⚜ Eleanore de Dargine ⚜
Son existence est un secret, sa vie est un secret, sa personne est un secret, vous n'en saurez pas plus.
Jamais prononcée, jamais appelée, son vrai nom est un secret. Pour toujours, ce sera Eleanore de Dargine, jeune princesse de dix sept ans.
Sa peau claire reflèterait presque la lumière, blanche comme la neige, douce comme la brise, pure comme un étang glacé. Sa peau est parfaite, tout a été fait pour qu'elle le soit.
Ses yeux gris bleus ne sont que les miroirs de ce qu'elle ressent. Ses émotions sont transmises par ses pupilles si triste. Ils appellent à l'aide sans que ses lèvres ne se soient jamais pleins. Reflétant le ciel, il n'est pas inhabituel que leurs couleurs divergent en fonction des sentiments du ciel. Un mystère dont sa parente est heureuse.
Ses lèvres pâles ne sourient pas réellement, remplacé par les sourires d'usages. Les politessess ne sont que les seules choses qui ne les ont jamais franchies. Aucun mot ou insulte n'a jamais franchit la barrière de ses lèvres. Elle a été élevée pour qu'il en soit toujours ainsi.
D'une élégance contrôlé, ses mouvements ne sont que grace et protocole. Toujours calculés, habitué à chaque situation, elle les effectue sans se souvenir avoir fait autre chose. L'étiquette est en elle, lui colle à la peau, la possède. Elle n'est rien d'autre que son éducation.
Les corsets que la jeune femme porte sans cesse ne la font pas souffrir, elle est bien trop fine pour se retrouver serrer à l'intérieur. Sa maigreur aurait pu inquiéter, mais une taille fine avait toujours était l'objectif de sa parente. Sa poitrine n'est en contre partie que d'une faible grosseur.
Ses bras maigres et ses jambes fines la font ressembler à une poupée fragile, malgré le regard impossible des autres sur ses membres inférieurs dû à ses robes toujours convenable, elle en est consciente. Ses pieds sont petits, trop pour avoir des chaussures autres que celles de la taille des enfants.
Ses cheveux roux sont flamboyant, un feu liquide et ondulés attanyant sa poitrine. Coiffés tous les soirs pour qu'ils aient une bouclure parfaite, c'est un rituel qu'elle ne se souvient pas avoir oublié une seule fois. Sa mère s'en occupait d'abord, lorsqu'elle était enfant, puis les servantes lorsqu'elle ne vint plus la voir et enfin elle même lorsqu'elle en fut en âge.
La couronne qu'elle porte sur la tête la suit toujours. Dans sa posture droite, elle ne l'a jamais faite tomber. Habituée des dictionnaires, ce n'est pas la couronne qui est lourde, mais les responsabilités qui la suivront toujours. Elle ne se trouve plus sur son cuir chevelu que lorsque la princesse dort.
La jeune femme aime ce qu'on lui a toujours dis d'aimer. La musique, les livres moraux, la danse, l'étiquette, la broderies, la cuisine, le roi du pays. Toujours la nourriture raffinée dont les goûts se mélangent trop pour être discernés, toujours les danses trop compliquées pour être appréciées, toujours les personnes qui mentent et manipulent pour rester à la cours. Voilà ce qu'elle aile et ce à quoi la jeune femme est habituée.
Est ce qu'elle n'aime pas quelque chose ? Elle ne sait pas vraiment. Elle ne réfléchit pas par elle même, comme si elle était déjà perdues, déjà morte de l'intérieur, sans jamais avoir pu vivre. Les coutumes, les leçons, l'étiquette, c'est par cela qu'elle vit, par le regard de ses parents, par celui de la cour. Elle est la personne parfaite de la haute société, celle que dont tous les nobles rêvent. Obéissante, à l'écoute, presque muette.
A-t-elle vraiment une peur à part celle de vivre vraiment ? À part celle de faire ses propres choix, de faire autres que choses que ce que les autres attendent d'elle et les décevoir ? Peut être bien. Celle du monde extérieur qu'elle n'a jamais vue, celle des insectes que l'on a toujours empêcher d'entrer dans ses quartiers, celle de la foule dont on l'a toujours préservée en l'enfermant, celle de rencontrer quelqu'un qui la fasse changer. Elle est effrayée sans pourtant le montrer. Comme lorsqu'elle souffre.
La princesse à toujours subit les remontrances de sa parente qui veillait à son éducation. C'est tout ce que vous saurez d'elle. Peut être parce qu'il n'y a rien d'autre à dire sur la jeune femme ? Elle même ne le sait pas. Son histoire ne tient que dur quelques lignes banales. Peut être pourrait elle les transformer en roman passionnant si quelqu'un lui en donnait le courage.
Son existence est un secret, sa vie est un secret, sa personne est un secret, vous n'en saurez pas plus.
Jouée par moi.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top