Deuxième inscription à SCHOOL 2020

•SEKHMET KAPHIRI, une égyptienne dans l'âme d'où son prénom de déesse lionne grande guerrière au service du dieu Râ avec une légère touche marocaine provenant
d'une branche familiale.

•TOUT comme sa sœur, la jeune femme part sur ses 19 ans dû au fait qu'elles ont sauté la quatrième à cause des nombreux drames familiaux qui ont eu lieu.

•ET DES DRAMES familiaux il y en a eu.
Leur mère est morte vers leurs six ans à cause d'une maladie infectieuse grave, et leur père pour lequel elles étaient deux princesses, à tenter de subvenir à leurs besoins durant plusieurs années en s'enfonçant dans de nombreuses histoires louches. Finalement, rien ne dure éternellement et les chances de se sortir des magouilles tranquillement est quasiment faible. Leur père a finit en prison tandis que ses filles ont dû se débrouiller seule, sautant de familles d'accueils en familles d'accueils. Bastet n'eut plus jamais envie de voir leur père, ce qui ne fut pas le cas de sa sœur qui malgré tout décida de continuer de le voir de temps en temps. Malheureusement, cancer du pancréas et le père kaphiri fut mort et enterré en un rien de temps.
Orpheline donc ?

•SEKHMET a passé de nombreux moments cet été, assise sur le banc en face de leur ancienne maison dans les beaux quartiers parisiens accablée par une tristesse détachée. Aujourd'hui c'est dans la banlieue d'Ombry sur Seine dans un petit appartement que les deux égyptiennes logent.
Au contraire de Bastet, Sekhmet qui a toujours été beaucoup plus dans l'émotion est assez touché par cet événement.

•BASTET ET SEKHMET, en voilà un
duo assez particulier.
Bastet est le cerveau et Sekhmet les poings, Bastet est la raison et Sekhmet la passion. Deux inverses dans un seul et même endroit. Ça a fait tache pendant
assez longtemps ; depuis
l'arrestation de leur père en vrai.
Leur relation était houleuse, Bastet était jalouse du rayon de soleil que représentait sa sœur, tandis que celle-ci ne désirait que partager des moments de joie et qu'elle était comme tout le monde bourrée de défauts.
Rien n'y fit pendant de longues années.
Jusqu'à il y a quelques temps où les deux ont réussis à retrouver un semblant de relation.

•L'AN DERNIER fut assez compliqué.
Sekhmet s'est d'abord entiché un peu de Salah, puis de personne d'autre. Elle s'est rapproché de nombreuses personnes puis s'est éloignée de d'autres. A l'heure actuelle elle est très proche de Keyza et ne peut plus se voir en peinture Hajar et même Salah.
Sekhmet était déjà une lionne, d'une douceur et d'une gentillesse accrue,
cet été elle a quelque peu changé.
Elle est notamment plus glaciale, un peu plus « égoïste » (c'est un grand mot) et elle a activé son mode bad bitch puissance phénoménale. Elle était déjà honnête, elle est devenue franche, elle avait le sang paisible,
elle a le sang chaud maintenant.
Elle s'est retrouvée mêlée à des bagarres et ses gifles partent généralement toutes seules.
Alors prévenez Salah, quand bien même elle éprouve encore de forts sentiments, elle ne peut plus se le voir et ça se fait sentir.
Après elle reste la bonne vieille Sekh, toujours en dehors de la plupart des conflits et
qui apprécie sa tranquillité.
Mais sinon elle n'a pas beaucoup changé.
Elle a juste évolué niveau style vestimentaire, elle s'approprie le style grunge généralement ou le style soft et valorise les chignons lâches et confortables.

•CET ÉTÉ durant le premier mois, Sekhmet s'est complètement focalisé sur la danse. Elle n'avait pas eu autant de temps durant l'année pour se focaliser dessus alors elle a rattrapé le temps perdu. Elle a enchaîné les cours de danse, elle a rattrapé son retard et s'est remise à niveau. Tellement qu'elle a décidé d'enseigner à domicile et à l'école de danse comme petit boulot d'été. Avec, elle a payé les factures et s'est même offert un petit voyage à Venise avec une amie à elle (elle a aussi rajouté un peu de ses économies). Elle a aussi enchaîné les soirées et le fun. C'est l'été après tout, non? Le deuxième mois, une amie de la danse l'a invité dans une villa au sud de la France, elle y a incrusté Bastet et bon, pas besoin de vous faire un dessin, la fiesta sur tout les bords.
Sauf quand Bastet a faillit se faire droguer, Sekhmet a complètement péter un câble.

•MAIS VOILÀ la rentrée qui arrive au galop.
Sekhmet a horreur des mathématiques et de la physique, elle raffole de la géopolitique et est plutôt douée dans le domaine, elle adore aussi l'histoire, l'une de ses matières préférées
mais surtout la littérature.
Elle s'est découvert une passion pour le spleen baudelairien vu en première étonnement. Spleen qui ressort dans ses mouvements fluides et saccadés en danse.
Elle ne s'entend toujours pas avec son professeur (celui de la première) car celui-ci faisait un net favoritisme entre elle et sa sœur, et montrait clairement son hostilité envers Sekh alors qu'elle n'avait rien fait. Cela passait par des piques et de mauvais commentaires.

•SEKHMET néanmoins, redoute une seule chose : que l'autre dealos soit dans sa classe. Sekhmet est une fumeuse de weed en tout genre et durant la période du voyage en Russie en première s'enfilait quelques tazs pour aller mieux. Et pas seulement des tazs parfois. Ça provoquait chez elle un sentiment d'apaisement et d'euphorie, mais la redescente l'angoissait et lui donnait de furieuses crises d'urticaire au niveau du cou, vers son tatouage de tête de lionne et même partout ailleurs. Il n'y a que lui qui sache qu'elle s'est pas mal droguee durant une période. Elle ne veut pas que ça s'ébruite et surtout, elle ne veut pas en reprendre. Ça l'a terrifie car elle a déjà ressenti plusieurs fois le désir d'en reprendre, comme une forme d'addiction.
Et ça c'est mauvais signe.

SIRENS--
-korosith