Chapitre 2 : arrivée au camp
Il est 6h du mat' et mon réveille sonne. J'appuie dessus pour le faire taire , en vain. Je finis par me lever et l'éteindre. Je suis éclatée!
Le stresse m'a totalement empêché de dormir. Enfaite j'ai passé la nuit sur mon ordinateur à regarder des reportages sur l'armée , pour me rassurer , ce qui a lamentablement échoué et m'a encore plus stressée qu'autre chose. Aujourd'hui je vais intégrer l'école de l'armée de terre française . J'ai réussis a passer les sélections sans trop de difficultés malgré ma taille. En effet je mesure à peine 1,60m mais je suis quand même arrivée dans les premières du classements. Plus tard j'aimerais intégrer les forces spéciales , mais pour l'instant je veux être qu'un simple soldat. Wah ! Stylé ! Militaire a 18ans . J'en ai toujours rêvé et j'ai toujours été convaincue que c'était ma vocation. Enfaite je fêterai mes 18 ans au camp car mon anniversaire est le 29 décembre. Je suis pleine d'excitation en pensant que dans 3h mon rêve se concrétisera . Je fais mon lit en vitesse sans vraiment faire attention a la couette que j'ai replacée à l'envers. J'enfile mon jeans taille haute avec un débardeur noir . J'attache mes cheveux châtains en un chignon bâclée avec des mèches le long de mon visage. En me regardant dans le miroir je m'imagine déjà dans mon futur uniforme. Une fois prête , je dévale les escaliers et rejoins ma mère dans la cuisine qui avait préparé le petit déjeuner. Quand elle m'aperçoit , elle prend délicatement mon visage entre ses mains et m'embrasse sur le front. Elle ne retient pas ses larmes et me dit: « je suis si fière de toi ma fille,tu ressembles tellement à ton père ». Réussit-elle a dire entre deux sanglots. Je la pris dans mes bras et l'embrassai sur la joue en signe d'affection. Elle va me manquer quand je serais là-bas mais je sais que je la retrouverais bien vite. J'aurais tant aimé que mon père soit là pour me voir et me féliciter . Voir ce que ça petite fille est devenue . Il est mort quand j'avais 11ans. C'était un militaire lui aussi, dans la marine. Son bateau fut percuté par un missile sous marin . Mais je pense que c'est grâce à lui que j'en suis là. Il m'a donné la force d'accomplir mon rêve. Ça fait un peu cliché je sais mais c la réalité de ce que je pense. Bon reprenons . Après avoir engloutit une tartine à toute vitesse , je cours dans l'entrée récupérer mon sac et dis une dernière fois au revoir à ma mère. J'arrive à attraper mon BUS à la dernière minute et il m'emmène jusqu'à la gare. J'avais environ 2h de train alors je m'assois dans une rangée avec 2 places . Soudain , juste avant le départ , une jeune fille essoufflée s'approche de moi et me demande si la place à côté de moi est libre. Je lui répond à l'affirmatif. Elle est blonde, cheveux au carré . Elle a l'air d'avoir mon âge ou peut-être un an de plus. Elle s'assoit à côté de moi. Nous commençons à discuter. Elle s'appelle Gabrielle et elle a 18 ans . Et je fus surprise d'apprendre qu'elle entrais dans la même école que moi . Nous passâmes le trajet à parler de nos inquiétudes sur l'école , de nos ambitions etc. Elle , elle rêve de devenir ingénieur officier. Elle m'impressionne en parlant de 17 en maths au BAC . Je suis sur qu'elle va réussir . Il est environ 9h30 lorsque le train arrive à la gare. Gabrielle et moi descendons du train et nous pressons de rejoindre la sortie de la gare. A la sortie se trouve une quinzaine de jeunes gens. J'arrive à entrevoir deux militaires devant eux. Je comprend alors que c'est le reste de mon groupe. Gabrielle et moi restâmes alors avec le groupe. Nous arrivons à remarquer qu'il y a une grande majorité d'homme et seulement 6 femmes. Une fois le dernier élève arrivé , les militaires se mirent à nous regarder ardemment. Puis d'un seule coup , l'un d'eux se mit à nous hurler dessus pour qu'on se presse de monter dans le car qui nous emmènera jusqu'au camp. Tous terrorisés , nous courons machinalement pour monter dans le car. Une fois dans le car , un des militaires pris la parole: « pour vous mettre en condition, vous allez fermer les rideaux , et mettre votre tête dans vous bras pendant tout le trajet ! Le premier qui l'ouvre , il sort !!! » Nous avons tous obéi sans rechigner . Le voyage me parut extrêmement long . J'entendais les bruits aux alentours sans pouvoir comprendre de quoi il s'agissait. Enfaite , le trajet n'avais duré qu'une demi heure. Mais une fois que j'eus le droit de relever la tête , je fus stupéfaite de la beauté des lieux et compris que c'était la qu'allait commencer ma vie de soldat.
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