Chapitre 45 : Goods vibes only.

Omniscient




La voiture qu'Octave -le chauffeur personnel d'Itiel- conduisait se gara devant la haute tour en verre située dans le centre ville.
Adélaïde était littéralement scotchée contre la vitre de la voiture, complètement obnubilée par la beauté des lieux.
Il y'avait des lumières partout et un tapis persan d'un rouge vif.
Incroyable..songea t'elle.

Octave sortit de la voiture et vint lui ouvrir la portière.
Adélaïde en sortit en hésitant.

Elle : Monsieur vous êtes sûr que c'est ici?

Le chauffeur sourit en inclinant légèrement la tête.

Octave : Veuillez me suivre madame. Son altesse s'impatiente.

Elle le suivit donc non sans se sentir mal à l'aise. C'était la première fois qu'elle marchait sur un tapis et elle se sentit un poil plus..importante ?
Encore mieux que les tapis du bled.. pensa t'elle.
Elle rit légèrement et continua sa route jusqu'à l'intérieur de la tour.

Encore plus beau à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Les lumières tamisées incrustées dans la toiture donnaient à la grande pièce une belle couleur ornée. Les tableaux accrochés au mur -cerrtainement peints par de grands peintres- quant à eux lui donnaient un aspect historique. Adélaïde tourna sur elle-même pour apprécier la beauté de l'endroit du haut du plafond jusqu'au sol en céramique.

La réceptionniste de l'hôtel la toisa du regard avant de retourner à ses occupations.

Octave se rapprocha discrètement de son oreille.

Lui : Ne faites pas attention à elle madame. Tout le monde sait que vous êtes l'invité de son Altesse.

Tout s'expliquait à présent.
Adélaïde inspira profondément et entra dans l'ascenseur avec Octave.
Plusieurs minutes plus tard, les portes s'ouvrirent sur une suite des plus luxueuses.
Adélaïde sortit de l'ascenseur et serra son petit sac.
C'était trop pour elle.

Octave lui fit une petite révérence et repartit dans l'ascenseur.

Elle : Octave attendez!

L'ascenseur entamait déjà sa descente.

... : Bon soir ma demoiselle Sya.

Adélaïde sursauta et porta sa main sur sa poitrine.
Elle se retourna lentement et ce qu'elle vit lui fit inconsciemment mordiller ses lèvres.

Il était l'incarnation de la beauté masculine.
Elle se demandait encore comment elle s'y était prise pour faire chavirer cet homme.

Ses traits taillés à la serpe, noyés dans une grande virilité la firent frémir. Ses yeux possédaient une dangereuse lueur sauvage éclairée par un gris saisissant. Il était habillé d'une chemise blanche aux manches retroussées. Les deux premiers boutons n'étaient pas mis à souhait, laissant entrevoir le début de son large torse. Ses longues jambes musclées étaient emprisonnées dans un pantalon noir ample.
Sa haute silhouette dégageait de la puissance, de l'autorité.

Adélaïde balbutia quelques mots inaudibles en fixant ses mâchoires ombragées.
Itiel pencha sa tête sur le côté end souriant légèrement.

Lui : La vue te plaît ?

Adélaïde revint sur terre en clignant plusieurs fois des yeux.

Elle : Euh oui.. non! Je veux dire..c'est trop pour moi Itiel. Ce n'était pas la peine d'en faire autant.

Il s'approcha d'elle et lui prit son sac qu'il déposa sur la console.

Lui : Tu mérites encore plus shawty. Ne sois pas mal à l'aise s'il te plaît.

Elle lui fit un sourire sincère et prit sa main qu'il tendait.

Lui : J'espère que tu as faim.

Elle, riant : Oui beaucoup-

Quand il ouvrit les deux portes de ce qui semblait être la salle à manger, Adélaïde arrondit ses yeux.

Elle : Mais Itiel il y'en a pour tout un village sur cette table !

L'homme rit et lui fit signe de venir.

Lui : J'espère que ces mets seront à ton goût.

Elle : Oh je ne m'inquiètes pas pour ça. Ça sent tellement bon!

Il prit place en face d'elle en souriant.

Lui : Tu es très belle Adélaïde.

Son être s'enflamma et cela se perçut sur ses joues qui rougissaient.

Elle : Merci Itiel.

Il lui sourit affectueusement.
Elle reprit.

Elle : Tu n'es pas mal non plus.

Lui : Pas mal ? Oh tu me brises le cœur chérie. J'ai passé toute la soirée à me faire beau pour toi.

Son accent de théâtre lui arracha un rire.

Elle, ramenant une mèche rebelle : Ça n'a pas été difficile je crois.

Lui, décrochant un clin d'oeil : J'ai su gérer. Allez manges maintenant.

Elle : Oui, tu as raison.

Lui : Nous avons beaucoup de choses à nous dire.

Elle releva ses yeux pour les ancrer dans les siens.

Lui : Et nous avons toute la soirée pour le faire..

*

Posée dans le canapé, Adélaïde fut éprit d'un énième rire.
Itiel s'amusait à lui raconter ses blagues d'enfants.

Adélaïde, entre deux rires : Stop je vais rendre!

Itiel, riant : Non faut que tu entendes la suite!

Elle : Dis toujours..?

Il raconta la suite et la fin de la blague avec entrain.

Adélaïde explosa de rire jusqu'à faire bouger le canapé. Son rire était si communicatif qu'Itiel se laissa aller lui aussi.
Quelques secondes après ils se calmèrent.

Elle : Oh merci pour cette soirée j'apprécie beaucoup.

Il sourit légèrement en détournant son regard d'elle.

Elle : Itiel ça va ?

Il inspira profondément et hocha positivement la tête.
Il semblait nerveux tout à coup.

Elle : J'ai dis ou fais quelque chose qu'il ne fallait pas ?

Lui : Bien sûr que non Adélaïde ! Attends je reviens.

Il la rassura en lui frottant les bras avec ses paumes puis se leva. Il se dirigea vers le hi-fi où il mit une musique douce et lente.

Il la rejoignit lentement, en bougeant sa tête de gauche à droite, au rythme de la musique.

Adélaïde : Itiel..

Il lui tendit sa main.

Itiel : M'accorderiez-vous cette danse ?

Elle : Je ne suis pas bonne danseu- ouuhouuuu!

Itiel l'avait tiré du canapé sans trop forcer, faisant taire ses paroles dans sa bouche.
Son cœur s'enflamma instantanément.

Il passa une main dans la chute de son dos et de l'autre, il enroula la sienne.
Il s'inclina pour se rapprocher de son oreille.

Lui, chuchotant : Laisses la musique t'emporter trésor..

Elle inspira puis commença à bouger elle aussi après avoir passer sa main libre dans son dos.
Il bougeaient lentement, au rythme de la chanson 'my heart will go on' de Céline Dion en fond sonore.

Lui : Euhm..je n'ais pas une voix fameuse mais permets moi de te chanter cette belle chanson.

Elle : C'est donc pour ça que tu étais nerveux ?

Lui : Un peu oui.

Adélaïde rit avant de l'encourager, pressée d'entendre sa voix et aussi les paroles.

Quand il commença, elle ferma les yeux avec un sourire béat aux lèvres. Sa voix était comme une berceuse pour ses oreilles.
C'est ainsi qu'elle se laissa aller dans les bras de l'homme.
Et quand elle sentit ses lèvres sur les siennes, elle ne résista pas plus longtemps.









































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désolée pour le retard..j'espère que ce chapitre vous plaira^^!
Bisouus.


















































JELLY_JESSY

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