Joyeux Noël !!! 🎄🎁
Alors ? Que pensez-vous de la nouvelle couverture ? 😋 J'avais besoin d'un peu de changement.
L'année dernière j'avais plein de projets et de résolutions... Je n'en ai réussi aucun, même pas un seul 🙄 c'est pourquoi ma résolution pour l'année prochaine sera de terminer celle de l'année dernière 😬
À savoir de nouvelles histoires. Elles sont là mais je n'avance guère 🤦
Je sais que je ralentis mes rythmes de publication également et que l'histoire prend plus de temps que prévu donc je vais essayer d'y remédier aussi 😅 ça fait déjà deux Noël et j'ai toujours pas vu la fin 🤣
enfin bon... je ne vous remercierai jamais assez pour tout le soutien que vous m'apportez en lisant mon histoire 😘😘😘
Ne soyez pas timide, j'aimerais plus de communication entre nous x)
Parlant de communication, j'annonce plus de choses sur ma page Facebook qu'ici 😅 par exemple, ceux qui sont abonnés ont su pour la petite surprise 😉
Donc je vous invite vivement à me suivre sur Facebook, voici le lien : https://www.facebook.com/TheCommonViolet/
Si ça ne fonctionne pas, il y en a un autre dans ma bio 🎉
Je crois que je n'ai rien de plus à dire si ce n'est : «Bonne lecture !»

***

Toujours devant l'entrée de la salle de sport, nous nous dévisageons, prêtes à sortir les crocs.

(Enfin, pour ma part oui. Si elle ne me lâche pas dans les minutes qui suivent.)

Peu de temps après, Ginger retire sa main de mon bras. Elle se met à marmonner.

Ginger : « C'est mieux que rien, j'ai au moins réussi à la retrouver... contrairement à ces abrutis. »

(De quoi elle parle ?)

Elle farfouille son petit sac et en sort un bloc-notes et un stylo.

(Ne me dites pas... La garce !)

Ginger : « Revenons à nos moutons. Mademoiselle Hope, que pensez-vous des rumeurs qui tournent autour de vous et du jeune et célèbre Ryan Carter ? »

J'en reviens pas, c'est de ça dont elle voulait parler ?! Elle m'a approché, juste pour me soutirer des informations ! Au final, tous les journalistes sont les mêmes, pas vrai ? Ils sont à la recherche de la petite bête, des ragots croustillants qui feront monter leur carrière au sommet ! Au moindre faux pas, ils vous bouffent tout cru ! Avec la gloire vient l'argent et le pouvoir. Pourquoi se sentent-ils obligés de fouiller dans les affaires des autres ? Ne peuvent-ils pas laisser vivre les gens tranquillement ? Comme si avec Ryan, nous n'avions pas déjà des problèmes ! Je suis furieuse là. Ma patience a des limites, cette idiote avec sa permanente vient de dépasser les bornes.

Samantha : « Cela ne vous concerne en rien, no comment. Maintenant, partez. »

Ginger : « Intéressant... »

Elle griffonne quelque chose en marmonnant encore une fois.

Ginger : « La... ''présumée''... petite-amie... ne semble... ouverte... à... aucune... discussion... Par contre, Elle ne... dénie... pas... sa... relation. »

Samantha : « Je suis toujours là et je vous entends ! »

Je fulmine, je grince des dents. Je me force à garder mon calme. Elle lève la tête et affiche un sourire odieux. Elle est en train de se ficher de moi !

Ginger : « Oh, c'est faux ? Vous n'êtes donc pas avec lui ? »

Je déglutis. Je dois faire extrêmement attention à ce que je vais dire. Admettre ou nier ? Lequel de ces choix sera le moins... « dangereux » ? Si j'admets, un article ne tardera pas à sortir avec comme titre « La petite-amie de Carter avoue ! » ou un truc comme ça. Mais si je nie, je sais que ça ne l'arrêtera pas. Elle va continuer à me coller jusqu'à ce qu'elle obtienne ce qu'elle est venue chercher. Ryan m'a un peu prévenu à propos des journalistes. Les potins sont plus intéressants qu'autre chose de nos jours et je ne pense plus être en sécurité nulle part.

