"COCORICOOOOO" Le célèbre réveil de 6h !
Je me lève, c'est ma dernière journée de vacances.
J'ai soudain envie de voir la maison d'à côté, s'il y avait de la lumière, c'est qu'il y avait quelqu'un.
Alys et Harold passent vers 10h, j'ai du temps devant moi.
J'entends du bruit, je viens de voir la porte de la vieille maison se fermer, c'est bizzare de sortir à 6h, alors qu'il ne fait qu'à demi jours.
Mais bon, je vais aller voir, les petites mamies on leurs habitudes matinale, c'est peut-être ça.
Une fois habillé je vais frapper à la porte de la maison d'à côté.
La porte est entrouverte, mais personne ne vient, je décide d'entrer légèrement, j'entends craquement de parquet.
Mes yeux s'habituent à l'obscurité, et dans le fond de la pièce, je perçois une silhouette mince, et féminine.
Je me sens soudain bizzare, j'ai comme une impression de déjà vu...

-"Alys ? C'est toi ?"

La silhouette sursaute, elle semble de dos...
Tout à coup elle se retourne vivement, mais je ne peux voir son visage car elle me lance un objet, avec une telle violence et une telle puissance.
Je recule pour l'éviter, mais je trébuche sur le pas de la porte, ma vision de trouble et...

"COCORICOOOOO!!!"

Aahh !
6h07, j'ai rêvé, j'ai trempé mon lit de sueur, et j'ai les mains qui tremblent.
Ça paraissait si réel, mais en même temps, tous les rêves semblent réels un instant, puis retournent au domaine de l'imaginaire.
Je me lève, Alys devrais venir avec Harold vers 10h.
Et je ne sais pas pourquoi mais je regarde par la fenêtre, la maison d'à côté... La porte est entrouverte !?
Je ne sais pas pourquoi j'en suis si perturbé, c'est juste une porte... Juste une porte qui me fout les jetons, mais que je ne peux m'empêcher de regarder, d'être attiré, je vais aller dire bonjour au gens qui y habitent, après je serais mieux.
Je sors et je frappe à la porte.
Personne ne vient, je m'apprête à entrer quand j'entends un craquement, LE craquement. Je recule vivement et appelle de l'extérieur :

-"Alys ? C'est toi ?"

Pourquoi Alys ? Qu'est-ce qu'elle ferait ici ? Et finalement y a t'il quelqu'un à l'intérieur ?
Un craquement à l'extérieur me fais sursauter, je me retourne et vois une silhouette féminine qui me fonce dessus, je ne vois son visage que lorsque qu'elle me plaque au mur avec violence, et puissance.
En fait je ne vois que ses yeux, brillants.
J'ai du mal à respirer, son visage est caché par une épaisse chevelure noire et ébouriffée, la fille s'énerve :

-"qu'est-ce que tu fais là ?
-Je... Je venais voir si une personne âgée vivais ici, et dans ce cas lui proposer mon aide pour entretenir cette maison, comme Job d'été..."

La jeune fille semble réfléchir, puis m'écrase à nouveau contre le mur :

-" Ma grand-mère n'a besoin de personne !"

Dans ce cas pourquoi cette sauvage m'agresse ? Je propose mon aide, et je suis en train de me faire démonter les clavicules !
Pris d'un soudain agacement je la pousse pour me dégager, elle se décale avec une rapidité effrayante et je tombe tout seul par terre.
Ma main rencontre un morceau de métal, une onde de douleur me traverse, ma main est profondément entaillée, je vomis écoeuré, ma vision se trouble...

"COCORICOOOOO"

-"Aaaaaaaaaaah"

Encore un rêve ? Mon lit n'est pas trempé ? Je tente de me lever, mais ma tête tourne.
Un détail me choque : Il fait jour... Et il est 11h !?
Qu'est ce que c'est que cette histoire ?
Je tente à nouveau de sortir de mon lit, je suis habillé.
Mais si je suis habillé... Je regarde ma main...

-"Aaaaaaaaaaah"

Ça s'est passé ! Il y avait vraiment une fille étrange dans cette maison.
Son regard me revient à l'esprit, ses yeux avaient une lueur bizzare, en fait ils étaient rouges-violets, ROUGE ET VIOLET !?
J'ai dû rêver, j'ai dû tomber et sous le choc, j'ai dû inventer cette créature...
Ma mère entre :

-"tout va bien ? Tu as crié.
- qu'est-ce qui c'est passé ?
-Alys et Harold t'ont trouvé devant la maison d'à côté, par terre, tu étais tombé sur une vieille tige en métal, on va voir le médecin ce soir.
-Il sont partis se baigner ?
-Non, ils sont en bas."

Bon, je vais me lever, et je vais les accompagner.
Je ne vais pas me pourrir la journée avec cette histoire.
Mais c'est bizzare, j'ai l'impression d'être fou, d'avoir changé.