Chapitre 43 : Lui?
Omniscient
Octave : C'est ici votre Majesté.
Itiel inclina sa tête et lui intima de partir.
Son bodyguard se retira donc.
Il fit face à la porte, derrière laquelle se trouvait sa douce.
Il avait tellement hâte de la revoir, de la sentir contre lui.
Il ne prit pas le temps de sonner il tapa plus fort qu'il ne l'aurait voulu sur la porte.
De l'autre côté de la porte, les rires s'étaient estompés quand des coups se sont fait entendre.
Nasser : Je vais ouvrir.
Il joint le geste à la parole.
Alicia : Ça doit être mamie.
Adélaïde : Ça tombe bien, il ne manque plus qu'elle.
Nasser : Euh...Adélaïde ! Je crois que c'est pour toi.
Elle fronçait les sourcils en se levant.
Itiel poussa légèrement la porte et s'invita dans la maison.
Nasser : Attendez ici monsieur elle arrive.
Itiel : Personne ne me donne d'ordres. Qui êtes-vous vous ? Son petit ami ?
Sa voix qu'il avait fait méprisante parvint difficilement aux oreilles d'Adélaïde.
C'est seulement quand elle s'engagea dans le couloir qu'elle lui fit face.
Ce fût comme un choc.
Elle sursauta en reculant, peinant à y croire.
Son cœur redoublait de battements et un long frisson parcouru sa colonne vertébrale.
Ses jambes devenaient flageollantes tellement qu'elle dû se tenir au mur.
Elle : Itiel..?
Nasser : Tu connais cet homme ?
Itiel respirait fortement.
Il serrait les mâchoires en la fixant.
Une rage stimulée par la jalousie et la déception lui broyait le coeur.
Ainsi elle l'avait déjà oublié dans les bras d'un autre ?
Itiel : C'était donc ce que tu voulais? Quitter mon pays et venir vivre une autre vie ici.. avec un autre homme comme si de rien était ?!
Adélaïde : Quoi ? Mais de quoi tu parles ?
Elle fronçait les sourcils en se rapprochant.
Lui : Ne t'approche pas de moi ! Je te croyais différente Adélaïde. J'ai interdis à Dorsaf de remettre ses pieds dans mon pays. Je me suis privé de toi sous les demandes de ton père. Pendant que toi tu..tu-
Hussein : Peu importe qui vous êtes je vous interdit de lui parler de cette façon !
Itiel se retourna pour regarder Nasser et se tourna encore une fois pour fixer Hussein.
Itiel : Deux hommes ? Tu es sérieuse ?
Adélaïde serra les poings pour refouler ses larmes.
De quel droit lui parlait-il ainsi ? Ils n'étaient même pas mariés !
De plus ce n'est qu'un malheureux malentendu.
Les paroles d'Itiel la blessèrent tellement qu'elle le gifla de toutes ses forces.
Puis elle commença à pleurer.
Elle : Je n'ais jamais voulu venir ici c'était ce que voulait mon père! Et ces hommes sont mes amis pas des amants! Comment oses-tu me traiter ainsi ?
Le visage d'Itiel se fissura. Une nouvelle colère s'empara de lui.
Une colère contre lui-même. Comment avait-il un seul instant imaginer qu'elle avait des amants?
Décidément il ne se maîtrisait plus.
Nasser : Sortez s'il vous plaît.
Itiel ignora Nasser et s'approcha d'Adélaïde l'air coupable et lui prit la main.
Lui : Je suis sincèrement désolé Adélaïde. Je..ne me contrôles plus depuis que tu n'es plus là. Je ne sais pas ce qui m'a prit de sortir ces paroles fallacieuses. Je te pries de m'excuser.
Elle : ...
Lui : Je ne pensais pas un seul mot crois moi sinon je m'en voudrais toute ma vie.
Alicia : Adélaïde je crois que vous devriez aller parler seuls dehors.
Elle regardait le visage triste d'Itiel et remarqua dans son regard qu'il était brisé.
Il la suppliait presque du regard. Cela lui fit de la peine mais elle était secrètement heureuse qu'il vive mal son absence.
Et heureuse qu'il soit devant elle malgré tout.