Je perds mes moyens, je panique totalement. Que faire ?!

Je sens alors deux mains tapoter mes épaules par derrière.

Matt : « Princesse, ça va ? Tu mettais du temps à rentrer donc je me suis inquiété. »

(Oh bon sang, Matt ! Tu tombes à pic !)

Je me retourne pour lui faire face et j'agrippe son débardeur. Je me mords la lèvre et le supplie des yeux de me sortir de là. Il fronce des sourcils et lève les yeux vers Ginger. J'espère qu'il a compris qui elle est. Avec son carnet en main et moi qui panique à vue d'œil. Ginger semble surprise.

Matt se penche pour être à la hauteur de mon oreille et murmure.

Matt : « Je vais m'en débarrasser. Fais-moi confiance. »

Il se place ensuite devant moi et je me sens protégée par sa grande carrure. Il est vraiment arrivé au bon moment, j'ignore ce qui aurait pu se passer si je répondais à Ginger. Si tout à l'heure, Matt était tout refrogné, il arbore maintenant un large sourire.

(Ben ça alors... Son expression a totalement changé !)

Matt : « Bonjour, qui êtes-vous ? »

Ginger : « Et vous, qui êtes-vous ? »

Matt : « Voyons, j'ai demandé le premier... Mademoiselle. »

(''Mademoiselle'', tu rigoles ? Je te parie qu'elle a deux gosses qui attendent à la maison.)

Ce ton charmeur, ces yeux coquins, cette voix grave... Matt, le tombeur de ces dames est dans la place. A chaque fois que nous sortons, viendra toujours ce moment où Matt partira à la ''chasse''. Il ne branche jamais de fille vers la fin de la soirée –on se demande pourquoi– mais aucune ne résiste à son charme... J'imagine que Matt se désiste au dernier moment car ses ''conquêtes'' sont trop sérieuses à son sujet. Lui ne cherche qu'à s'amuser le temps d'une soirée. Regardez-le, un vrai trophée ! Mais sans réel vainqueur pour l'acquérir... Malheureusement ?

Néanmoins, Ginger semble méfiante.

Ginger : « Je suis Ginger Stone. Journaliste au sein du magazine ''Business & Man Of Today''. Il y a quelques mois, j'ai interviewé Ryan Carter pour un article. Les rumeurs circulent aujourd'hui qu'il ne serait plus cœur à prendre et qu'il s'est engagé. Il s'avère que votre–,... cette demoiselle ait été présente. J'aimerais une interview avec elle pour connaître le fin mot de l'histoire. »

Elle a vite repris un visage neutre, je n'aime pas ça. Même Matt est-il incapable de la déstabiliser ? Ce dernier hausse un sourcil.

Matt : « Oh, bien le bonjour, Miss Ginger. Dites-moi... Pourquoi voulez-vous savoir cela ? C'est sa vie privée. »

Toujours dans son ton flirteur mais à un poil sarcastique, ses paroles sont tranchantes et affirment une certaine hostilité.

(Elle devrait comprendre la situation et s'en aller vite-fait.)

Ginger : « Il fait partie des personnes les plus importantes de cette ville, pour ne pas dire de ce pays. Il est légitime de savoir cela. »

Matt : « Et si à la place je vous disais ce que j'ai mangé au petit-déjeuner ? J'ai eu un bol de fruits mélangé à du yaourt, c'est délicieux, n'êtes-vous pas d'accord ? »

Je pouffe de rire. Il est totalement en train de ficher d'elle. Je retiens difficilement mon rire mais au fond je jubile. Ginger est offusquée par la nonchalance de mon sauveur.

Ginger : « Je ne suis pas ici pour m'amuser, je suis en plein travail ! Arrêtez avec ses idioties. »

Elle pointe Matt du doigt et hausse le ton. Tout en repoussant sa main et faisant un pas en avant, Matt répond du tac-au-tac.

Matt : « Eh bien, je suis de votre avis. Fini les plaisanteries, il est temps que vous vous en alliez. »

Ginger : « Vous vous croyez malin ? Je ne partirai pas sans mon article ! »

Matt grince des dents et se passe une main sur la nuque, visiblement ennuyé.

