Prologue

3h01

Vous veniez de sortir de la soirée d'anniversaire plutôt arrosée de votre meilleur(e) ami(e). N'étant pas loin de chez vous, vous avez décidé de marcher jusqu'à votre appartement. Vous aviez besoins de vous aérer la tête et quoi de mieux pour cela qu'une nuit de pleine lune ? À cette heure-ci, seules quelques voitures allaient et venaient dans la rue et leurs sons vous donnez mal à la tête. Vous avez donc choisi de prendre les petites ruelles de la villes pour rentrer chez vous.
Un petite brise caressait votre peau et vous respiriez avec délice la fraîcheur de cet air. Votre migraine disparaissait lentement et vous vous sentiez revivre. Vous aviez presque oublier la soirée épouvantable que vous veniez de passer. Car il fallait le dire : cette fête avait été la pire de votre vie. Alors vous avez bu, bu encore et encore pour oublier votre mal-être. Rien d'étonnant, d'ailleurs. La plupart des invités avaient fait la même chose que vous.

« Quelle idée, avez vous pensé en recevant l'invitation , quelle idée de faire une fête d'anniversaire avec tout... Tout ce qu'il se passe ? »

Tout ce qu'il se passe. Car des choses, il s'en passer.

Les journaux, la télévision, la radio, chaque personne de chaque coins de rue, tout le monde ne parlait plus que de ces meurtres affreux qui se déroulaient depuis quelques temps dans votre petite ville. Les victimes avaient été retrouver si "abîmées" qu'il était presque impossible pour les médecins de découvrir qui était le corps ensanglanté qu'ils avaient sur les bras. Membres arrachés, organes éparpillés près du corps, multiples entailles et griffures, traces de morsures, de coups et des litres et des litres de sang répandu sur le sol, les murs et chaque parcelles du lieu du crime...
Vous n'auriez sûrement pas oublié tous ces détails si vous ne vous étiez pas enfilé trois verre de bière à la suite.

Vous avez tout d'abord entendu un cri perçant, déchirant la nuit. Puis, des gargouillement immondes, de faibles supplications, des craquements sinistres, de nouveaux cris... Tous vos sens vous hurlent de partir, de laisser cette pauvre victime ici. De toute façon, il était trop tard pour elle. Vous le saviez, mais votre esprit embués par l'alcool vous poussa à vers en pas en direction des bruits. Et puis un autre. Avant que vous ne vous en rendiez compte, vous vous étiez mis à courir comme une folle en vers ce qui serait sûrement votre dernier moment sur terre. Mais vous n'aviez pas peur : vous étiez bien trop ivre pour ça. Et l'adrénaline était plus forte que votre raison.

3h12

Un nouveau hurlement vous perça les tympans. Il vous fallu un temps fou pour comprendre que cette fois-ci, c'était le votre.
Jamais vous n'aviez vu une chose aussi immonde. Même pas dans les films d'horreurs que vous vous plaisiez parfois à regarder car quel homme pourrait imaginé une telle horreur ? Il n'y avait même pas de mot pour décrire la scène cauchemardesque que vous aviez les yeux.
Les membres de la jeune femme avaient étés plié dans des angles étranges après avoir été brisé en morceaux. Son corps vêtus de se qu'il restait de ses vêtements déchirés avait été mutilé d'une façon grotesque qui rajoutait une touche macabre au tableau. Le sourire de l'ange avait été tracé au couteau sur le visage de la malheureuse. Son regard vide semblait s'être posé sur vous et vous fixait avec la terreur qu'elle réservait à son assassin. Elle avait été posé le dos contre le mur et ses mains avaient été cloué à la roche du bâtiment. Son ventre et sa poitrine avaient été ouvert, comme s'ils avaient éclaté plus que découpé. Les intestins étaient enroulé autour du cou égorgés de la jeune fille et son coeur était à ses pieds.
Vous avez posé une main sur votre bouche pour vous empêcher de vomir. C'était grotesque. Il y avait plus de sang que de chair et l'odeur acre de la mort vous prenez aux narines. Non, c'était impossible : aucun homme, même malade, n'aurait inventé une tel mise en scène et surtout ne l'aurait exécuter si rapidement.
C'était si démesuré que ça en devenait presque ridicule.
Votre folie ne s'arrêta pas à rester, immobile, à fixer le corps ; vous avez aussi choisi de vous en approcher.
Il a suffit d'un pas, d'un seul, pour que cela fasse glisser la tête du reste du corps et tombait sur le sol à la manière d'un ballon rebondissant.
Vous vous êtes alors figé, votre haut le coeur vous revenant. La stupidité de vos décisions vous frappa soudain : pourquoi être venu jusqu'ici ? Et si le tueur était toujours là ? L'alcool se dispersait lentement et vous retrouvait peu à peu votre lucidité. Mais le premier sentiment qui vous frappa de plein fouet fut la peur lorsque vous entendez des pas claquer sur le sol pavé...

3h20

Vous avez tourné la tête vers la silhouette qui s'approchait de vous, à la manière d'un automate. Vous n'avez pu voir son visage dans la pénombre : vous avez seulement pu distingués le sourire fou qui déformer ses traits.
L'inconnu ouvrit la bouche. Vous voyiez parfaitement ses lèvres bougées, mais vous n'entendiez pas le son de sa voix. Comme si vos oreilles refusaient de vous transmettre les paroles macabres qui s'échappait tel un poison de sa bouche.
Il passa sa langue sur ses lèvres.
Vous avez frisonné.
Il fit un pas dans votre direction.
Vous aviez fait un pas en arrière.
Il sourit. Il donnait l'impression d'être un chasseur affamé devant sa proie. Proie qui vivait sans doute ses derniers instants.

