Chapitre 6

Maylis suivit Thomas jusqu'au mur recouvert de lierre. Il souleva une lianne, révélant un trou percé dans la pierre. Il lui fit signe de le rejoindre. Suivant ses consignes, la jeune fille colla son œil à la petite ouverture. Elle attendit, longtemps. Soudain, une énorme chose velue surgit devant elle. On aurait dit une énorme limace dotée de pattes de métal. La jeune fille recula, dégoûtée.

- C'est quoi ce truc ?

- C'est un griffeur.

- Pourquoi tu me le montres ?

- Pour que tu saches à quoi t'attendres. Et pour que tu comprennes que jamais au grand jamais tu ne dois aller de l'autre côté. Compris ?

- J'avais pas l'intention d'y aller. répliqua Maylis.

Thomas sourit. Il regarda la jeune fille avec affection, puis lui montra du doigt une colline sur laquelle il était creusé de petites grottes fermées par des barreaux de bambous. Comme une prison.

- C'est le gnouf. C'est là que tu iras si tu fais une bêtise. Mais je pense que tu n'y iras pas. Tu es trop... Intelligente pour ça.

Maylis rougit encore plus. Thomas semblait ravi.

- Bon aller, c'est l'heure. Je dois aller me préparer ou Minho va me tuer. Bonne journée !

Thomas agita sa main puis courut vers le petit bois. À peine avait-il disparut que Newt vînt à sa rencontre.

- Alors Maylis, rigola-t-il. Bien dormis ?

- Non, figure-toi. répliqua Maylis. Très mal, avec des cauchemars horribles !

Le visage de Newt perdit sa gaieté. Il s'approcha doucement.

- Désolé. Vraiment, j'suis désolé.

- Pas grave. J'ai connu pire. Enfin, je crois.

Newt la regarda avec un grand sourire. Il se recula, et lui fit signe de le rejoindre.

- Pour ton premier jour, tu vas expérimenter tous les métiers. On vas commencer par aller avec Zart. Il est super sympa avec ce qui travaillent. Aller, viens !

Il la conduisit vers le potager. Le garçon fit signe à un autre blocard de les rejoindre.

- Salut la nouvelle. Maylis, c'est ça  ? Moi c'est Zart. Le maton des jardiniers.

- Enchantée Zart, sourit Maylis.

C'était un garçon d'environ dix-huit ans, avec des boucles blondes. Il souriait constamment. Ce qui réjouit la jeune blocarde.

- Bien, commençons. Tu vas juste me regarder, et je te demanderai deux ou trois trucs à faire. Des questions ?

- Non, tout pigé. On y va ?

- Tout de suite, madame ! ricana gentiment Zart.

Les deux blonds descendirent le petit chemin de terre, tandis que le troisième repartait vers le bois.

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