Elle regardait ses amis à tour de rôle et ils l'encouragèrent à sortir, sauf Nasser qui dût se résigner sous le regard d'Itiel.
Une fois dehors, Adélaïde croisa les bras et releva la tête pour arrimer son regard au sien.
Il faisait maintenant soir et les rues moins animées, étaient éclairées par les lumières tamisées des lampadaires.
Le vent se fit plus frais et balaya ses cheveux roux sur le côté.
Les lumières blanches sur son beau visage firent ressortir ces iris et ses lèvres rouges.
Elle n'avait jamais été aussi belle qu'en cet instant.
Il la regardait intensément en se rapprochant de son visage.
De là il la vit rougir adorablement et il n'attendit pas plus longtemps.
Adélaïde trembla de tout son être quand ses lèvres s'écrasèrent sur les siennes avec impatience. Mêlée à la force qui émanait de lui, la pression de ses lèvres était douce et prudente. Quelque chose d'indicible l'envahit entièrement.
Ses mains fermes capturèrent ses bras pour la hisser à son bon vouloir..pour que la pression de leur lèvres deviennent plus forte, plus intense.
Pour Adélaïde, ce baiser était le quatrième avec lui si on comptait la première fois où elle s'était enfuie de la voiture.
Et quand il franchit la barrière de ses lèvres, elle avait l'impression que le monde avait disparu.
Sa barbe qu'il avait volontairement laissé pousser agaçait sa peau et elle en frissonna.
Enfin il se retira de ses lèvres.
Ils reprirent leur souffle les yeux fermés.
Itiel : Tu me pardonnes pour tout à l'heure ?
Elle : Oh comment te tenir tête longtemps ?
Il sourit de toutes ses dents et elle mesura alors la chance qu'elle avait d'être désirée par ce si bel homme.
Ses yeux gris anthracite ne lui faisaient plus peur au contraire, elle adorait s'y plonger.
Ses lèvres aux courbes sensuelles la faisaient instantanément frémir. Son teint hâlé contrastait avec le sien qui était beaucoup plus clair.
Il était infiniment beau.
Oh oui qu'elle l'aimait.
Elle était éperdument amoureuse de lui.
Elle voulait tant le crier au monde mais fallait il déjà que le concerné le sache.
Itiel : Adélaïde je ne peux supporter le fait que tu sois si loin de moi.
Son coeur se gonfla de joie.
Mais cela voulait il dire qu'il l'aimait pour autant ?
Lui : Reviens avec moi.
Elle : Je ne sais pas si c'est une bonne idée..
Lui : Ce n'était pas une question mademoiselle Sya.
Elle ferma les yeux quand il enfouit sa tête dans son cou et lui fit un suçon.
Il se retira en regardant son œuvre, satisfait.
Elle posa sa main sur la base de son cou et à son regard, elle sut ce qu'il avait fait.
Elle : Itiel qu'est-ce que tu as fais ! Oh si ma grand-mère voit ça elle va piquer une de ces crises !
Itiel éclata de rire devant le visage paniqué d'Adélaïde qui cherchait désespérément à effacer sa marque rougeâtre.
Un sentiment de fierté lui noua le ventre quand il se rendit à l'évidence qu'elle était à lui à présent. Elle lui appartenait depuis toujours.
Il pouvait le sentir qu'elle l'aimait.
Ses yeux parlaient tellement pour elle.
Lui : Si elle le voit tu as juste à lui dire que tu es maintenant la femme de quelqu'un.
Adélaïde stoppa tout geste et le regarda dans les yeux.
Elle : Hein ?
Itiel inspira profondément et posa une main sur sa joue rose.
Lui : Je te désires plus que tout au monde ma chérie tu n'es pas sans le savoir. Je ne suis plus le même homme depuis que tu es présente dans ma vie. Ce que je souhaites le plus au monde c'est de finir cette vie avec toi à mes côtés.
●●
Coucou ! J'ai eu mon bac :)
Aussi je tenais à vous dire que le livre est presque terminé..je vous remercie infiniment d'être nombreux à le lire♡
alors le retour d'Itiel vous avez aimé ?
Loveeee
JELLY_JESSY
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