Chapitre 8 : Noël sonne plus tôt
A Malibu, surplombant une falaise, que l'eau venait frapper avec violence et agitation, se trouvait la villa Stark. Bien que souvent la famille passait son temps à New-York, pour le travail ou les relations, en cette période de fête approchant, ils s'étaient retirés du bruit de la ville. Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis l'affront de Loki. Le monde, mais aussi les défenseurs de la planète prenaient, et méritaient, quelques instants de répit.
Et lorsque la notion de repos fut évoqué, Ryan Stark ne s'était pas faite prier. Abandonnant pour la période des fêtes ses recherches de stage, la jeune femme avait bien l'intention de profiter un peu. Ce fut sans doute pour cette raison qu'au centre du salon de la villa du milliardaire, neuf tasses de chocolat chaud, toutes vides, reposaient sur la table basse alors que le son d'un film résonnait. Dans un pyjama de noël, et enveloppée dans un énorme plaide rouge, la brune fixait l'écran de la télévision. Les yeux rougies et les mouchoirs frottant son nez, Ryan sanglotait devant la scène finale du nouveau Disney à succès "Frozen". Le sacrifice que l'un des personnages principaux venait de faire pour le second lui avait entièrement retourné ses émotions. Elle était souvent sensible aux scènes émouvante de film, et le fait qu'elle était en pleine période menstruelle rendait la chose bien pire.
La sonnerie de son téléphone retentit, la jeune femme se décida à ne pas répondre songeant qu'en cette période de fête, cela ne fait pas être trop important. Or les appels persistèrent. Ce fut au troisième que la brune se décida à répondre. De plus, elle se trouva intriguée de ne pas connaître le numéro entrant. Séchant ses larmes d'un revers de la main, tout en s'éclaircissant la gorge, elle reprit rapidement ses esprits avant que son doigt n'appuie sur la touche fatale.
"Bonjour, Ryan Stark, que puis-je pour vous? dit t-elle, la voix un peu rauque malgré elle.
- Mademoiselle Stark, pardonnez-moi de vous déranger en cette période, je vous contacte car vous nous avez envoyé votre CV il y a plusieurs semaines, nous sommes intéressés par votre candidature."
La jeune femme fit un bond hors du canapé et accouru jusqu'à la cuisine où ses fiches de potentiels lieux de stages se trouvaient. Toutes éparpillées au travers de la table. Elle avait répartit chaque endroit en différent dossier. Tous avait une copie de son CV, de sa lettre de motivation ainsi que des qualités de l'entreprise pour laquelle elle postulait.
"Hmm..Oui, excusez-moi de paraître impolie, vous recrutez pour quel musée? J'avoue avoir postulé à tellement d'endroit que je m'y perds complétement.
- Je suis le recruteur du "Smithsonian National Air And Space Museum"."
Ryan retourna l'intégralité de ses dossiers jusqu'à trouver le bon. Elle se souvint alors avoir postulé dans ce musée sans raison particulière, ce dernier n'étant pas réellement axé sur l'Art, mais davantage l'histoire. Elle avait envoyé sa candidature sans grande attente, et surtout par désespoir.
"Oui, oui! Je me suis souviens! S'exclama t-elle en retrouvant le fichier. J'avoue ne pas trop comprendre la raison pour laquelle vous me contactez, j'ai fait une spécialisation histoire de l'art et non histoire, et encore moins des histoires en rapport avec l'espace.
- Nous avons étudiez votre dossier avec précision, et avons remarqué ce détail. Mais ce sont davantage vos capacités en histoire qui nous intéresse. Nous avons contacter vos anciens professeurs pour avoir quelques retours. Car voyez-vous, nous montons une exposition consacré à Captain America, et avons besoin d'une personne à sa tête. Nous aimons nous tourner auprès des nouveaux diplômés et votre nom est ressortit plusieurs fois.
- C'est vrai? Je veux dire, je ne cherchais qu'un stage pour avoir de l'expérience, pas une telle responsabilité.
