Chapitre 1 : Le Cauchemar de Stuttgart

La semelle de ses baskets usées frappaient le sol à coup régulier. Les roues de sa valise crissaient, et faisaient grand bruit dans le hall calme de la tour Stark. Son bagage était tenu d'une main, la gauche, alors que de la droite elle essuyait, au coin de ses lèvres, les quelques traces de la barre chocolaté qu'elle avait ingurgité cinq minutes auparavant. 

"Mademoiselle ! appela t-on. Vous, avec la valise! "

Au commencement, elle n'avait pas saisit que c'était à elle que l'on s'adressait, la mention de la valise lui prouva le contraire. Aussi cessa t-elle sa marche pour faire volte-face à celui qui l'interpelait. C'était un grand homme dont le visage était peigné d'une barbe parfaitement taillée. Le costar qui l'habillait était impeccable, aucun plis ne le gâchait. Ses larges épaules et sa posture droite ne donnait aucunement l'envie de lui chercher de quelconques ennuies. Malgré tout, les traits grave et sérieux qu'il arborait s'adoucit à la vue de la traineuse de valise.

"Bonjour Ryan, je ne t'attendais pas de si tôt! Je ne devais venir te chercher à l'aéroport que ce soir.

- Happy, je suis contente de te voir! Un vol plus tôt s'est libéré, j'en ai profité."

Happy, de son véritable nom Harold Hogan, était le chef de sécurité de l'entreprise Stark Industries. Un travail qu'il prenait parfois un peu trop à cœur. 

"Tu aurais dû m'appeler pour venir te chercher, j'aurais pu te donner ton badge.

- Mon badge? 

- Oui, ton badge pour entrer dans la Tour Stark, je suis à l'origine de ce projet, annonça fièrement Hogan en bombant le torse.

- Vraiment? Incroyable, toutes mes félicitations ! dit Ryan en fronçant le nez avec un air fort peu convaincu. Est-ce que mon père est là? Je lui ai dit que je passerais le voir avant de repartir.

- Oui, je l'ai vu passer ce matin, il doit être dans son bureau. Tu repars déjà?

- Pour quelques jours seulement, tous les élèves de ma section ont été invités à un gala de charité à Stuttgart, une sorte de bal de fin d'étude pour les diplômés. 

- C'est vrai que tu as déjà terminé tes études, qu'est-ce que tu as grandis vite. Je me rappelle encore quand tu courrais les fesses à l'air au milieu du salon.

- Qui te dit que je ne cours plus les fesses à l'air? 

- Quoi ?

- Quoi ? répéta t-elle en se rendant compte de ses propres mots. Je crois que je vais aller voir mon père avant de trop en dire."

Les portes de l'ascenseur eurent sans doute pitié de Ryan car celles-ci s'ouvrirent dans l'instant, lui offrant une porte de sortie à cette conversation qui prenait une direction non désirée. Avec nervosité, la jeune femme entra dans l'élévateur non sans faire butter sa valise contre les rails des portes. 

"Attends! J'ai oublié de te donner ton ba.."

Le malheureux Happy n'eut aucun loisir à finir ses mots, l'ascenseur s'était déjà clos. Les étages commencèrent à défiler, et l'angoisse de Ryan grimpa de trois crans. C'était toujours le cas lorsqu'elle revoyait son père après des mois d'absences. Tous deux n'étaient pas bien proches l'un de l'autre, ils n'avaient pas la complicité d'une parfaite relation, mais la guerre ne régnait pas entre eux. Elle rabattu une mèche de ses cheveux brun derrière l'oreille, avant de soulever son bras droit pour sentir son aisselle. Le stresse la faisait souvent transpirer, grand bien lui dit son déodorant semblait avoir été efficace. L'étage sonnait alors qu'elle éclaircissait sa gorge. 

Les portes s'ouvrirent sur une grande pièce qui était bien loin des allures des bureaux habituels. Légèrement sur la gauche, des canapés s'y trouvaient, aux airs confortable et douillet, ils entouraient une table où tout un tas de dossiers dormaient. Faisant face, une baie vitrée offrait une perception vertigineuse sur la ville de New-York, qui semblait s'étendre à perte de vue. Trônant devant les immenses fenêtres, un grand bureau qui croulait sous des centaines de feuilles. Complétement sur la gauche, un bar donnait un choix de dizaine de boissons différentes. Tout juste au coté de ce dernier, un escalier permettant un accès à une plateforme qui s'étendait à l'extérieur du bâtiment. 

