- Ton frère ? s'exclama Thomas. Mais tu nous avais jamais dit que t'avais un frère !

- Parce que j'avais oublié.

- Ah oui, c'est vrai.

La jeune fille enfouit sa tête dans le cou d'Aris, et pleura sur son épaule.

- C'est finit, frangine, tout va bien.

Aris tenta de réconforter sa sœur, mais elle continua de sangloter. Newt s'approcha, et caressa tendrement la tête de la jeune fille. Celle-ci se retourna, et embrassa le jeune garçon. Aris, surpris, recula. Puis un grand sourire se forma sur ses lèvres.

- Ils sont ensembles ?

- Ouais. répondit Minho.

- Je suis content pour toi, frangine.

- Merci, frangin.

Newt se détacha de la jeune fille, et serra la main d'Aris. Celui-ci étreignit celui qu'il considérait déjà comme un beau-frère.

- Sois gentil avec ma sœur, l'avertit-il. Sinon, t'aura à faire à moi.

- Je peux me défendre seule, tu sais Aris ?

- J'en doute pas.

- Elle est incroyable au combat ! ajouta Thomas. Au fait, tu veux bien nous expliquer ce qui se passe ici ? Je sui perdu.

Les cinq amis s'assirent et Aris commença.

- Je suis la depuis un mois. Nous sommes sortit de notre labyrinthe, et on nous a conduits dans des pièces blanches. Ces pièces vous rendent fous, ou vous redonnent la mémoire, pour les plus courageux. Nous étions vingt-deux sortis, nous ne sommes plus que treize. Les autres ont perdu la tête. J'imagine qu'on vous a expliqué ce que vous faites ici, et pourquoi vous étiez dans un labyrinthe ?

Thomas acquiesça.

- Ce n'était que le début. La première épreuve. Et durant la deuxième, il parait qu'on va souffrir. Ils vont nous lâcher dehors, avec comme but de traverser ce qu'ils appellent la terre brûlée.

Aris continua ainsi pendant une dizaine de minutes, avant de se lever.

- Bien ! On va aller au réfectoire, vous ferez la connaissance des autres !

Il poussa la porte, et sortit dans le couloir. Les quatre autres le suivirent. Ils arrivèrent dans une salle, grise, où étaient attablés douze jeunes filles.

- Les filles, commença Aris, voici les petits nouveaux ! ET ma petite sœur !

Les jeunes filles se levèrent, et applaudirent bruyamment. Une blonde s'approcha et serra Maylis dans ses bras.

- Salut, Maylis ! Tu te souviens de moi ? C'est Sonya ! La copine d'Aris !

- Oui, j'me souviens de toi, Sonya ! T'as changé, t'es plus grande !

Sonya éclata de rire, et les autres se joignirent à elle. Tout le monde serrait tout le monde, on scandait les prénoms des quatre blocards. C'était la fête. Sonya présenta Harriet à la jeune blonde, qui fut enchantée. D'autres filles vinrent voir Maylis, curieuses. Elles lui demandèrent ce que cela faisait d'être constamment avec des garçons. La plupart d'entre elles soupirèrent avec compassion.

- Mon dieu, fit une jeune rousse. Mais ce qu'ils sont bêtes ces mecs !

- Je te le fais pas dire, approuva une brune.

Soudain, Thomas cria :

- TERESA !