Chapitre 8

On est toute les deux en short rouge avec un pantalon slim de sport noir en dessous et en pull fin noir avec le logo du club. Les couleurs du club. Le club a un loup la gueule en sang comme logo. Cela montre la combativité d'une meute malgré les blessures ou alors qu'ils mordront tout ceux qui viendront les provoquer. Il fait encore doux pour le début novembre alors on peut se permettre de se balader comme ça. En arrivant on les regarde qui s'entraîne tous ensemble. Cam passe son bras autour de mes épaules.

- C'est marrant de les voir s'entraîner ensemble. Au moins les nôtres vont pouvoir expulser leurs colères de l'année dernière.

- J'imagine que ça leur fera du bien mais peut être arriveront ils à devenir amis après ? Les Shadows sont vraiment des chics types.

- Tu les connais bien alors l'équipe te fera confiance la dessus.

- Après sur le terrain ils sont plus strictes mais en dehors ils sont joviaux. Si l'équipe me fais confiance dans ce cas c'est un honneur.

- Tu dois te douter qu'on a tous des questions sur toi mais on sait que te bombarder de questions et te forcer à répondre n'aidera pas. Puis le coach nous a prévenu de ne pas trop t'embêter sur tes liens passés. Alors on prend notre mal en patience jusqu'au jour où tu nous révéleras tout.

Je la serre dans mes bras.

- Merci Cam. Je suis vraiment heureuse d'avoir pu rentrer dans votre équipe. Dans cette famille.

Elle me serre en retour.

- Dit pas des choses pareil maintenant. Je veux pas pleurer devant tout ses machos !

Je ris et elle se joint à moi. Les garçons font leur pose et ils nous regardent enlacé l'une à l'autre.

- Quoi ? Y a des jaloux ?

Cam leurs sourit de façon effronté.

- Dommage si c'est le cas ! Elle sera rien qu'à moi, surtout la nuit..

- Cam ! Dit pas n'importe quoi non plus !

Elle rit.

- Regarde leurs tête !

Je les regarde, ils ont l'air désespérés et agacés en même temps. Frustration de ne plus voir leurs copines pendant une semaine ? Ou plus de personnes du sexe féminin ou masculin dans leurs lit pour leurs besoin primaire ? D'ailleurs ça fait bien longtemps que ce cas ne m'est plus arrivé non plus. Je me renfrogne au passage.

- Bah toi aussi tu fais la tête maintenant ?

- Elle vient de comprendre que ça fait longtemps qu'elle est seule dans son lit.

Je fusille Maxime du regard alors qu'il éclate de rire.

- La ferme toi ! Retourne t'entraîner.

Un m'envoie un bisou de la main et je lui fais un geste obscène. Cam me murmure « C'est vrai ? » et je lui grogne une réponse. On les regarde s'entraîner en observant leurs mouvements. À midi, on rentre tous au réfectoire et avec Cam on réchauffe la nourriture des garçons. Les managers des Shadows c'étaient occupés de leurs nourritures à eux. On aurait pu faire pour tout le monde mais chacun sait mieux ce qui correspond aux besoins de nos équipes. Donc même s'ils mangent mélangés, ils mangent différemment de nous. C'est conviviale en tout cas ! Et je dois dire que ça fait du bien. Je mange entre Cam et Leo. Maxime s'était mit face à moi avec son acolyte Martin. On les appelle les deux M de l'équipe parce qu'ils sont tout deux ailier. Mon ami me regarde de ces yeux vert.

- Quoi ?

- Tu as l'air bien dans ce club.

- C'est le cas.

Je sais que même si Cam parle avec Martin et Leo parle avec les garçons à côté de lui, tout deux écoute notre conversation. Je préviens donc du regarde Maxime pour qu'il évite de dire des choses problématiques. Il me sourit tendrement ce qui est rare et montre son sérieux.

- Je suis content pour toi.

Il regarde l'heure.

- Il nous reste plus beaucoup de temps mais se soir fait un tour avec moi au jardin. D'accord ?

- D'accord.

Le soir après que tout le monde c'est lavé et qu'on est mangé notre soupe multi légumes Maxime m'avait prit la main et m'avait emmené dans le jardin. La nuit pointait le bout de son nez alors il ne m'a pas emmener très loin mais bien assez à l'écart pour que des oreilles indiscrètes de mon côté ne viennent pas.

- Bon.

Il s'assoit et me tire vers lui pour m'asseoir à côté de lui.

- Que veux tu savoir exactement ?

- Comment ça ce fait que tu as quitter leur équipe ?

- Je ne pouvais plus rester après le championnat.

- Mais pourquoi ? C'est à cause de lui ? Tu l'as aussi quitté ?

