaches du bébé dans son siège du plus délicatement possible, dans le but qu'il ne se réveille pas.
Peine perdue.
Il se mit à pleurer en poussant des hurlements atrocement perçants.
•••
« Chuuuut... » Soufflai-je en caressant sa petite joue basanée pour que le bébé puisse se calmer.
« Dolly, ça ne sert à rien. » Calum enfonça son visage dans ses mains abîmées tout en gémissant de frustration.
« Tu es tellement pessimiste. »
« On l'a nourrit, on l'a changé, et maintenant qu'on le met dans son berceau, il pleure ! »
« Je vais le prendre dans mes bras alors. » J'haussai les épaules en me penchant dans le lit de Timothy pour l'attraper et le soulever.
Au moment où le bambin se posa délicatement contre ma poitrine, ses sanglots se firent plus silencieux et il nicha sa tête dans mon cou.
Calum se contenta de s'appuyer contre le mur avec les bras croisés et le regard posé sur moi.
Alors que je vacillais d'un pied à l'autre pour le calmer, mes yeux rencontrèrent ceux de Calum et il se redressa lentement pour s'approcher de moi. Ses lèvres s'entrouvrirent comme si il cherchait à reprendre sa respiration.
Et doucement, il vint envelopper ses bras autour de moi tandis que je retenais le bébé contre mon torse.
Attendez.
Quoi ?
« Calum, qu'est ce que tu fais ? » Soufflai-je, d'autant plus troublée au moment où il posa son front contre le mien, retenant le bébé entre nos corps entrelacés.
« Dolly ? » Murmura t-il, ce qui eut don de me raidir net.
« O-Oui ? » Marmonnai-je.
« On est une famille, n'est-ce-pas ? » Son ton s'était adoucit.
Au moment où il expira sa dernière syllabe, ses lèvres charnues se pincèrent avec perplexité.
Je déglutis nerveusement.
« Oui, Calum. On est une famille. »
•••
« Putain ! » Grognai-je au moment où mes œufs se décomposèrent dans ma poêle.
Il ne manquait plus que ça.
Mon ex petit ami m'avait largué avant hier et encore cette nuit, Timothy m'avait réveillé non pas moins de 4 fois. J'étais tellement épuisée que j'avais finit par m'endormir au pied de son berceau et que, comme si je n'étais pas assez bouleversée, je m'étais surprise à rêver d'Ashton totalement nu dans mon lit avec une pancarte "Ne pas toucher" entre les jambes.
Voilà ce qui faisait que cette journée allait être pitoyable.
Et alors que je venais de me servir un déjeuner en étant vêtue de mon pyjama mouton et que mes cheveux créaient une atroce silhouette volumineuse sur ma tête, j'entendis sonner et mes yeux se posèrent curieusement sur la porte d'entrée.
Je baillai en dégageant Timothy de sa chaise haute et me dirigeai vers le seuil avec ce dernier dans les bras.
Au moment où j'ouvris, mes yeux choyèrent sur des visages qui m'étaient totalement inconnus.
Ici, devant ma porte, se dressaient deux personnes paraissant âgés et importants. La femme avait un collier en perles qui ornait son tailleur et ses cheveux étaient coiffés en brosse. Elle était assez élégante. L'homme, lui, avait de courts cheveux gris qui décoraient son crâne. Un costard tiré à 4 épingles vêtait son corps rond.
« Bonjour. » La dame fronça les sourcils en posant ses yeux chocolats sur moi puis sur Timothy, comme si elle tentait de deviner qui nous étions.
« Bonjour ! Puis-je vous aider ? » Je forçais un sourire, intimidée.
« Je suis là !! » Calum arriva en accourant jusqu'à l'entrée tout en enfilant son t-shirt blanc à la dernière minute. Ses cheveux étaient en bataille et sa voix était encore un peu railleuse de sa nuit.
« Calum, qui est cette jeune femme ? » Demanda l'homme en me désignant.
« Oh, je suis- »
« La femme de ménage !! » S'empressa de me couper Calum.
Hein ?
J'écarquillai les yeux en posant le regard sur Calum, peu assurée. Il me répondit d'un rictus forcé que je ne pu m'empêcher de gratifier d'un froncement de sourcils.
« Dolly, » Calum se gratta la nuque. « Je te présente mes parents. »
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