Chapitre 22 : Tracas et Travail.
Itiel Kaïras
2 jours plus tôt
Moi : Mes pensées ne cessent de diverger vers une seule et même personne Raphaël.
Raph : Pourquoi ?
Moi : Je ne sais pas justement! J'aimerais tant avoir la réponse.
Je fermes mon ordinateur et me lève.
Je m'arrête à la fenêtre et je distingue une chevelure rousse en face de ma mère.
Nom de Dieu.
Lui : À quoi penses tu précisément ?
Je lui réponds sans lui faire face, trop occupé à ancrer chaque centimètres de ce visage dans mon esprit.
Moi : Son visage, les réactions de son corps, sa combativité, sa maladresse, sa voix mélodieuse.. et même sa façon de me tenir tête. Je suis troublé.
Lui : C'est la première fois que tu aimes qu'on te tienne tête mon ami.
Je crispe mes mâchoires en rangeant mes mains dans mes poches.
Moi : Je n'ais pas dis que j'aimais ça. Je..cela m'intrigue. Pourquoi est elle dans ma tête ? C'est ça la vraie question.
Lui : Arrête de tourner en rond Itiel, tu vas me donner le vertige.
Moi : Au moins tu me comprendras.
Je m'asseois dans un meuble et il prend place en face en croisant ses mains.
Après quelques minutes, il brise le silence.
Raphaël : Tu sais au moins qu'elle va bientôt travailler pour Sym ?
Je relève brusquement la tête.
Sym?
Je fronçes les sourcils en déviant mon regard sur plusieurs points inexistants sur le sol.
Je repense à leur conversation de ce matin quant elles parlaient de mon cousin.
Je suppose que c'est de ça que ma mère lui parle.
Je reporte mon attention sur Raphaël.
Moi : Vaguement.
Je m'adosse en passant une main sur mon visage, non pas sans souffler.
Lui : Tu en es officiellement informé à présent. Alors qu'est-ce que tu vas faire ?
Je tournes ma tête en sa direction.
Moi : Qu'est-ce que j'en ais à faire Raphaël hein? N'est-ce pas sa vie?
Il se contente de lever les bras au ciel.
Moi : Je n'ais aucun droit sur elle..
Lui : Ah enfin tu le sais! Parce que dans les débuts il faut dire que-
Moi : Je crois que je vais me passer de tes remarques pour l'instant.
Il rit.
Moi : Bref mon ami. Je me rends de ce pas à mon entreprise.
Lui : Il était temps.
Moi : Je te l'accorde. Je penses tout passer au peigne fin.
Lui : Et je comptes sur toi. Je vais préparer la chambre de ma femme et de ma fille.
Moi : Tu les saluera de ma part.
Il acquiesce et nous sortons finalement de mon bureau.
**
Kaïras Entreprise
14h56
Moi : Vous êtes en train de me dire que vous n'avez rien vu de suspect ces 3 dernières semaines ?
Hayley : Non..non votre Altesse.
Lucas : Rien du tout.
Je sens la colère me monter, comme d'habitude.
Je serres les poings et fermes les yeux brièvement.
Je les observes à tour de rôle.
S'il y'a un avantage que j'ai acquis au cours de ces dernières années, c'est de savoir distinguer le mensonge sur le visage de celui ou celle en face de moi.
Hayley, ma jeune secrétaire a une expression faciale apeurée.
Elle transpire des mains et tapes nerveusement des pieds.
Lucas, lui, est comme impénétrable.
Cela me fait rire froidement car les gens sont comme un livre ouvert devant moi.
Qu'ils le veuillent ou non.
Que ce soit légal ou pas.
Moi : Vous savez que je peux et que je vais démasquer ce voleur en un claquement de doigts. Alors je vous laisse une seconde chance, aujourd'hui est votre jour apparemment. Je ne réiterai pas ma question, vous la connaissez.
Ma voix résonne froidement dans cette vaste pièce au couleur sombres et dépourvue de bonne humeur.
Au bout de quelques minutes de silence, je décides de prendre les devants.
Moi : J'ose croire que vous avez un minimum d'intelligence pour savoir ce que vous risquez. Disposez.
Après qu'ils aient pris leurs jambes à leurs cou, je me concentre entièrement sur mon ordinateur.
Enfin..ce concentrer est un bien faible mot.
À la vérité, cette jeune rousse ne daigne pas quitter mon esprit.
Je serres les dents tout en regardant le compte de tout mes employés.
Je fronçes les sourcils puis me frotte la barbe.
Hayley Moore 1.000.000.000 £
Et voilà la faille.
Je me redresse en croisant les bras.
Raphaël m'avait dit que la personne qui a détourné l'argent était la même avec celle qui en a détourné dans l'entreprise de ma mère.
Je croyais cette fille assez intelligente.
À vrai dire, c'est ce Lucas que je soupçonnais compte tenu de son attitude.
Pourtant mademoiselle Moore paraissait si innocente avec ses tics nerveux.
Oui..tellement innocente, me rappelant presque quelqu'un.
Je saisis le téléphone avant que je m'égare dans mes idées.
Moi : J'ai besoin de vos services le plus rapidement possible !
Ma voix résonnait durement.
Je repose le téléphone et je croises mes doigts sous mon nez.
**
Les policiers venus aussi rapidement que je leur avait demandé, ont saisi mademoiselle Moore.
J'ai exigé à ce que Lucas passe un interrogatoire et que l'argent soit retourné sur le compte de ma mère.
Les employés qui restaient étaient partagés entre tristesse et la colère.
Et moi donc!
Je ne sais plus quelle émotion je ressens intérieurement.
Moi : QUE CELA SERVE DE LEÇON À TOUT UN CHACUN DE VOUS ICI PRÉSENT!
Je rentres dans mon bureau et accélère la signature des paperasses.
Mais un truc me tracasse..comme si j'avais échappé à quelque chose d'important.
Faut avouer que je suis le plus embrouillé actuellement.
Je ne sais vraiment plus où poser la tête.
Je me lèves et enfile mon manteau avant de refermer brusquement la porte de mon bureau.
Je jette un regard froid sur le comptoir de mon ancienne secrétaire avant de presser les pas et sortir de ce building qui me donne une de ces céphalées.
JELLY_JESSY
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