- Vous serez encadrée ne vous inquiétez pas, et ce n'est que pour le lancement de l'exposition, cela représente seulement quelques mois. J'ignore quelles sont vos attentes, alors réfléchissez à cette proposition et rappelez moi au plus vite.
- Non, non, j'accepte ! Evidemment, je serais folle de ne pas vous dire oui! Vous vous situez à Washington, n'est-ce pas? Il me faut juste un peu de temps pour trouver une appartement et organiser mon départ, quand est-ce que je dois commencer?
- Nous aimerions vous avoir dès la semaine prochaine.
- La semaine prochaine? C'est assez court, mais je vais m'arranger.
- Merveilleux! Je vous attend lundi à 8h, je serai à l'accueil. A lundi, mademoiselle Stark.
- A lundi."
Ryan eut un instant d'absence au moment où elle raccrocha. Après des mois à ramer pour trouver un simple stage, on venait de lui proposer la gérance d'une exposition complète, et ce dès la semaine suivante. La chance la frappait enfin, et ce fut toute heureuse qu'elle se décida à aller l'annoncer à son père.
"Jarvis ? interpella la jeune femme à l'intention de l'intelligence artificielle.
- Oui, Mademoiselle Stark ?
- Où se cache mon père?
- Monsieur Stark se trouve dans son atelier, mais il m'a précisé qu'il ne voulait pas être dérangé.
- Jarvis chéri, depuis le temps que tu me connais, tu devrais savoir que je n'écoute jamais mon père."
Le pas trottinant comme le serait celui d'une enfant, Ryan prit les escaliers qui descendaient jusqu'à l'atelier de Tony Stark. C'était toujours bon d'avoir un tel endroit à proximité, et cela davantage depuis que le créateur d'Iron Man avait quelques troubles du sommeil.
A l'instant où la jeune femme ouvrit la porte de l'endroit qu'elle désirait atteindre, elle eut droit à une démonstration athlétique de la part de son père. Ce dernier d'un saut acrobatique, attrapa le casque de l'armure qui vint se fixer sur son visage, comme si la pièce avait été attiré par l'homme, terminant ainsi le port complet de l'Iron Man.
"C'est moi le meilleur, déclara fièrement Tony en atterrissant au sol, son genou à terre.
- Je savais pas que tu avais autant d'humour, répliqua sa fille en s'appuyant sur l'un des bureaux avant de venir croiser ses bras sur sa poitrine.
- Je sens des courants d'air dans l'armure, dit t-il en se contemplant de la tête au pied."
Ryan fronça les sourcils, alors qu'une pièce volante, qui ne s'était pas fixée, pointait le bout de son nez dans le dos du milliardaire. Ce bout de métal semblait danser et se jouer de son créateur avant de s'approcher de celui-ci avec grande vitesse et une telle puissance, que lorsqu'il le percuta, Tony fut projeté en avant, emportant sa fille avec lui dans sa chute. Tels étaient les faits, l'armure était brisée, et la jeune femme était allongée sur le sol froid, son père au dessus d'elle.
" C'est toujours un plaisir de vous voir travailler monsieur, dit la voix de Jarvis."
Le milliardaire soupira à cette réflexion avant d'offrir un grand sourire à sa descendance.
"Bonjour trésor, tu as passé une bonne journée ? demanda t-il.
- J'ai pleuré devant "Frozen" et j'ai une nouvelle plutôt sympathique, mais j'aimerais bien pouvoir te l'annoncer avant que tu ne m'étouffe par ton poids.
- Désoler, s'excusa Tony en se relevant avant de tendre la main à sa fille pour l'aider à faire de même."
Ryan prit le temps de s'épousseter et de remettre ses mèches de cheveux dans l'ordre. Son père, quant à lui avait ramassé un morceau de l'armure pour l'observer de plus près.
"Alors, Rogers s'est enfin décidé à te demander à sortir? interrogea t-il, pas que je sois très fan à l'idée que vous vous fréquentiez tous les deux, mais c'est le moins pire que tu aurais pu trouver.
