Chapitre 4
Les blocards regardèrent la vainqueure avec admiration. Puis un blocard lança :
- May-lis May-lis...
Ils la soulevèrent et la portèrent en triomphe. Gally s'approcha de la jeune fille, et lui lança :
- Tu t'es bien battue. Bravo. Les blocards ont intérêt à faire attention !!
Les vivas reprirent de plus belle. Puis, ils bûrent un bon coup. Maylis, qui ne voulait pas y goûter, alla se mettre un peu à l'écart. Ce que Newt ne tarda pas à remarquer. Il s'approcha d'elle.
- Ben dis donc, lui dit-il avec admiration. T'as foutu une bonne raclée à ce Gally ! C'était impressionnant !
- Merci Newt. C'est gentil. Mais...
- Je sais. C'est dur. J'en suis désolé. Mais c'est comme ça. Et, tu les as tellement impressionnés, qu'ils accéderont au moindre de tes désirs.
Maylis leva les yeux vers le visage bienveillant de Newt. Il souriait. Elle lui rendit son sourire.
- Newt... Est ce qu'il y a une flaque, une rivière, ou de l'eau à proximité ?
- Oui, pourquoi ?
- Tu peux m'y conduire ?
- Bien sûr, viens !
Ils marchèrent vers un petit bois. Newt la conduisit dans une petite clairière, où coulait une rivière. Maylis s'approcha, tremblante. Elle contempla son reflet, qu'elle avait oublié. Elle avait de long cheveux aussi blonds que l'or pur. Ses yeux étaient bleus comme le ciel d'hiver. Sa peau était très, très pâle. Son corps, à la cimétrie parfaite, était fin. Elle était vêtue d'un tee-shirt noir moulant, d'un short en jean noir, de bottes avec de petits talons noires, et elle portait des gants qui laissaient voit ses longs doigts fins, mais qui montaient jusqu'à ses coudes. Elle était magnifique.
Elle porta sa main à son cou, et les posa sur une chaîne en or. Elle suivit la chaîne, et arriva à un petit pendentif qui s'ouvrait. Elle l'ouvrit, et regarda. Sur l'un des côté, il y avait un espace vide qui pouvait contenir une photo. Sur l'autre, une petite pierre noir en forme de losange était encrée.
Maylis tomba à genoux et enfouit son visage dans ses mains. Elle éclata en sanglots. Newt posa sa main sur son épaule, et s'agenouilla à ses côtés. La jeune fille leva son visage ruisselant de larmes vers le jeune garçon. Il la contemplait avec tristesse. Il la serra contre lui. Il la relâcha. Les pleurs de la jeune fille avaient cessés.
- Tu veux en parler ? demanda gentiment Newt.
- Je me souviens. De tout. J'avais gardé ce collier pour cette raison. Et... Je ne veux pas retourner là-bas. J'ai tout perdu. Toute ma famille et tout mes amis sont morts. Sans exception. Et ma mère, je me souviens qu'elle m'a dit, lorsqu'elle m'a offert ce bijou, que la pierre était porteuse d'un message. Et que l'autre servait à mettre une photo de la personne qui comptait le plus pour moi. Mon amoureux quoi.
Newt la contemplait avec une regard compatissant. Mais au moment où elle mensionna les effets du bijou, il détourna les yeux. Maylis le remarqua et lui demanda d'une voix douce :
- Ça va ? T'as l'air triste.
- Je voulais juste savoir... As-tu écouté le message ?
- Non. Il va décider lorsque le moment sera venu, de me le révéler.
Newt sourit. Il prit la main de la jeune fille et la fit se lever.
- C'est tout, ou tu as besoin d'autre chose ?
- Non, merci Newt. C'est gentil d'être venu avec moi.
- De rien. Maintenant, viens. Il faut aller dormir.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top