" Happy, est-ce que tu m'apportes les notes que je t'avais demandé? interrogea t-on."

En posant ses premiers pas à l'extérieur de l'ascenseur, Ryan n'avait pas prêté grande attention à l'homme qui se tenait sur les canapés. Ce dernier, un verre de whisky dans la main droite, lui tournait le dos.

"Non, non ce n'est que moi, répondit t-elle."

Prit de surprise, il fit un bon hors du divan et se retourna auprès de son interlocutrice, non sans presque renverser sa boisson. 

"Bonjour papa, salua la jeune femme en baissant la poignée de sa valise."

L'homme, qui répondait au nom de Tony Stark, passa sa main libre sur son visage qui semblait lasse, avant de pointer un doigt sur Ryan, sa fille.

"Est-ce que..Est-ce que tu es en pyjama? 

- Oh ça ? dit t-elle en regardant sa tenue, oui je le suis, c'était plus confortable pour le vol.

- Et tu as traversé mon bâtiment en pyjama?

- Hmm..oui! Mais pour ma défense on dirait pas tant que ça un pyjama.

- Tu as des oursons endormis partout sur le pantalon.

- Hormis ce détail, on pourrait s'y méprendre. Oh, est-ce que ça te gène si je laisse ma valise ici? J'ai préféré prendre juste un sac de voyage pour Stuttgart.

- Non, non bien sûr que non, je demanderai à Happy de la mettre dans la bagagerie, on la prendra en retournant à Malibu. Tu veux un verre?

- Je préfère pas, je risque d'avoir envie de faire pipi tout le vol après et les toilettes d'un avion ne sont pas mon endroit favoris."

Tony haussa les épaules et s'en alla d'un pas rapide jusqu'au bar d'où il se saisit d'une bouteille de whisky à moitié vide. Ryan quant à elle, contourna les sofas et s'approcha de la baie-vitrée. Les bras croisés, elle ne disait mot.

"Alors quelles sont tes perceptives d'avenir? Après tout te voilà propriétaire d'un diplôme d'expert en histoire de l'art."

La jeune femme avait entamé des études dans l'art deux ans plus tôt. Chanceuse d'avoir les ressources nécessaire, elle avait pu intégrer une grande université réputée.

"Je sais pas trop, il me faudrait de l'expérience et donc un stage. 

- Dis moi, et je te trouve une place.

- Non, je veux me débrouiller seule, comme une grande fille de vingt ans.

- Vingt ans, répéta Tony en se grattant le menton. Et dire qu'à ton âge je passais mon temps dans les boites de nuit, on peut pas dire que tu me ressembles de ce coté là. 

- J'ai pas envie de perdre de temps dans les boites de nuits, j'ai pas envie de perdre de temps du tout."

L'homme posa une main amicale sur l'épaule de sa fille. Bien peu habitué au contact de l'un et l'autre, elle en eut un frisson. 

"Tes dernières analyses étaient assez positive, dit t-il désireux de se montrer rassurant.

- Pour combien de temps? "

Plus tôt dans l'année, la jeune Stark était tombée gravement malade l'empêchant d'entamer un stage bénéfique pour ses études. Après plusieurs analyses, les médecins avaient été direct, Ryan était porteuse d'une maladie inconnu à leur connaissance, bien que fort semblable à certaines autres. Ils restaient positifs quant aux traitements donnés bien que peu certains concernant sa durée de vie. Malgré tout, ils gardaient espoir et parvenaient à maintenir en un équilibre fragile la santé de la jeune femme. 

" Peu importe, en discuter ne fera pas avancer les choses. Alors? Où tu en es avec Iron Man? demanda t-elle la voix emplit d'ironie.

- Je te sens moqueuse.

- Je le suis, Iron Man? Sérieusement? Tu t'es cru dans un comics? 