3h25

Ce petit manège dura une bonne minute avant que vous ne glissiez sur un liquide poisseux. Il vous fallu une dizaine de seconde pour comprendre que vous étiez à présent étalé dans une mare de sang. Vous n'y faites même pas attention, trop heureu(x/se) que ce ne soit pas le votre. Vous aviez tenté de vous relevé ; impossible. Vous veniez de vous fouler la cheville. Chose qui ne vous étiez que rarement arriver dans votre vie et qui devait se produire seulement à un moment pareil. Voyant le tueur s'approchait, votre seule réaction de survie fut de ramper sur le sol couvert de sang.
L'assassin semblait s'amuser de la situation. Vous étiez pathétique : un être humain comparable à une souris tentant vainement d'échapper au chat qui s'imaginer déjà la dévorer.
Vous étiez faible. Comme tout être humain.
Finalement, sans doute presser d'en finir, le chasseur se plaça derrière vous alors que vous essayez d'accélérer. Il martela vos jambes de coups de pieds avant d'abattre l'un deux sur votre colonne vertébrale, ce qui vous fit pousser un hurlement de douleur. Vous avez tourné la tête vers votre agresseur, car dans la douleur, votre première pensée fut la volonté de voir le visage de celui qui vous ôtera la vie.
Éclairé par la lune, vous aviez enfin pu distingué le visage de votre ennemi : une peau totalement noir, un unique œil prenant à lui tout seul les trois quart du visage et enfin, ce sourire cruel que vous aviez déjà vu.
Vos yeux se sont agrandis d'horreur, votre bouche s'est ouverte en un cri silencieuse.
Voyant votre expression, le monstre sourit.

Saluuuuut ~

La voix, d'un timbre improbable, semblait venir directement de votre tête.
La chose attrapa votre bras.

Merci pour le repas ~

Vous n'avez compris ces paroles que lorsque ses dents pointues pénétrèrent votre peau, vous faisant pousser un cri de douleur.

Vous alliez mourir.

3h34

- Il suffit !

Votre vue était trouble, vos pensées embrumées. Pourtant, la voix sembla vous sortir un instant de votre transe. Ce fut la même chose pour le monstre qui leva la tête vers le toit du bâtiment. Deux silhouettes s'y tenait, leur cape volant derrière eux gré du vent.
Le sourire de la chose se tordit en un rictus de colère et de frustration.

Vous...

Elle se redressa, laissant retomber votre bras sur le sol. Le regard perdu dans les vagues, votre tête reposant dans une flaque de sang, vous saviez que vous n'en avait plus pour longtemps. La douleur vous brûlait de l'intérieur. Vous vous seriez tordu de souffrance si vous aviez pu bouger. Vous songiez alors que si la mort pouvez vous délivrer de la douleur, vous l'accepterez avec joie.
Vous avez fermé les yeux et vous avez attendu le trépas comme une délivrance.

4h10

- L'enflure... murmura une voix.

Les deux silhouettes étaient revenues au point de départ, après une course poursuite au cours de laquelle il avait bien failli tuer cette satané ombre qui leur causé pas mal de soucis depuis un moment. Malheureusement, elle avait réussi à s'enfuir au dernier moment.

- Tant fait pas, répondit une autre. On l'a bien amoché ; il ne survivra pas longtemps à moins de se nourrir à nouveau. Et à ce moment-là, on l'aura.

- Ouais... soupira la première. Dépêchons-nous de nous débarrasser des cadavres qu'on en finisse.

La deuxième hocha la tête. L'une se chargea de ramasser le cadavre de la jeune femme avec une expression de dégout et l'autre s'approcha de vous.

- Tiens... Celui-là (Celle-là) n'est pas mort.

- Sérieux ? J'étais sûr qu'il les avait tous tués...

L'inconnu vous examina et arriva à votre bras. Il le souleva avec délicatesse et secoua la tête après l'avoir regardé.

- Il (Elle) a été mordu(e)...

- Ah. Alors c'est tout comme.

La personne à présent accroupis près de vous soupira.

- Il y a un moyen de le (la) sauvé(e)...

Son coéquipier la regarda et arrêta un instant de "travailler".

-...Tu sais ce qu'il se passera si tu fais ça.

- Oui mais... Je ne peux pas le (la) laisser mourir sans rien faire...

Il haussa les épaules et jeta la tête de la femme pour finir.

- Fais comme tu veux.

Elle hocha la tête. Elle sortit un couteau de la poche de sa cape et se dit une entaille au poignet et posa sa blessure sur vos lèvres.

- Allez, l'humain(e)... Bois.

Quelques gouttes du liquide éclatèrent sur votre langue. Bientôt, un filet de sang coula dans votre gorge. Votre sauveur retira son poignet et sourit.

- Et bien voilà. Tu n'en a pas conscience pour l'instant, l'humain(e) mais je viens de te faire un cadeau qui va changer ta vie...

Le lendemain
10h45

Vous vous êtes réveillé en sursaut, dans un endroit qui n'était pas votre chambre. Vous ne vous souveniez de rien de la nuit précédente.

« Où suis-je...? »

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