- Quoi? Je...Quoi? Non ! Steve et moi on est pas du tout ensemble, on est amis c'est vrai mais ça s'arrête là, pourquoi tu crois qu'on se fréquente?
- J'ai entendu que vous aviez passé pas mal de temps au téléphone tous les deux l'autre soir.
- Mais ça n'a rien à voir, rétorqua t-elle en posant ses paumes sur ses hanches, je lui expliquais comment marchait sa box Wifi pour qu'il puisse avoir internet.
- Et ça vous a prit deux heures?
- Ca aurait pu en prendre trois si je ne m'étais pas endormi. Non vraiment, papa, tu te trompes, et de toute façon à partir de lundi je n'aurai même plus le temps de sortir pour rencontrer quelqu'un.
- Comment ça à partir de lundi?
- Je viens de recevoir un appel du "Smithsonian National Air And Space Museum" à Washington, ils veulent me confier la responsabilité du développement d'une exposition consacré à Captain America. J'ai accepté, et je commence lundi.
- C'est merveilleux, s'enthousiasma Tony en étreignant sa fille. Sache que je suis fière de toi, mais aussi en colère que tu me rappelles à quel point les années passent! Lundi! Ca va arriver vite, c'est dans moins d'une semaine.
- Je sais que c'est rapide et que l'organisation ne sera pas facile mais je pouvais pas laisser partir une telle occasion."
Stark embrassa le front de Ryan avant de faire quelques pas dans son atelier. Il avait tous les airs pensif.
"Il te faudra un appartement proche de ton lieu de travail, et une voiture aussi!
- Je vais m'en occuper dès demain.
- Non! Ecoute, je t'ai promis de ne pas t'aider à trouver un stage comme tu me l'avais demandé, mais là, laisses moi gérer ça. Laisses moi, faire mon rôle de père et je t'assure qu'à ton réveil tu auras un appartement, une voiture et des nouveaux meubles! Il faudra aussi tu fasses quelques courses et..
- Papa! coupa la brune, ne t'inquiètes pas, je veux bien te laisser gérer mon appartement et ma voiture puisque ça a l'air de te faire plaisir, mais ne te hâte pas à ce point, sérieusement tu vas finir par me faire angoisser.
- Excuse-moi, c'est juste que je m'étais habitué à ta présence ici.
- Je sais, mais tu pourras toujours venir me voir.
- Je n'allais pas attendre ton accord, j'aurai un double des clés de toute façon."
Ryan fronça les sourcils, interloquée par ces derniers mots alors que Tony rassemblait le pièces de son armures sur l'un des bureaux.
" Et sinon tu bosses sur quoi? interrogea t-elle en s'approchant de son père.
- Tu as là, la première armure inutile à transporter avec soi. Grace à ces émetteurs que j'ai dans les poignets, il ne me suffit plus qu'à penser et elle viendra d'elle-même. C'est un véritable gain de temps.
- Tu t'es mis un corps étranger à l'intérieur de ta peau, et si tu as une infection dans le sang?
- Dois-je te rappeler que j'étais dans une grotte la première fois qu'on m'a mit ça à l'intérieur de ma poitrine? répliqua t-il en tapotant le cercle bleu qui trônait sur son torse.
- C'est vrai, comment j'ai pu oublier.
- Et si nous parlions d'autre chose, puisque tu ne vas pas être là pour noël, peut être qu'il faudrait que tu envoies ta lettre au père noël plus tôt. Je suis sûr qu'il aimerait beaucoup savoir ce que tu veux.
- Papa, noël c'est pour les enfants, je crois que j'ai passé l'âge depuis longtemps.
- Peut être, mais tu restes mon enfant, dit Tony en haussant les épaules.
- J'ai déjà tout ce que je veux, j'ai besoin de rien.
- C'est là où tu te trompe, parce qu'enfaite j'ai déjà ton cadeau de noël, enfin l'un de tes nombreux cadeaux, j'ai déjà tout acheté mais ça c'est un détail.