- Si je dois me défendre, je dirais que ce sont les médias qui ont choisit ce nom.

- Pourtant tu as bien dit "Je suis Iron Man".

- Ils m'ont posés une question et j'ai répondu. 

- Je suis sûr que tu adores être adulé. 

- C'est pas déplaisant.

- J'en étais sûr !"

Ryan avait prononcé ces derniers mots dans un grand rire et s'était dirigé vers le bureau de son père. La curiosité faisant partie de ses plus affreux défauts, elle ne put s'empêcher d'aller jeter un coup d'œil à ces feuilles volantes.

"Qu'est-ce que c'est ? 

- Un projet sur lequel je travaillais, maintenant que Pepper à reprit Stark Industries je peux me concentrer sur d'autres idées."

Pepper Potts, ancienne assistante de Tony devenu sa compagne, avait reprit les rênes de la société à la demande de celui-ci. 

" Un réacteur à énergie verte? lu t-elle en se saisissant d'un schéma.

- Je le lance ce soir, je t'enverrai une photo de ma magnifique tour, parfaitement éclairé.

- Tu veux dire l'immonde tour qui ne sert qu'à flatter ton égo parce que Stark y est marqué en grand? 

- Je ne peux pas dire que c'est désagréable, tu n'as pas un avion qui doit bientôt partir par hasard?

- Merde ! J'avais pas vu l'heure.

- Tu veux que je demande à Happy de t'emmener à l'aéroport?

- J'ai plus quatre ans, je vais lui demander toute seule. Je vais te laisser avec tes délires de super-héros et ton lancement de réacteur, moi je vais aller sympathiser avec les allemands. A dans quelques jours, en espérant que t'ai pas prit trop de rides d'ici là."


Stuttgart s'était avéré être un endroit des plus charmant. Ryan en avait grandement profité pour faire un peu de tourisme durant son temps libre. Aucune obligation ne l'enchainait, à l'exception du gala de charité. Tout naturellement, elle avait diriger ses visites auprès des musées et ceux-ci avaient une authenticité intéressante, en particulier le château de Ludwigsbourg. Mais malgré le bon temps qu'elle prenait, le soleil baissait et la première raison de sa venue en ces lieux la rappela. 

Perdu au milieu des diplômés de sa section, juchée sur des escarpins, Ryan lissait le devant de sa robe. Elle n'avait jamais souhaité faire connaissance avec ceux qui avaient partagés ses années d'études. Ceux-ci, issus de famille riche tout comme elle, n'avaient que peu d'intérêt pour autrui, et oubliaient parfois de rendre la gentillesse qu'on leur avait donné. 

" Ihre Einladung Frau, demanda l'homme, élégamment vêtu, à l'entrée du bâtiment.

- Nein deutsh, hmm..Français? tenta Ryan en tordant son visage d'un air désolé. 

- Papier entrée? dit t-il d'un français maladroit.

- Oh! Mon invitation! Excusez-moi, je suis jamais venu ici, je suis un peu perdu, mais votre ville est vraiment charmante, vous avez des murs pleins d'histoire, prononça Ryan en cherchant dans sa pochette de soirée la dite invitation. En même temps, je ne sais pas pourquoi je vous raconte ça, vous ne comprenez pas un mot de ce que je dis."

D'un sourire gêné, la jeune femme lui tendit l'invitation. L'homme, satisfait, l'invita à entrer d'un geste du bras. La fille de Tony ne se fit pas prier et, à petits pas rapide, pénétra dans l'enceinte de la soirée. L'odeur qui y régnait n'avait rien d'agréable, les parfums se mélangeaient les uns les autres, et en y ajoutant la senteur des petits four qui dormaient sur de grand plateaux, s'en devenait entêtant. L'ambiance quant à elle, n'avait rien en commun que l'air respiré. Les gens riaient et s'intéressant à la présence de chacun. Les sourires vous heurtaient lorsque vous croisiez le chemin de quelqu'un. 

