Chapitre 39 : Bye Irlande..

Itiel Kaïras


Je portes le petit verre de whisky à ma bouche en fixant cette femme perfide devant moi.
Je souffles en reposant le verre.

Moi : Dorsaf..Dorsaf, donnes moi une seule raison de ne pas te mettre en prison.

La réaction attendue arriva.

Elle écarquilla ses yeux en se levant par la même occasion.

Elle : Non! Tu ne peux pas me faire ça Itiel !

Je me redressais dans mon siège en croisant mes mains sur la table du bureau sans me départir de mon regard glacial.
Elle ne sait pas combien de fois elle me sort par les yeux.
Quand je repenses à tout ce qu'elle a pu dire sur Adélaïde plutôt, j'ai juste envie de la jeter très loin d'ici.
M

ais je dois me retenir car j'ai bien plus à retirer d'elle..oui.
Elle est bien trop naïve cette femme.

Moi : Et pourtant si. J'ai plein de raison de le faire figure toi. Déjà-

Elle : Tu-

Je remues négativement la tête.

Moi : Tututut laisse moi finir. Tu me coupes encore une fois la parole je te laisserai aucune chance de te justifier sur quoi que ce soit et je te fous en prison. On est bien d'accord ?

Elle acquiesça en se rasseyant.

Moi : Déjà tu n'es pas sans savoir que prodiguer délibérément des informations aux journalistes, qu'elles soient vraies ou fausses concernant la vie privée d'un ou plusieurs membres de la famille royale est considéré comme un acte de désobéissance envers celle-ci..et donc un acte puni par la loi.

Elle : Tu ne vas quand même pas me faire ça.

Je contractes ma mâchoire en tournoyant mon verre.
Elle se prend pour qui?
Je sens que je ne vais plus me retenir dans quelques secondes alors je fermes brièvement les yeux pour me donner de la contenance.

Moi : Et pourquoi en es-tu si sûre ?

Je la vois se lever en me regardant.
J'hausse les sourcils.
Elle entame une démarche féline en mettant un pied parfaitement devant l'autre et au fur et à mesure elle arrive à mon niveau.
Elle se met derrière moi et passe ses mains sur mon torse.

Elle se penche à mon oreille.

Elle : Parce que tu ne peux pas m'oublier si facilement..tu ne peux pas oublier tout ce que l'on a fait..

Et elle remonte ses longues et fines mains jusqu'à mon cou pour mieux redescendre plus loin.

Je saisis ses tentacules qui descendaient sur mon ventre et les écartaient loin de moi.
Je me levais et lui fit face, la dominant de ma hauteur.

Moi : Dorsaf par respect pour l'alliance qu'il y'a entre ton père et ma mère, je ne ferais pas la bêtise de t'enfermer.

Elle : Oh merci Itiel tu-

Je fermes les yeux en expirant quand elle tentait de me faire une accolade.
Je la retirais de moi en la regardant de travers.

Moi : Par contre! Je ne veux plus jamais voir tes pieds dans ce pays.

Elle : Quoi ?? Mais Itiel qu'est-ce que tu es en train de me dire !

Moi : Tu as très bien compris très chère. Maintenant je te pries de dégager d'ici et de ne plus jamais y remettre les pieds dans le cas contraire je serai moins tendre avec toi. Je ne vais pas t'indiquer la sortie.

Elle serra ses poings et respirait fortement.
Elle passa en vitesse devant moi, prit son sac et claqua ses talons aiguilles sur le sol avant de s'arrêter juste devant la porte.

Elle : C'est à cause de cette fille n'est-ce pas ? Ne crois pas que je vais te laisser si facilement, on ne touche pas à ce qui m'appartient. Bonne journée Itiel.

Et elle sort furax de mon bureau.
Bon Dieu elle a encore le courage de proliférer des menaces.

Je soupires et passes une main dans mes cheveux.

Puis mes pensées se tournent sur une seule et même personne.
Adélaïde.
Je ne l'ais plus revu depuis ce matin.
Son père lui a sûrement parlé.
J'espère seulement qu'elle va bien. Elle ne mérite en aucun cas de souffrir.
Je mènerai la vie dure à celui qui touche à un seul de ses cheveux.

C'est mieux qu'elle se repose je la verrai demain.

Je me suis surpris à détester les caresses de Dorsaf.
Je pensais qu'elles allaient réveiller quelque chose en moi mais rien.
Pire encore je pensais à Adélaïde, pour ne pas changer.

Diantre je crois bien que cette petite rousse est plus importante que je le penses..

Je me mets à travailler pour refouler les sentiments qui commencent à faire surface.

**

le lendemain

19h18
Dublin Airport

Adélaïde Sya

Les aurevoirs avec ma mère et Adéline ont été tellement difficiles je sens encore mes yeux humides.
Je suis partie dans la plus grande des discrétions.
Les collègues de mes parents ne m'ont pas vu, mis à part les gardiens qui étaient devenus mes potes, ils m'ont souhaité bon voyage.

Quand mon père a une idée en tête, impossible de la lui enlever. Toute la soirée d'hier et même la matinée d'aujourd'hui ma mère a essayé de le dissuader mais rien y faisait. Il veut me protéger d'après lui, comme si j'avais encore 2 ans.
Il tient vraiment à m'éloigner d'Itiel.

Je tires ma valise suivie de lui derrière moi.
On fait la queue comme tout le monde pour  présenter les papiers et tout. Ça nous a prit un temps fou je sentais plus mes jambes en plus j'ai trop faim pff.
Il est 23h et on a pas encore embarqué je déteste patienter encore moins dans les aéroports c'est trop saoulant j'ai envie de pleurer.

Bref une demie heure plus tard mon père m'accompagne jusqu'au lieu d'embarquement et me fais un gros câlin en me rassurant.
Je lui souris alors que j'ai juste envie de pleurer comme une gosse.

Je présente encore une fois mon passeport, mon billet etc ils abusent on doit les présenter une centaine de fois offf! Tout m'énerve.

Hôtesse : Vous pouvez passer. Bon vol à bord du Irlande Air.

Je lui rends son sourire et fais un dernier aurevoir à mon père.
Je me retourne et tire ma valise derrière moi en marchant dans le couloir.

Et c'est seulement là que je me rendis compte que je risques de ne plus jamais revoir Itiel.
Mon cœur se brise ça y'est je craque à nouveau..





















































































JELLY_JESSY

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top