- Quoi? Pourquoi tu me demandes ce que je veux alors?
- Au cas où il faille en rajouter, je te les ferai livrer à Washington à par celui que je veux te donner maintenant."
Sous le regard interloqué de la jeune femme, Tony se mit à s'agiter en tous sens dans son atelier, fouillant et retournant son bazar sans nom.
"J'y ai beaucoup réfléchis tu sais, mais après ce qui s'est passé à New-York, les dangers auxquels tu as dû faire face et Loki, je me suis dit que je me sentirais mieux en sachant que tu aies ça, à porté de main, déclara fièrement Stark en s'emparant d'une longue mallette noir."
D'un pas hâtif, il revint vers sa fille, qui n'avait pas bougée, et avec soin il déposa son bagage sur le plat du bureau. La brune caressa du bout des doigts le dos de la mallette alors que son père l'incitait du regard à l'ouvrir. Obéissant à son ordre silencieux, la jeune femme fit cliqueter les verrous et ouvrit la chose. Elle put découvrir, fièrement disposé dans son cocon, un long arc noir dont les ornements d'argent le décorait. Quarante flèches, parfaitement aiguisée et brillante de nouveauté, dormaient dans un carquois où les initiales "R.S" figuraient discrètement dans un coin.
"Papa, c'est..
- Ca te plait?
- Il est magnifique, souffla t-elle en s'emparant de l'arc pour le contempler.
- J'y ai ajouté une augmentation de portée pour que tu puisses lancer une flèches avec un effort moindre, et j'ai veillé à ce que la précision soit des plus juste, impossible que tu rates ta cible avec ça. Quant au modèle des flèches je suis resté sur celui que tu utilisais pour tes compétitions.
- Merci, mais je ne me suis pas servit d'un arc depuis des années.
- Faux, les caméras de surveillance de l'héliporteur du SHIELD t'ont filmées entrain d'en utiliser un contre Loki.
- Je n'ai pas pu lancer une seule flèche, j'étais bien trop tétanisée.
- Pendant la bataille de New-York, je t'ai vu t'en servir contre Thor.
- J'étais sous l'emprise de Loki, on peut pas vraiment dire que ça compte.
- Ryan, répliqua Tony en posant ses deux mains sur les épaules de sa fille. Tu es une excellente archère, et même si je t'offres cet arc, j'espère que tu n'auras jamais à t'en servir. Je veux juste être sûr que tu aies un moyen de défense. D'accord?
- D'accord, merci papa, accepta t-elle en embrassant la joue de son père. Je vais commander le repas de ce soir, tu as une préférence?
- Non, non, prends ce que tu veux.
- Et maman mange avec nous?
- Non, pas ce soir."
La personne que Ryan appelait "Maman", n'était personne d'autre que Pepper Potts, auparavant assistante de Tony Stark, elle s'était finalement retrouvé à la tête de Stark Industries et menait l'entreprise d'une main de maitre. Si elle n'était, par évidence, pas la véritable mère de la brune, cette dernière l'avait connu lorsqu'elle était encore une enfant. Et Pepper avait bien vite prit la figure maternelle de la jeune femme, et davantage lorsque Potts et Stark avaient commencés à se fréquenter. Aussi ce nom affectif qu'était "Maman" avait bien vite prit place.
"Tu sais à quoi je pense? interpella Tony alors que sa fille s'apprêtait à quitter l'atelier.
- Non, dis moi! dit t-elle en cessant ses pas.
- Rogers est aussi à Washington, n'est-ce pas?"
Comprenant l'allusion de son père, Ryan ne prit pas la peine de répondre et se contenta de rouler des yeux avant de quitter l'endroit, non sans lancer un dernier doigt d'honneur à Tony.
Le lendemain midi, Ryan, son père et un ami proche de ce dernier, James Rhodes, ou Rhodey pour ses intimes, étaient assis à la table d'un fast-food. La brune connaissait ce dernier depuis qu'elle avait apprit à marcher, aussi lui donnait t-elle souvent le surnom de "Oncle Rhodey".
