Chapitre 6

J'ai passé mon Week-end sympathique à réviser et faire des fiches pour m'avancer. Le lendemain en cours je devais avoir une tête fatiguée vu que je ne rattrape pas mon sommeil. Encore, je fais des nuits de six ou cinq heures ça peut aller. Parfois si j'ai de la chance je fais sept heures de nuit ! Ah le bonheur ! Mais c'est rare ! Je mange une petite salade en bossant mes cours le midi et comme d'habitude je pars avant la fin de mes cours à seize heures. Les professeurs m'envoies leurs cours après une demande que je leurs ai faite en expliquant ma situation. Étrangement, ils sont conciliants. À seize heures trente, j'arrive au stade et prépare les boissons comme à mon habitude. Je récite mes cours au passage pour me les faires mieux mémoriser.

- Mais c'est qu'on bosse ici !

Je sursaute et la gourde me glisse des mains en se renversant. Je jette un regard noir à Mat qui vient de débarquer.

- Oups.. Attend je vais nettoyer.

- Bon sang tu ne te dis pas que les gens qui sont concentrés à faire quelque chose il ne faut pas les effrayer ?

- Bah c'était trop tentant à te voir plonger l'air si sérieux dans tes révisions. Tu sais le côté sexy et innocent d'une femme en pleine réflexion.

Je grimace.

- Pervers.

- Hm pas avec n'importe qui.

Il me lance un sourire et je lève les yeux au ciel.

- Pas intéressé Mat.

- Ah ! Mais tu fais saigner mon petit coeur. Tu sais que tu es une femme fatale ?

- La ferme..

- Mais de quel pied tu t'es lever mon Amber ?

- Du pied où je vais t'en flanquer une si tu continues.

Je refais la gourde alors qu'il nettoie. Il se pose à côté de moi et se penche bien trop proche.

- Je ne crois pas qu'une petite femme puisse me flanquer une racler. Mais elle pourrait bien

- Tu as finis de jouer au gros con Mat ?

C'est lui qui sursaute cette fois en se tournant vers Leo qui vient d'arriver.

- Tu gâches tout tu sais ?

- Je ne crois pas avoir gâcher grand-chose.

Je souris en catimini et le regarde. Je remarque directement que son arcade est mise à l'air avec les points de suture d'hier. Cela semble désinfecté. Il m'aurait écouté ou se serait fait le nettoyage tout seul ? J'ai du froncer les sourcils parce qu'il répondit à ma question silencieuse.

- Oui je t'ai écouté. Je suis allé voir l'infirmière ce matin pour qu'elle vérifie ton travail. Elle a dit que c'est digne d'une pro et m'a désinfecté l'arcade en me disant de laisser à l'air libre.

- Tant mieux. J'ai réussi à convaincre le plus têtu des capitaines !

Il sourit.

- En même temps, tu as détalé comme un lapin hier donc j'ai bien du t'écouter. Je m'en serrais voulu sinon.

Je sentais le regard le Mat sur nous.

- Vous étiez donc ensemble hier ? Et bin..

- Il devait récupérer son gilet après ta connerie abruti !

- Ma connerie en valait la peine.

Il sourit comme un.. abruti. J'ai pas d'autre mot pour le qualifié en réalité.

- Tu es tordu.

- Peut être mais je t'assure que voir ton soutif noir et ta peau sous le tissue mouillé était électrisant. Puis je suis sûr que ça ne ta pas fait de mal !

Je le regarde blaser. Il soupire en me maudissant de ne pas avoir d'humour et prend les gourdes déjà faite dans un sac pour les installer dehors. Prétextant qu'il a trop vu le capitaine proche de lui pour la journée. Leo le toise de son air bien trop sérieux et je dois retenir un rire quand les deux se regardent d'un air de défi. Vraiment je ne comprendrais jamais ce délire des hommes de se montrer le plus fort. Je finis les bouteilles et Leo vient les prendre lui même.

- Mais ?

- Quoi ? Je t'aide.

- Mais je ne suis pas une chose fragile.

Il sourit en coin.

- Je n'ai pas dis ça.

- Tu le penses. Donne moi ce sac.

Je tend la main vers le sac pour l'attraper mais il l'écarte. Je le regarde. Il joue vraiment à un jeu si enfantin ? Vu son sourire j'imagine que oui. Et je suppose que c'est pour me faire payer ma fuite d'hier. Ok ok. Je réessaie encore et encore. Puis alors que je pensais le prendre en traître, je finis par attraper le sac mais en étant coller contre lui. Je relève la tête vers lui en rougissant. Il me regarde un sourcil haussé avec un sourire aux lèvres. Je me recule en tirant un peu sur le sac. Il ne le lâche pas et voilà que le sac est pendant entre nous.

