Hey ! Un OS tout beau tout neuf ! 😆

Aujourd'hui est un jour particulier pour toi : cela fait exactement 1 mois que tu vis au manoir Mukami. Pour une fille aussi timide que toi c'était terrible.

Les frères buvaient ton sang régulièrement avec ou sans ton accord. Peu leur importait, et ils mordaient assez violemment. Avec ça, ils te faisaient peur.

Tu ne savais jamais quand Kou plaisantait ou non, Azusa était plus imprévisible que tout, Yuma irritable dès que tu ouvrais la bouche. Mais le pire était Ruki. Jamais tu n'osais le regarder dans les yeux tellement son regard se montrait indescriptible. Il était froid, austère, méprisant.

Il n'avait que faire de l'avis d'une humaine, tu devais obéir un point c'est tout. Fort heureusement pour toi tu n'avais jamais désobéi, et donc jamais était puni par lui. Il faut dire que la simple idée d'être punie par un homme si froid te donnait des frissons d'angoisses.

Tu te tiras de tes pensées : Ruki était la représentation même de tes angoisses primitives, la peur de l'inconnu. Et il ne fallait pas trop y penser, mauvais pour ton moral déjà en berne. C'était pourquoi tu te trouvais maintenant à abaisser la poignée de la porte de bibliothèque, et l'ouvrir doucement...

Normalement à cette heure elle était vide. Normalement. Sauf que ce fut Ruki que tu vis en premier dans la pièce. Assis sur un fauteuil bleu sombre aux lourds pieds de bois, il lisait un livre à la couverture grise.

Il ne t'avait pas vu, tu reculas sur la pointe des pieds pour t'enfuir de là discrètement.

"Kachiku."

Tu te figeas sur place à la voix du vampire aux yeux de glace. Tu fixas le sol incapable de bouger le coeur battant. Tu parvins tout de même à dire un presque inaudible "Oui ? ".

"Approche." Tu mis les deux pieds dans la pièce toujours en fixant résolument tes pieds.

"Plus près" soupira t'il agacé.

Tu avanças pour te placer à 1 mètre de lui. Il posa son livre, le laissant ouvert sur le petit guéridon juste à côté. Puis il décroisa ses jambes et te tendit la main. Tu regardas cette dernière sans comprendre. Tu n'avais rien à lui donner, il allait se fâcher. Quoique oui, tu avais bien quelque chose à lui donner, aussi ridicule que cela soi : ta main.

Tu levas ta main, les doigts tremblants, pour la poser dans celle de Ruki. Il était aussi froid que du marbre.

"Amusant." dit-il narquois "Même quand ma requête semble impossible tu trouves toujours moyen d'y répondre, kachiku..." Il referma ses doigts sur les tiens. "Sur mes genoux." ordonna t'il amusé.

Ses genoux, tu rougis sans le savoir. Tu sentais un piège, tu ne voulais pas

"Ho ?  Tu désobéis ?" contasta t'il sarcastique.

Au ton de sa voix tu savais que la punition serait pire que d'être sur ses genoux. Te sentant humiliée, tu t'assis sur ses genoux.

"Quelle obéissance..." Il passa ses bras autour de ta taille et te fit asseoir en travers de lui. Il défit tes chaussures qui tombèrent une à une au sol, seuls bruits de la pièce.

Toute recroquevillée, tu cachas ton visage rouge tomate contre son torse, les yeux serrés. La main du vampire vint se glisser dans tes cheveux et retirer les mèches qui te cachaient les joues. Tu l'entendis rire et dire : "Jolie couleur, tes joues sont à croquer."

Tu frémis à ses mots, allait-il te mordre ? Au contraire, tu le sentis déposer un baiser sur ton front. Mais tu restas figée sur place. Alors il t'enveloppa façon cocon entre ses bras, avec ta tête posée sur la tienne.

"Tu es si impressionnable... Petit Chaperon Rouge aurait-il peur à ce point du grand méchant loup ?" Il semblait amusé et parfaitement détendu, sa respiration lente et profonde t'aidait à te calmer. Même son odeur commençait à te rassurer.

Tu lui répondis oui en hochant la tête de haut en bas, ce qui frotta tes cheveux contre le visage de l'homme. Il souria mais ça tu ne pouvais le voir, s'était comme une intuition. Après quelques secondes, il répondit d'un murmure envoûtant : "C'est bien kachiku... Tu sais donc qui est ton maître au fond de toi."

Tu tremblas à cette remarque, car tu sentais au fond de toi qu'il avait raison. Depuis le début Ruki obnubilait ton attention, pour ne jamais le décevoir. Une servante...

Il resserra un peu plus sa prise autour de toi et te demanda de relever ton visage. Tu gardas les yeux fermement clos, ne voulant pas croiser son terrible regard... Il mit ses lèvres sur les tiennes longuement, pour ce qui te parut l'éternité même. Il s'écarta de quelques centimètres et du bout des lèvres tu prononças : "Non..."

Ruki sourit, le regard vif et pénétrant: "Pourtant oui... Tu es mienne (t/p)." Tes yeux hypnotisés par les siens tu rougis de nouveau.

"Tu es la seule kachiku que je désire..." conclu t'il avant de voler te nouveau tes lèvres.

Suite à ces événements, tu dues passer tout ton temps avec l'aîné des frères, les autres ne t'ayant pas retenu, preuve que tu étais un jeu ou une nuisance pour eux.

Tu devais dormir avec lui aussi, moment très gênant au début mais qui par la suite furent tes instants de paradis. Tu dormais contre son torse, dans une totale étreinte de sécurité où ses lèvres venaient rencontrer les tiennes.

Très vite, tu finis par ne plus craindre ce vampire dont tu redoutais jusqu'alors chaque parole et murmure. Au contraire, le peu de temps où il se séparait de toi paraissait de plus en plus long. Quand il revenait enfin, tu venais timidement l'enlacer dans l'espoir d'un câlin. Le vampire était plus que satisfait de sa kachiku, au point de t'appeler trésor. Et là tu rougissais joliment...

Ruki avait bel et bien succombé d'amour pour toi : timide à croquer, mignonne à croquer, toute à croquer.

Et vous aviez un immuable rituel : lire dans la bibliothèque pour ensuite te faire chavirer sous la couette ! Il te dominait à tous les coups...  ;)

BONUS, 5 ans plus tard :

Toi, timide : "Ruki ? "

Ruki : "Oui ? "

Toi : "Dans la chambre... Qu'est ce que c'est ? "

Ruki : "Un cadeau.~"

Tu ouvris le cadeau rouge pivoine de panique : "Ru, Ruki... !!! Il manque beaucoup de tissu là... !!! "

Ruki : "Hm ?  Non juste assez pour moi..."

Toi : "Je refuse de porter une chose aussi indécente !!! "  >///<

Ruki : "C'est exactement pour ça qu'elle me plaît... Viens ici si tu es trop timide pour te déshabiller et la mettre, j'ai même les menottes pour toi."

Toi à 2 doigts de t'évanouir à l'idée de mettre la tenue : "Je refuse 2 fois plus... !!! " Et tu t'enfuis.

Ruki te rattrapa et te fit tout ce qu'il avait prévu pour toi... Choses terriblement indécentes... Tu le laissas même recommencer car même timide, tu ne pouvais nier que cela t' avait bien plû...