L'odeur des frites, de l'huile et du sucre embaumait l'endroit et ouvrait l'appétit pour les plus gourmand. La jeune femme, se moquait bien de la nourriture et tentait, avant tout, de se concentrer sur son agenda pour l'organisation de ses prochaines semaines, or la chose fut impossible, car outre le bruit des clients du restaurant, il y avait le son constant et désagréable de la télévision. Il ne fallut pas plus de cinq minutes à la brune pour abandonner son activité et ranger ses affaires dans son sac, avant de se saisir d'un soda et de le siroter en regardant l'écran numérique. Les informations quotidienne y figuraient et parmi elles, un reportage sur la nouvelle arme de défense des Etats-Unis, "Iron Patriot". Une armure, semblable à celle de l'Iron Man, revêtu par un gradé de l'armée. La chose aurait put être banale si le gradé en question n'était pas James Rhodes. Ce dernier avait eut le privilège de vêtir l'une des armures que Tony avait fabriqué, quelques années auparavant, et le milliardaire avait donné son accord pour que celle-ci devienne la propriété de Rhodey. Ce dernier avait donc mit ce cadeau au service militaire du pays.
"Les sondages étaient tous positifs d'accord, se justifia James.
- Je suis Iron Patriot, se moqua le milliardaire en prenant une voix grave, c'est à chier.
- Je suis assez d'accord avec toi papa, enchérit Ryan alors qu'elle et son père frappaient leurs mains l'une contre l'autre montrant leur union. Sérieusement, Rhodey, pourquoi ne pas avoir gardé le nom que tu lui avais donné, War Machine c'était bien plus impactant.
- War machine semblait un peu trop agressif, répondit l'homme, ça, ça envoie un meilleur message.
- Et où est-ce que vous en êtes avec le mandarin ? Sans déconner, on peut parler de ce type ? émit Tony coupant le sujet précédent."
Le mandarin, énoncé par le milliardaire, était un terroriste qui se jouait du gouvernement depuis plusieurs semaines. Ce dernier n'hésitait pas à exécuter des innocents, en direct à la télévision. Cet homme, donnait la chair de poule à Ryan.
" C'est secret défense Tony, répliqua Rhodey."
Tony sembla s'en moquer, et rapprocha sa chaise de celle de son ami.
"D'accord, céda James, y'a eu neuf attentats à la bombe.
- Neuf?
- Seulement trois ont été rendu public mais le problème, c'est qu'on a rien trouvé, aucune bombe, aucun engin.
- Je peux aider tu sais, répondit Stark, demande moi, j'ai des tas de nouveaux gadgets, une armure préhensile, j'ai un dispositif anti-bombe, ça arrête les explosions en plein ciel.
- Depuis quand tu n'as pas dormi une nuit entière ? interrogea James.
- Ca fait bien longtemps que j'ai arrêté de compter et que lui aussi a arrêté de compter, dit Ryan avant d'enfourner de nouveau sa paille entre ses dents.
- Einstein dormait trois heures par ans et il a réussi, se justifia Tony.
- J'ai un doute sur cette théorie, répliqua la brune.
- Les gens se font du soucis pour toi Tony, je me fait du soucis pour toi, Ryan se fait du soucis pour toi.
- Non pas vraiment, j'attends surtout l'héritage en faite, ironisa t-elle. Non, sérieusement, Oncle Rhodey a pas tord.
- Non mais vous avez l'intention de me faire la leçon? De quoi vous vous mêlez ?"
S'ensuit un véritable brouhaha entre tous les trois, chacun défendant leur parole. Une cacophonie qui prit son terme à l'arrivée d'une fillette et d'un petit garçon. Ils s'étaient avancés timidement jusqu'à Tony, qui les avait bien vite remarqué.
"Tu veux bien signer mon dessin? demanda la jeune fille.
