Chapitre 3 : Oups..Cachot.

Itiel Kaïras

Elle est amusante cette femme dis donc.

Elle pense vraiment que si elle était une voleuse je l'aurai pas su depuis ?

Mais la question que je me poses, c'est pourquoi mon armoire était ouverte.
Chose qui ne se produit que lorsque je suis présent.

Ça ne pourrait être ma mère, elle ne rentre presque jamais dans mes quartiers.

J'en parlerai plus tard à Raphaël.

La jeune rousse est apeurée et en larmes.
Ça ne me dit étrangement rien.
Les gens qui pleurent à mes pieds j'en ais vu des centaines.
Elle n'est pas la première, elle ne sera pas la dernière non plus.

Et dire qu'il y'a 10 minutes sa langue ne tenait pas dans sa bouche.
Elle est vraiment pleine de surprise dites moi.

Elle a l'air d'un bébé abandonné avec ses petites mains qui ferment son visage.
Elle me fait de plus en plus de la peine.

Mais bon.
Faut jamais faire confiance aux inconnus comme je l'ais dis.

Je constate que je la regarde depuis bien longtemps maintenant.
Je me retournes et croises les mains dans le bas de mon dos.

Moi : Vous méritez la prison. C'est comme ça.

Je tournes la tête, sans pour autant lui faire face.

Elle bouge lentement sa tête de droite à gauche.
Elle est au bout de sa vie on dirait presque.

Elle se lève et semble reprendre son souffle.

Pour pouvoir soutenir mon regard, elle jette légèrement la tête en arrière.

Je l'observe, impassible.
Elle ressemble à une petite enfant face à moi.

Ses cheveux roux sont négligemment attachés, lui donnant un air désinvolte.
Je perçois des courbes cachées sous une robe de couleur bleue, assortie à la couleur de ses iris.

Les contours de ses lèvres teintées de rose les rendent attirantes, même plus qu'attirantes..

Cette femme semble être un fruit défendu.
Un péché.
Elle est d'une beauté sans pareille.
C'est une évidence.

Et ses yeux bleus, malgré les larmes..me rappellent douloureusement les siens.

Je secoues légèrement la tête pour sortir ces pensées de ma tête.

Diantre.
Qui est elle ?

Moi : En attendant qu'on me confirme votre innocence, vous serez retenue en prison.

Je vois une larme couler sur sa joue.
Puis une deuxième.
Elle baisse lentement la tête.

Elle : *pleures*

La loi c'est la loi.

Moi : Vous serez au cachot jusqu'à nouvel ordre. Disposez.

J'indique à un garde de l'amener.

J'appelle mon garde personnel, mais aussi mon unique ami, Raphaël Ducci.

J'ai fais ce que j'avais à faire.
Je n'ais aucune raison de culpabiliser.

Je souffles bruyamment et secoue ma tête pour arrêter d'y penser.
Arrêter de penser à ce visage bourré de tristesse, mais étrangement parfait.

Je ne dois pas me laisser gagner par la pitié.
C'est indigne d'un roi.
C'est indigne de moi.

Toute ma vie j'ai été formé pour ne pas ressentir ce genre d'émotions.
Et je n'ais aucun mal à le faire maintenant.

Je fermes à clé l'armoire dans laquelle se trouve le tableau et cache la clé sous le tapis.

Je fronce les sourcils en vérifiant un truc.

Je ne penses pas qu'elle l'ait vu.
Non c'est impossible.
Je l'ais trop bien caché.

... : Itiel ?

Moi : Raphaël mon ami.

La seule personne qui me connaît entièrement - dans les moindres détails-, c'est cet homme.

Grand brun aux yeux noisettes, il est intelligent et mature et a tout pour être un bon garde personnel.

Il peut-être aussi fleur bleue parfois.

Il a été présent dans les moments où personne ne pouvait me calmer, me comprendre.

J'étires mes lèvres en un sourire sincère et lui fait une accolade.