Matt : « Habituellement, je traite bien les filles mais si vous poursuivez sur ce terrain– »

Ginger : « Alors quoi ? Vous allez me tabasser ? Je peux porter plainte ! »

(Pardon ?)

Matt : « Puisque vous insistez, vous ne verrez pas de mal à ce que je porte plainte pour harcèlement ici et maintenant, n'est-ce pas ? Après tout, vous êtes la première à avoir abordé mon amie pour ensuite la retenir, malgré son opposition. »

Ginger en reste bouche bée. Ce sont des faits qu'elle a sous les yeux. Je commence d'ailleurs à penser que ce n'est pas une coïncidence qu'elle m'ait retrouvé. Elle attendait juste le moment que je sois seule pour m'avoir à sa disposition.

Nous attendons sa réponse, rien. La déclaration de Matt l'a refroidi. Elle pince ses lèvres et resserre son carnet de note contre elle. Elle revérifie ses options. Elle ne tirera plus aucune information de moi, tant que Matt sera là. Va-t-elle alors réessayer son coup et attendre que je sois de nouveau seule ? J'en doute. Elle est persistante mais c'est vraiment de l'harcèlement dans ce cas-ci. Matt a totalement raison.

Alors sans plus de mots, elle nous jette un regard noir avant de se retourner et tracer son chemin.

Je recule d'un pas et lorsque je heurte le mur, je m'adosse à celui-ci avant de tomber petit à petit par terre. Je souffle fortement et une larme coule le long de mes joues. Matt se penche pour poser une main réconfortante sur mon épaule.

Matt : « Hé, ça va... Elle est partie. C'est fini, tu n'as plus rien à craindre. »

Je cache mon visage avec mes mains et échappe un hoquet.

Samantha : « Cette situation est tellement frustrante...! Comment je pourrais protéger Ryan si je n'arrive même pas à me protéger ? »

Matt : « Tu te mets trop la pression. Et puis ce n'est pas ta faute. Tu ne peux pas tout contrôler. »

Je commence alors à comprendre pourquoi Ryan a cette manie de tout contrôler. C'est exactement dans ce genre de moment qu'on aimerait bien avoir les commandes.

Matt : « Assez de tourments et d'exercices pour aujourd'hui. Tu devrais rentrer. »

Samantha : « Tu veux bien... me raccompagner, s'il te plaît ? Qui c'est si cette sangsue est encore dans les parages... »

Matt fronce tristement les sourcils.

Matt : « Princesse, j'aimerais bien mais je suis en charge de la salle aujourd'hui. Et mon remplaçant est rentré aussitôt, dès que nous sommes revenus du mini-market. Y'a encore du monde à superviser à l'intérieur. »

Samantha : « Oh... Pas grave. Tu as déjà tant fait pour moi. »

Je me relève et tapote mes cuisses pour enlever la poussière.

Samantha : « Je vais me débrouiller. Bon, je vais prendre mes affaires. »

Je lui souris faiblement avant de rentrer à la salle.

***

Je finis de ranger, sors des vestiaires et appelle Max. Lorsque nous sortons, je vois Colin. Il est adossé à un mur, obnubilé par son téléphone. Il porte un sweatshirt à capuche qui masque entièrement sa longue chevelure, un jean et de vieilles baskets usées. Je m'avance vers lui.

Samantha : « J'ai failli ne pas te reconnaître. J'ai l'habitude de te voir en tenue de travail. »

Il détache ses yeux de son écran et lève ses prunelles vers moi mais ne répond pas.

(Du Colin tout craché.)

Max se met alors à le renifler et ça ne l'ébranle même pas. Je retente ma chance.

Samantha : « Alors qu'est-ce que tu fais là ? »

Colin : « Matt m'a appelé. »

(Et ? Tu vas attendre que je devine la réponse ou elle va tomber du ciel ?)

Colin : « J'vais t'escorter jusqu'à chez toi. »

Samantha : « Trop aimable... »

Ça va être une des balades les plus bizarres que je n'ai jamais faite. Le silence est gênant parce que même si nous marchons côte à côte, nous n'interagissons point. Max est entre nous et il dandine, heureux de pouvoir se dégourdir les pattes. Après quelques minutes, Colin brise le silence.