Mais la soirée et l'heure tardive avançant, ainsi que la langue allemande qui prenait le dessus, fit perdre la grande patience de Ryan. Cette dernière, qui avait bien abusé des petits fours, attrapa ses écouteurs et les glissa discrètement sous ses cheveux brun. Si elle ne bougeait pas trop, personne ne se douterait de la supercherie. Michael Jackson lui tenait compagnie, et elle ne paraissait pas malpoli envers quiconque. Ainsi, le reste des petits fours avaient toute son attention. Tournant le dos aux gens, la jeune femme ne se préoccupait plus de ce qui l'entourait.

Cependant, alors que "Beat it" venait tout juste d'entamer ses premières notes, on lui heurta violemment l'épaule, provoquant la chute de son gâteau au fromage. Et malgré le volume élevé de sa musique, Ryan entendait des hurlements qui n'avaient rien à voir avec de quelconques félicitations. Ses écouteurs se trouvèrent arrachés du creux de ses oreilles alors qu'on lui asséna une seconde secousse. La brune tourna son regard tout autour et ne vit que la panique peignant l'assemblée. Bien que peu désireuse de connaître la raison de toute cette folie, son regard en rencontra, malgré elle, l'origine. C'était un homme semblable à tout autre, ses cheveux de corbeau tombaient sur un costar des plus élégant, ce qui le différenciait était sans doute le fait qu'il était entrain d'éborgner l'un des invités. Il souriait de satisfaction, alors que son regard parcourait la foule paniquée. Il provoquait et aimait effrayer. 

Ryan déglutit difficilement face à ce massacre et entreprit de suivre le mouvement et de fuir. Cependant, les personnes, aveuglés par la peur, ne prirent aucune peine à aider ou regarder au-delà de leur simple nez. Ils heurtaient, poussaient sans vergogne et la jeune Stark se trouva tant bousculée qu'elle en perdit l'équilibre et tomba au sol. Par l'adrénaline ou l'envie de survie, elle rampa jusqu'en dessous des tables de nourritures et rabattu la nappe pour se dissimuler. Son cœur battant à tout rompre dans sa poitrine et ses quatre membres tremblant, elle commençait à regretter d'être venue à ce gala. Ryan, couchée au sol, souleva le bas du napperon, pas trop mais assez pour y glisser un œil. En silence, elle observa le terroriste. Il marchait d'un pas lent et assuré, il se savait maître de l'instant et il en jouait. Le pire était sans doute à venir. Car ce soir là, la jeune femme vu ce qu'elle n'aurait jamais soupçonné voir. L'homme qui avait causé tout ce tapage par, sans doute une forme de magie ou de technologie fort bien avancé, transforma ses vêtements de soirée en une véritable armure de guerre. Une cape verte venait la décorer et caressait lâchement le sol, alors qu'un casque qui s'étirait en deux grandes cornes surplombait sa tête. 

"Merde, merde, merde, répétait Ryan dans des murmures en lâchant la nappe pour se recroqueviller sur elle-même. Fais chier, fais chier. C'est pas possible, j'ai trop bu, c'est pas réel. Aller réveil toi, Ryan, réveil toi!"

Rien n'y fit. La fille de Tony dut admettre qu'elle était bel et bien réveillée, que ce terroriste était réel et, bien qu'elle gardait un doute sur le sujet, que la magie existait. Une main sur sa poitrine, elle tentait tant bien que mal de reprendre une respiration normal.

"Ryan, garde ton sang froid, il faut que tu sortes d'ici, c'est ta mission, tu sors d'ici et tu fuis dans une des rues, n'importe laquelle, tu peux le faire."

La jeune femme souleva légèrement le pans de la nappe et constata avec satisfaction que l'homme fou n'était plus à l'intérieur du bâtiment. En rampant de nouveau, elle put s'extirper de sa cachette et après avoir retiré ses escarpins, commença son plan de fuite. Ses jambes étaient semblable à de la guimauve tant la frayeur lui courrait le corps. Ses paumes étaient moites et ses doigts tremblant. Avec méfiance, elle fit quelques pas à l'extérieur du grand bâtiment. Ryan mit bien peu de temps à constater que le chao régnait à tout coin de rue. L'ambiance était apocalyptique. Les gens courraient en tout sens, des voitures de police brulaient, et quelques fous hurlaient à la fin du monde. La brune, elle, se contenta de seulement quelques pas dans une direction inconnue. Jetant un coup d'œil au ciel, elle espérait que Iron Man face miraculeusement apparition, mais ce genre de chose n'arrivait que dans les films.  