Raph : Tu m'as l'air inquiet et fatigué. Qu'est ce qui se passe ?

Je passes une main vite fait dans mes cheveux et m'asseois sur mon lit.
Je l'invite à s'y asseoir aussi.

Moi : Faut que je t'explique quelque chose.

Lui : Dis moi mon ami.

Je lui expliques ce qui s'est passé.
Quand je suis rentrée dans ma chambre jusqu'à l'arrestation de l'inconnue.

Lui : Dis-donc!

Moi : Tu as entendu parler d'elle ? Ou tu l'as vu quelque part ?

Lui : De ta description, non. Elle a sûrement raison quand elle dit qu'elle est nouvelle Itiel.

Moi : Laissons tomber cette affaire Raph. Dis moi plutôt comment les choses se sont passées en mon absence.

Lui : Ta mère gère tout à la perfection comme d'habitude tu sais. Le problème c'est qu'on est en manque de personnel dans le building qui se trouve à Dublin.

Moi : Je trouverai une solution.

L

ui : Comme toujours.

Je souris.

••

Adélaïde Sya

Cachot 121| Palais royal.

Moi : Hé mais doucement ! Ça va pas la tête?

Gboum.

Bordel.
Ils viennent de me jeter comme un vulgaire sac à patates.

Je me masse la nuque en râlant.
J'ai même plus de larmes pour pleurer.
Je suis à bout.
Physiquement, mentalement, tout ce que vous voulez.

Qu'est-ce que mes parents vont dire s'ils apprennent que je suis accusée de vol?

Merde je peux tout imaginer sauf ça.
Je sais qu'ils ont confiance en moi mais ils ne pourront rien faire pour m'aider.

Tout ça c'est de sa faute.
Ce roi est pire que le diable! j'ai juré.

Emprisonner une femme innocente.
Quelle belle façon de juger!

Pff je suis déçue.
Je glisse sur le sol glacé et crasseux du cachot et ramène mes jambes contre ma poitrine.

**

... : Adélaïde ! Adélaïde tu es là ?

J'ouvre les yeux et me relève difficilement.

Papa?

Moi : Papa..Maman !

Maman : Olala ma chérie qu'est-ce qui s'est passé ?

Qu'est-ce que je suis contente de les voir putain.

Je leur sourit et j'attrapes les barreaux.

Moi : *je leur explique tout*

Papa : Pff Adélaïde on ne fouille pas dans les affaires du Roi enfin !

Moi : *je baisse la tête*

Maman : C'est bon Mike(mon père). Je ne supporte pas de la voir dans cet état.

Tata Paige arrive en courant.

Elle : Adélaïde ma chérie. On vient de m'informer que tu te trouves ici. Ça s'est pas bien passé avec le Roi?

Moi : Oui..

Elle : T'inquiète pas. Je vais tout faire pour te faire sortir de là. Je vais essayer de lui parler.

Papa : C'est le moins que tu puisses faire. C'est un peu ta faute si elle est ici.

Tata Paige baisse la tête et s'excuse.
Ça me fait de la peine de les voir comme ça.

Moi : Vous inquiétez pas pour moi. Tout va s'arranger.

Ils me regardent.

Maman : Comment tu peux en être si sûre ?

Moi : Je sais pas.. 'fin je ne penses pas rester ici pour toujours. Il va finir par me libérer quand il verra que j'ai rien volé.

Gardien : L'heure des visites est terminée !

Papa : Ma chérie..

Moi : Je reviendrai vite promis.

Je ne sais même pas si je vais sortir d'ici mais je dois les encourager.
Je retiens grave mes larmes là.

Il me fait un bisou sur les doigts et s'en va.

Maman et Tata Paige me soutiennent et s'en vont aussi.

Une fois qu'ils disparaissent de mon champ de vision, je me laisse tomber au sol et recommence à pleurer.
Un roi peut-être sévère comme ça ??



























































JELLY_JESSY

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