- Bien sûr, accepta le milliardaire, je te présente mon ami le roi des con...seillé, et mon mini-moi. Comment tu t'appelles ?
- Érine.
- Tu es au courant de ce qu'on dit sur les hommes à lunettes? lança Tony au garçon, alors qu'il était entrain de signer le dit dessin.
- Ecoute le pentagone a la trouille, après New york , les extraterrestres, tu parles, souffla James."
L'énonciation des évènements de New-York, rappela à Ryan la présence de Loki. Ainsi que, et surtout, son petit voyage jusqu'à Asgard. Un Voyage qu'elle s'était bien gardé de raconter à son père. Si il avait sût qu'elle avait défendu Loki, sans doute l'aurait t-il tué de ses propres mains, car on ne pouvait pas dire que le milliardaire portait le Dieu dans son cœur, bien au contraire.
"Ils ont besoin d'assurer, poursuivait Rhodey, neutraliser le mandarin est une priorité mais c'est pas..
- C'est pas l'affaire des super héros, comprit Tony.
- Non c'est clair franchement, c'est l'affaire de l'Amérique.
- Je comprends c'est super, soupira l'homme alors que son visage perdait de ses couleurs.
- Tu te sens bien ? s'enquit Rhodes.
- J'ai cassé le crayon."
Ryan observa son père, jamais elle ne l'avait vu ainsi. Il inspirait fort et sa peau était blême comme si il était porteur d'une mauvaise maladie.
"Ça va pas monsieur Stark ? interrogea la fillette."
Le garçon s'approcha alors de l'oreille de Stark et sembla lui murmurer quelques mots au creux du tympan. Des mots qui eurent l'effet d'une véritable bombe sur le calme de Tony. Renversant sa chaise, l'homme accouru à l'extérieur du Fast-Food, tapant parfois au coin des tables. James était sur ses pas. La jeune femme s'apprêtait à faire de même, lorsque son regard croisa le dessin que son père avait signé à l'instant. Stark y avait gribouillé quelques mots, aussi intriguant, qu'inquiétant. "Erin aide moi", avait t-il marqué.
Elle ne s'attarda pas davantage sur le dessin et quitta le restaurant. Or, en arrivant sur le parking extérieur, Tony ne s'y trouvait plus. James uniquement se tenait là, et ses traits froncés accentuaient l'inquiétude de l'atmosphère.
" Où est-ce qu'il est partit?
- Je ne sais pas, chez vous peut être. Tu veux que je te ramène?
- Non c'est bon, j'ai ma voiture, répliqua t-elle en se saisissant de ses clés. Oh, et pour la note du restau, Tony avait déjà payé à notre arrivée. Passes une bonne journée, oncle Rhodey, ça m'a fait plaisir de te voir, prononça la jeune femme avant d'embrasser la joue de l'homme.
- Fais attention à ton père, je ne l'ai jamais vu comme ça.
- Moi non plus, je ne l'ai jamais vu comme ça. J'ai l'impression que c'est depuis New-York, il ne dort plus, comme si il avait peur de fermer les yeux. Je te promet d'y faire attention, et je repousserai sans doute mon départ pour Washington.
- Tony me l'a apprit, félicitation, mais tu es sûr que repousser ton départ est une possibilité? Ton occasion pourrait te passer sous le nez.
- C'est le risque, mais je peux pas abandonner mon père, pas quand il a le plus besoin de moi.
- N'hésites pas à m'appeler en cas de problème? D'accord?
- Evidemment, je ne raterai pour rien au monde l'occasion de me faire secourir par Iron Patriot.
- C'est ça moque toi!"
Ryan fit un salut militaire et quitta la compagnie de James Rhodes. Remettant ses projets en question, elle ignorait si elle devait renoncer ou non à Washington, un véritable dilemme s'imposait à elle.
The next is coming...
Salutation,
J'espère que ce chapitre vous a plût,
Ryan a chopé son pass pour Washington héhé!
Je vous donne rendez-vous au prochain chapitre hihi!
J'effectue un baiser à votre encontre !
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