"A genoux ! hurla une voix haineuse."

Ne s'attendant pas à cela, Ryan sursauta et perdit son équilibre entamant une lourde chute sur deux marches. Lorsque son dos heurta le sol dure du bitume, elle rencontra la silhouette du terroriste. Au départ effrayée, elle constata bien rapidement que cette silhouette ne lui prêtait pas la moindre attention, qu'elle venait de passer au travers, et surtout que vingt autres semblable à celle-ci prenaient place autour d'un groupe d'une centaine de personnes, tous à genoux. Ignorant lequel d'entre eux était le véritable homme fou, la jeune femme entreprit de reprendre sa fuite le plus loin possible. D'un bond elle se hissa sur ses deux jambes et fit quelques pas rapide, en prenant soin de jeter un coup d'œil derrière afin de constater qu'elle n'était pas suivit. Or, son ascension bien que courte, fut malheureusement interrompu. Son corps venait de bousculer un obstacle. Elle fit volte-face et rencontra l'un des nombreux clones de celui qui répandait la frayeur. 

"Pourquoi je suis passé à travers de..commença t-elle avant de prendre conscience que c'était bien l'homme qu'elle venait de heurter et non l'une de ses vulgaire copies."

Ryan déglutit difficilement. A le voir ainsi de face, l'inquiétude prenait davantage d'ampleur. Il la surplombait de sa taille comme un chat le ferait avec une souris. Ses doigts libres trouvèrent le chemin auprès des joues de la jeune femme, son autre main tenant fermement un sceptre à la lueur bleu. Il les lui pressa comme le ferait une grand-mère avec sa descendance, mais il n'y avait là, pas le moindre geste amical. 

"N'est-ce pas plus simple ainsi, n'est-ce pas là votre état naturel ? prononça t-il d'une voix qui ne laissait guère place aux négociations."

Lorsque l'homme lui lâcha le visage, et comme si il avait prononcé là un ordre silencieux, Ryan se hâta à rejoindre l'assemblé courbée. Elle s'agenouilla difficilement tant la peur lui tordait tripes et boyaux. 

"Vous étiez fait pour obéir, clama t-il en ouvrant grand les bras alors que son passage fendait la foule, à jamais vous vous prosternerez."

Le silence régna un instant alors que l'ennemi contemplait son œuvre d'un œil satisfait. Mais malgré sa droiture, sa fermeté et le talent de terreur duquel il avait fait preuve, un vieil homme, un simple vieil homme, refusa de se plier à sa volonté et se releva sur ses deux jambes comme cela devait l'être.

"Pas devant des hommes comme vous, rétorqua t-il.

- Il n'y a pas d'hommes comme moi.

- Il y a constamment des hommes comme vous.

- Regardez votre aîné, mes amis, qu'il vous serve d'exemple."

Celui qui semait la frayeur à Stuttgart leva le bout de son sceptre d'or en direction de l'homme innocent. Ce dernier n'en démordait pas et continuait à se tenir droit, fière et sans peur devant son ennemi. Ce soir là, il fut un symbole de résistance. Du coin de l'œil, Ryan l'observait. Impuissante, la jeune femme regarda le ciel une nouvelle fois, priant pour que Iron Man perce les nuages et vienne mettre un terme à ce cauchemar sans nom.

The next is coming...

Salutation !

Ca me fait tellement bizarre de réécrire sur Ryan. Surtout qu'à l'époque où j'ai écrit cette fanfiction, "Ryan" était juste un nom que j'aimais bien et depuis c'est devenu mon surnom. J'ai l'impression d'écrire une histoire sur moi c'est trop bizarre...Bref huhu.

J'espère que cette réécriture vous a plût. Personnellement je suis bien plus satisfaite des changements effectué, j'ai moins "honte" de vous faire lire ce chapitre que l'ancien. Je le trouve plus détaillé, plus travaillé. 

Oh bordel, j'ai tellement peur de vous publier cette partie c'est terrible jpp. 

Je vous salue de la main gauche

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