- Quoi ? Je dois dire que je suis désolée d'avoir détaller hier ? Je savais que tu protesterais si je serais rester. J'ai agis par stratégie.

- Oh donc tu as fais ça délibérément ?

- Qu'est-ce que ça change ?

- Rien de spéciale.

- Dit-il les yeux pétillants.

- Ahah tu vas être en retard pour donner ça.

- En même temps il y a quelqu'un qui m'en empêche.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

Il commence à sortir en me tirant avec le sac.

- Eh !

J'entends son rire grave se répercuter sur les murs en échos. Je frisonne. On sort comme ça dehors et il s'arrête net. Je me prend le visage dans son dos. Je pousse un couinement parce que son dos est quand même dure et forger donc se taper le nez sur lui c'est comme si je me prenais une porte. Je m'écarte en portant ma main à mon nez. Je passe la tête de côté pour voir ce qu'il y a devant pour qu'il s'arrête net et vois le coach parler avec un autre homme.

- Leo qui est-ce ?

- C'est le frère du coach. Mais c'est aussi l'entraîneur de Coeur de Lion.

- Quoi ?? Mais qu'est-ce qu'il fait ici ??

- Je ne sais pas. D'ailleurs j'ai l'impression que ce n'est pas le seul à être venu aujourd'hui.

Je regarde vers l'arrière et l'entraîneur des Shadows est là aussi.

- Tu peux mettre les bouteilles sur la table s'il te plaît ?

- Tu comptes aller parler avec eux.

- Juste à un.

- Je vois.

Quand je lui ai demandé de ne pas poser de question samedi il m'a dit d'accord et il s'y tien. Je lâche le sac et cours vers l'entraîneur des Shadows. Philippe ! Il me regarde d'abord en fronçant les sourcils puis il me reconnaît et sourit.

- Ambre ? Mais que fais-tu ici ?

- Et vous alors ?

- Ahah j'ai eu vent que cette équipe voulait jouer contre mes poulains en amical et peut être même faire le stage d'entraînement avant le championnat ensemble sous conseil avisé. Seulement vu qu'ils ont perdu au dernier championnat contre mon équipe je suis surpris. Alors je suis venu voir.

Je me tourne vers Leo qui nous regarde. Il m'aurait écouté la dessus aussi ?

- Ce serai donc toi qui leurs a donné l'idée ?

- Alors pour le match amical oui. La semaine de stage je n'en savais rien. Je sais comme vous êtes une bonne équipe et j'aurais bien aimé qu'ils profitent de votre bon-humeur général.

Il prend un ai sérieux.

- Tu as rejoins leurs équipe Ambre ?

- Oui.. J'ai eu des problèmes avec l'autre..

- Hm.. Je suppose qu'ils ne savent rien ? Le coach d'ici n'est pas stupide pour leur dire qui vient rejoindre leur équipe.

- Effectivement. Donc si vous accepter, pitié dite aux garçons de ne rien dire sur mon ancienne équipe d'accord ? Ça me ferai plaisir de les revoir mais je ne viendrais pas si j'ai des risques. On voyant les IceHearth samedi ça a déjà été un désastre alors je voudrais éviter.

- Tu sais que ne rien dire ou dire cela ne changera pas grand-chose au fait que vous vous connaissez quand même. Pour une nouvelle qui connaît les IceHearth et les Shadows c'est beaucoup déjà. Les Shadows ont été troisième au championnat donc ça veux dire que tu dois être quelqu'un pour les connaître. Ne penses-tu pas que cela posera des questions ?

- Je pourrais dire que mon père a jouer avec vous à l'époque ? C'est une vraie information. De là, je connais l'équipe grâce à ça ?

- Nous verrons ma petite Ambre. Déjà allons voir ton coach.

On se sourit et nous nous dirigeons vers le coach qui est toujours avec son frère. Quand il nous voit arrivé il nous regarde intrigué.

- Vous avez donc répondu à mon invitation Philippe.

- Et oui Richard, comme vous le voyez !

- Bien j'en suis ravi. Nous pouvons aller nous entretenir dans mon bureau si vous le voulez. Eric, tu pourrais attendre ?

- Oh ne vous gêner pas. Finissez d'abord votre conversation j'ai du temps et de la compagnie ahah !

Le coach et son frère Eric me regardent.

- ça ne me dérange pas au contraire ! Je suis ravie. Et en prime je pourrais lui montrer l'entraînement des garçons. Cela peut être intéressant.

