Chapitre 20 : Colère ?

Un autre jour se lève.
Je bâille en me sortant de mon lit.

Je prends une douche et m'habille avant de sortir une pomme du frigo.

Hier, il y'avait tellement de travail pour ne pas changer que je n'ais pas pu parler à Adéline.
C'est la seule qui peut combler ma soif d'information actuellement.

Mes parents sont déjà à leurs tâches, partis plutôt que prévu ce matin.

Je sors et me diriges directement dans la grande cuisine.
Oui parce qu'il y'en a plusieurs autres.

Comme à l'accoutumée ils sont toujours sous tension travaillant à deux cent à l'heure.
Et ils semblent aimer l'adrénaline tout ça.

Et t'as moi malgré les un mois déjà écoulés ici, j'arrive tant bien que mal à suivre la cadence.

... : Adélaïde !

Je jette les pépins de pomme dans une poubelle avant de me tourner vers Tracee.

Moi : Bonjour Tra-

Tracee : Bon matin ma chérie. Tiens ceci.. vas vite dehors remettre ça à Tim.

Je prends le seau rempli de tuyau, savon liquide, éponges, serviettes et j'en passes en fronçant les sourcils.
Oui je ne connais pas encore tout le monde.. je rappelle qu'il y'a tellement de personnes ici je ne peux pas retenir tout ces noms.

Moi : Tim?

Elle souffle discrètement.

Elle : Tu le connais pas je suppose. Bon ce n'est pas bien grave. Il se charge de l'entretien des véhicules de ce palais. Bref tu le trouveras dans le parking ouvert.

J'ai pas le temps d'en mettre une qu'elle repart aussi vite qu'elle est arrivée.
Bon bah..quand faut y aller, faut y aller.

Faut dire que je commences à maîtriser cette partie du palais ( la partie où on travaille tout ça ) et cela m'aide à mieux m'orienter.
Je sors donc et pénètre dans le parking.
J'aperçois un jeune homme accroupi en face des pneus d'une luxueuse voiture de course.

Ça doit être Tom.
Non Tim.
Ou Timi grrrh je sais plus!

Bref j'avance en couvrant mes yeux avec ma main gauche des rayons de soleil qui pénètre par les percières du toit, tandis que l'autre tient le seau.

Quand j'arrive à son niveau je déposes le seau juste derrière la voiture.
Il lève la tête en ma direction avant de plisser les yeux.

Moi : Euh je viens de la part de Tracee.

Tim : Ah d'accord. Merci!

Moi : T'inquiète.

Il se lève et me contourne pour récupérer le seau.

Je me retournais pour partir quand il m'arrêta.

Tim : Adélaïde.. c'est ça ?

Je me retournes et l'observe asperger le toit de la voiture d'eau claire.

Moi : Oui c'est ça.

Lui : C'est vrai ce qu'on dit sur toi?

Je lève les deux sourcils, étonnée de sa question.
Je m'approche un peu plus de lui, en évitant les jets d'eau.

Moi : Je peux savoir ce qu'on dit sur moi?

Il rit légèrement en prenant le savon.

Lui : Rien..laisse tomber. Ça ne va pas te plaire je penses.

Moi : De quoi tu parles ?

Il darde sur moi un regard de concupiscence..en esquissant un sourire que j'aurais aimé lui arracher de la figure.

Lui : Ce sont des choses..pas très jolies jolies.

Je sens que les battements de mon cœur s'accélèrent de plus en plus.
La dernière chose que je souhaite ici c'est qu'on balance de fausses rumeurs à mon égard.
Si j'ai vraiment horreur d'une chose, c'est l'humiliation.

Moi : Je ferai mieux de partir.

Lui : Non attends!

Je le fusille du regard.

Moi : Je peux savoir ce qui se passe?

Il continue de laver la voiture, sans m'accorder un regard.
À vrai dire je préfère ça car je déteste les regards pervers qu'il porte sur moi.
Grrr je me demande ce que je fais encore là !

Lui : Je veux que toi et moi on..tu vois ce que je veux dire ?

Moi : Tu n'es qu'un sale-

Lui : Tututut princesse. Tu es bien foutue..je veux juste ton numéro pour l'instant et après..

... : Et après tu auras mon poing dans la figure et une jambe en moins ça te va imbécile?!

Je lâche un hoquet de surprise quand je reconnais la voix du roi.

Je vois Tim perdre ses couleurs soudainement.

Je jubile de l'intérieur.
Un pervers comme lui ne mérite même pas de travailler pour la reine pfff.

Tim : Votre majesté je-

Le roi : Je te paie pour travailler et non pour draguer! Dégage d'ici avant que j'enfonce le tuyau d'arrosage au fond de ta gorge!

Il parlait avec une voix aussi grave qu' implacable.
Je réprime un frisson, mais pas la chaleur qui prend mon ventre en otage..

Tim baisse la tête et se dépêche de filer d'ici.

Je ne sais pas quoi lui dire maintenant que nous sommes seuls.
Ma voix sort plus faible que je l'aurais imaginé.

Moi : Merci..je crois que je ferai mieux de partir..

Sa main aggripa fermement mon avant-bras, m'obligeant à m'arrêter.
Merde..

Je lève difficilement la tête jusqu'à la jetter en arrière pour pouvoir regarder l'homme dans le blanc des yeux.
Son visage était marqué par la colère et sa mâchoire contractée indiquait sa nervosité.
En même temps, il est toujours sur les nerfs cet homme..
Et la lumière du soleil rendant bien visible son irritation.

Lui : Cela vous arrive de réfléchir quelques fois ?!

Je fronçes les sourcils, offusquée.

Son ton était sec, presque vindicatif.
Est-ce pour ce qui vient de se passer qu'il paraissait énervé ?
Ou il y'a une autre raison à cela?

J'avales difficilement ma salive avant d'affronter encore une fois ces deux fentes impénétrables qu'étaient ses yeux.

Moi : Je..je vous demande pardon?

Il lâche brusquement mon bras.

Je pose directement ma main sur la partie qui commençait à être marquée à cause de la douleur.

Il retire ma main et son visage passe de la colère à la culpabilité quand il voit la peau  rougeâtre.
Il regrette mais c'est trop tard.

Je fais abstraction des frissons qui courent sur ma peau quand il l'effleure de ses doigts.
Je recules brusquement.

Il me regarde à nouveau et la colère se dissimulait petit à petit, tandis qu'elle évoluait chez moi.

Il avait serré mon bras.
J'ai mal maintenant à cause de son excès de colère.
Mais c'est quoi son problème à la fin!

Je mords l'intérieur de ma joue pour m'empêcher de pleurer.
Il me fallut plusieurs inspirations pour retenir la colère dans le timbre de ma voix.

Moi : Qu'est-ce que vous me voulez ?!

Lui : Vous avez mal?

Moi : C'est trop tard pour demander vous ne croyez pas?! Je ne vous ais rien fait et vous vous acharnez tout le temps sur moi!

Je sens peu à peu les larmes me monter aux yeux.
L'homme devant moi tire ses cheveux en murmurant.
Ses traits se durcissent au fur et à mesure que ses yeux se posent sur mon bras.
Il semble s'en vouloir.

Lui : Montez dans la voiture.


































































JELLY_JESSY

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