- Oui je l'ai aussi quitté. J'ai tiré un trait total sur eux. J'ai faillis arrêter de vouloir continuer dans le rugby par peur de le revoir.

- Il t'a fait quoi ?

Sa colère froide transparaissait dans sa voix.

- Il a changé. Plus on avançait dans le championnat, plus il battait les adversaires avec des grands écarts de scores. Je pourrais dire qu'il a prit la grosse tête. De la personne tendre mais sauvage est rester juste le sauvage. Il devenait un peu plus brutal. Non pas qu'il me frappait, mais il était bien plus brusque et quand je lui disais, il me répondait que c'était juste sa force normal et que je n'avais qu'à m'y habituer. De toute manière, il me faisait comprendre que s'il ne me convenait pas, il y avait d'autre prétendante pour lui. Quand le championnat a finit je n'ai pas supporter de voir son regard se poser sur moi. Je me suis sentie si mal à l'aise que je suis partie et j'ai simplement envoyer un mail et les affaires de l'équipe pour montrer que je partais. Je me suis barricadée chez moi et ne suis plus sorti pendant des semaines. J'avais bien trop peur de le croiser. J'ai finis par me dire que je devais partir et je suis venue à ce club. Le reste tu le sais.

Il avait l'air calme mais ses yeux brûlaient de rage. Il m'a prit dans ses bras alors qu'il était tendu comme un poteau et m'a serré.

- Quand tu le verras au championnat ne baisse pas les yeux. Montre lui que c'est lui qui est en tord. Même s'il gagne contre vous. Ne le laisse pas t'atteindre.

- C'est facile à dire mais même toi tu ne le reconnaîtrais pas Max.

- Sans doute. S'il t'a mis dans cet état ce n'est pas pour rien. Mais que je le vois te cracher du venin dessus. Je l'étripe.

- Tu ferais disqualifié ton équipe pour ça.

- Non je prendrais la responsabilité et je me ferais exclure seul du championnat. T'en fais pas. Ça en vaudra bien la peine si je peux l'amocher.

- Idiot.

On reste comme ça un moment puis on rente tranquillement. Il a son bras autour de mes épaules quand on arrive dans le salon. La plupart des garçons regardent des matchs mais certains regards se posent sur nous.

- Et non je n'ai toujours pas conclu avec cette belle jeune femme !

Je lui donne un coup de coude et il rit. Ça me fait sourire n'empêche et j'entends quelques garçons rirent. Je repère Cam qui est sur les genoux de son frère. Elle me fait coucou et je lui rend son coucou.

- Bon, et maintenant on passe aux choses sérieuses.

- Comment ça ?

- Bah mon petit pot de miel j'ai besoin que tu me rendes service.

- Oula.

- Tu pourrais pas me faire un massage ? Je suis tout endolori.

Il me fait une mine toute triste.

- Je ne suis pas ton kiné personnel.

- Mais tu vas le devenir nan ?

- Hm non !

- Quoi ?? Je suis vraiment blessé là !

Il fait comme s'il avait mal au coeur et je ris.

- Utilise ce genre de technique pour draguer les filles de ma promo mais ne test pas ça sur moi. Je n'ai pas envie de t'offrir ce plaisir alors que je suis sûre que d'autres garçons ici ont le dos bien plus en compote que toi.

Il regarde les autres. Puis il me sourit en coin.

- Quoi ? Il y en a un parmi eux qui t'intéresserait plus de masser que moi ?

Je m'empourpre à son coup bas et il sourit d'avantage.

- Je prends ton silence pour un oui.

- J'aurais la préférence de masser plus de la moitié des garçons plutôt que toi parce que je sais que eux ne se retournerai pas en pleine séance pour faire en sorte que la masseuse se retrouve à califourchon.

- Tu me vexes de m'imaginer si sournois.

- Aurais-je tord ?

- Hm non. Mais quand même !

Je lève les yeux aux ciels et j'amorçais un mouvement vers le côté quand il m'attrape le bras.

- Aller mon ptit miel.

- Non ma ptite herbe. Et insiste pas. Mes mains expertes ne viendront pas sur toi !

J'ai fais exprès que ma phrase soit à double sens parce que je savais que certain ricanerait à se refus catégorique et ça n'a pas manqué. Je pouvais voir Cam et Mat se retenir de rire. Ce qui me fit sourire mais en rencontrant les yeux de Leo je m'empourprais en laissant s'effacer mon sourire. Je détourne vite le regard et sort du salon pour aller à la cuisine. J'ai besoin d'eau ! Je bois deux verres d'eau d'une traite et soupire de soulagement. Je suis vite monter me coucher pour éviter les regards des autres et je me suis endormie bien tard..

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