Il me fait un signe de tête et pars finir sa conversation avec son frère dans son bureau. Nous, on s'approche des garçons. Philippe va serrer la main de Leo.

- Content de vous revoir en forme. Enfin pas tout à fait. C'est votre dernier match qui vous à laisser ça ?

Il montre du doigt son arcade.

- Merci moi aussi. Oui un petit souvenir mais une victoire à la clé.

- Vous l'avez eu à la fin du match ?

- Non, avant la fin de la première mi-temps.

Il fronce les sourcils.

- Vous avez continuer de jouer ?

- J'ai eu des soins sur place.

Philippe me regarde d'un air interrogatif et je souris gênée.

- Je vois. Je ne vais pas vous déranger plus alors que vous aller devoir vous entraîner.

Les autres garçons nous regardent en attendant qu'on leurs dise quoi faire.

- Merci, j'espère que vous verrez quelque chose qui vous plaira dans notre entraînement.

- Oh mais je sais déjà que vous êtes une formidable équipe. L'année dernière j'ai pu voir votre force qui commençait à grandir. Je pense qu'aujourd'hui je pourrais être époustouflé de vos progrès.

- Merci monsieur ! On va commencer l'échauffement les garcs ! Aller !

Ils partent s'entraîner et on s'assoie avec Philippe.

- Vous le pensez vraiment ?

- Oui. Je sens toute la bonne volonté que le capitaine veux mettre dans cette équipe et je suis sûr que l'évolution sera vraiment merveilleuse.

- Tant mieux dans ce cas.

Je souris en regardant les garçons. Cam et Mat arrivent en se chamaillant et se stop net en voyant Philippe.

- Bonjour jeunes gens !

- Bonjour monsieur !

Ils l'ont dis en parfaite synchronisation.

- Vous êtes les managers n'est-ce pas ?

- Oui c'est ça.

- N'êtes vous pas en retard ?

Cam s'empourpre et regarde mal son frère. J'en déduis que c'est à cause de ce dernier s'ils en sont là.

- Nous sommes vraiment désolé Monsieur.

Philippe rit.

- Détendez vous je ne suis pas la pour vous faire une évaluation !

- Ahah tant mieux alors..

Elle me regarde gênée.

- Vous devriez aller chercher les serviettes des garçons. Je ne les ai pas sorti et ils vont finir leurs échauffement.

- Oh bien-sûr ! On y va !

Elle tire son frère avec elle et ils disparaissent à la recherche des serviettes.

- Ils semblent assez sûrs d'eux pour se permettre du retard. Ou ils ont assez confiance en toi.

Il me jette un regard en coin.

- Les deux. Ils font du très bon travail. Moi je m'occupe plus des boissons et des soins des garçons.

- Pourquoi ça ne métonne pas ? Tu tiens vraiment de ta mère.

- Ahah mon père me le répète souvent.

- D'ailleurs comme ça ce fait qu'il est accepter de te faire venir si loin ?

- Hm je ne lui ai pas vraiment laisser le choix. Je devais partir et il a du accepter. Je serais entrain de dépérir si j'étais encore là bas. Ici, je revis.

Il me prend dans ses bras.

- Ah ! Comment mon meilleur ami à pu faire pour laisser sa fille si joyeuse avoir un regard si triste ?

- Parce qu'il ignore les pourquoi..

Un silence.

- C'est suite au championnat ?

- Oui.

- Dit moi est-ce

Il n'a pas pu finir sa phrase que Cam et Mat arrivait et il me libérait de son étreinte.

- Nous en parlerons pendant cette semaine de stage d'accord ? Elle a lieu bientôt alors prépare toi.

Il me fait un clin doeil. Les garçons viennent vers nous pour s'hydrater et Eric sort des locaux. Philippe y rentre donc pour parler avec notre coach.

- à plus tard ma petite Ambre !

- Oui à plus tard Philippe !

Je sentais tout les regard sur moi.

- Pour la question silencieuse que vous vous posez tous, cet homme est le meilleur ami de mon père.

- Et comment ton père peut connaître une personne comme lui ?

La question d'Hugo est pertinente. Je le regarde.

- Parce que mon père jouait au rugby avec lui dans les Shadows autrefois.

Un silence puis une foule de questions et d'exclamation de surprise.

- Stop ! Retourner à votre entraînement ou je vous priverais de boissons demain !

Ils râlent tous puis ils retournent au terrain. J'avais senti le regarde de Leo et je me sentais mal à l'aise à l'idée de ne vouloir rien lui dire sur mon passé mais de révéler ces détails là. On en parlera plus tard !

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