Colin : « Il m'a raconté pour la journaliste. C'était dur. »

Samantha : « Oui... Je n'en peux plus d'être traquée. J'ai besoin que ça s'arrête. Tu crois que ça va s'arrêter ? »

Colin : « J'en sais rien. 'fin, c'était pas ce que j'voulais dire. ça va s'arrêter mais pour ça, faudra autre chose pour les appâter, un autre os à ronger. »

(Dévier leur attention donc. Parlant de ça...)

Samantha : « Au fait, Matt m'a dit pour votre concert d'Halloween. C'est étonnant qu'il soit toujours le premier à m'en informer et pas toi. »

Colin : « Tu le connais, il tient pas sa langue. C'est vrai que j'aurai préféré l'annoncer moi-même mais vu qu'il l'a déjà fait... »

Je rigole légèrement.

Samantha : « Peut-être que tu devrais m'informer avant lui. »

Colin : « Ouais, peut-être... »

Pour la première fois depuis la sortie de la salle, il me regarde droit dans les yeux avec un sourire en coin.

Colin : « N'empêche, j'ai certaines infos qu'il n'a pas en sa possession. »

Samantha : « Tu comptes partager ? »

Il pause et me fixe un instant.

Colin : « Pour être exact, c'est à ton propos. J'aurai dû te le dire depuis que je t'ai ramené ton ordinateur mais... On s'est fait interrompre... par ton ''fiancé''. »

Il mime les guillemets avec ses doigts et je lève les yeux au ciel. Officiellement, ce n'est pas mon fiancé.

(Mais tu aimerais bien l'être, pas vrai ?)

Je chasse cette idée absurde de ma tête. Ma conscience raconte n'importe quoi. Pourtant... ça me plairait. Peut-être m'avancé-je trop mais je vois un futur avec Ryan, un futur lointain. Et si... cette rêverie se concrétise pour de vrai ? Serait-ce donner raison aux journalistes ? Non, ce n'est pas le problème. Le problème c'est qu'ils se permettent d'exposer notre vie privée à la vue de tous. Si c'est ''privé'', il doit bien y avoir une raison derrière. Ne peuvent-ils pas considérer cela ?

Samantha Carter...

Avant que je ne puisse fantasmer sur quoique ce soit, ma bulle de pensée éclate lorsque Colin m'interpelle.

Colin : « T'en as vraiment rien à foutre alors ? »

Samantha : « Pardon, quoi ? »

Il me dévisage affreusement, comme s'il était sur le point de m'étriper. D'accord, c'est un total manque de respect, je ne l'ai pas écouté.

Samantha : « Oh... Colin, je suis désolée... J'étais encore absorbée dans mes pensées. »

Colin : « J'ai vu. T'étais carrément absente, on aurait dit que t'avais voyagé à l'autre bout du monde. »

Je caresse nerveusement mes cheveux. Il est tellement imprévisible, j'ignore comment me comporter avec lui. Son ton neutre affirme-t-il qu'il ne m'en veut pas tant que ça ou bien il se fait violence de ne pas me cogner au mur ?

Je le regarde, c'est à peine s'il tourne les yeux vers moi. Il se contente de regarder droit devant. Il accélère même le pas.

(Merde... ça m'apprendra à rêver en plein jour.)

J'essaie de le rattraper en synchronisant nos pas, résultat : j'ai failli trébucher parce que Max s'est décidé à faire une pause. J'ai tiré un peu fort sur sa laisse, le pauvre. Les pas de Colin sont vraiment trop grands. Néanmoins, il me retient avant que je ne m'aplatisse comme une crêpe.

Samantha : « Merci... »

Je me retourne vers Max et le réconforte du mieux que je peux. J'ai la tête ailleurs, je foire tout ce que je fais, j'inquiète mes amis... pire ! Je leur fais même de la peine. Il faut que je me ressaisisse !

Samantha : « Euh, Colin, tu voudrais bien répéter ce que tu disais tout à l'heure ? S'il te plaît... »

Colin : « Je disais : ''Je sais qui cherche à te nuire.'' »