Chapitre 2 : Rencontre fracassante !
Je rattrape de justesse le tableau et souffles de soulagement.
Il est sain et sauf.
Quand je me tournes, je vois un homme qui me regarde sauvagement.
Calme toi..
Son regard est si pénétrant.
À croire qu'il y'avait du feu.
Il a des muscles saillants et me dépasse de plusieurs centimètres malgré qu'il soit loin de moi.
Je lui donnerai la trentaine vu la virilité de son visage et sa corpulence.
Il est arrêté devant la porte, bloquant carrément l'entrée.
Ses cheveux noirs de jais sont en bataille et des mèches rebelles pendent sur son front.
Il a une chemise blanche qui épouse parfaitement ses bras son torse tout ça et son pantalon moule un peu trop les muscles puissants de ses jambes.
Il est sucré sah.
Est ce le Roi?
Non je ne penses pas.
Sinon je l'aurai su non?
En tout cas il dégage une aura.. j'suis impressionnée.
Moi : Vous m'avez fait peur.
... : Qu'est-ce que vous faîtes dans les quartiers du Roi??
Voilà j'avais raison. Ce n'est pas le Roi.
Je pose une main sur ma poitrine et soupire de soulagement.
Plus de peur que de mal.
Je ne suis pas passée loin cette fois.
Moi : Je pensais que vous étiez le Roi j'ai paniqué j'vous jure..
Il lève un sourcil.
Moi : Bref je suis venue placer ces huiles mais curieuse que je suis, cette photo m'a tapé dans l'oeil du coup je-
... : ASSEZ !
Je sursaute une seconde fois, effrayée par la dureté et le volume avec lesquels il a prononcé ce mot.
Il gueule par rapport à quoi celui-là ?
On ne se connaît pas et il se permet de crier sur moi.
Moi : Vous avez un problème ? Je vous signale que vous m'effrayer donc s'il vous plaît arrêtez avec ces cris inutiles !
Il a l'air d'être très énervé mais ça ne me dit vraiment rien.
Non mais un peu de respect c'est trop demandé ?
Il me regarde, les sourcils froncés, comme si j'étais la chose la plus bizarre qu'il ait vu de toute sa vie.
Lourd.
Qu'est-ce qu'il fait dans les quartiers du roi lui? Est ce un garde?
Vu ses vêtements je pense bien que non.
Qui c'est alors ?
Il me regarde étrangement et il respire si fort que je peux entendre son souffle de là où je suis.
Euh?
Si il y'a quelqu'un qui doit être énervé c'est pas cet inconnu mais moi en fait.
Paige entre difficilement avec un panier dans la pièce.
Enfin elle est revenue.
Je lui souris et m'approche d'elle en ignorant l'homme.
Quand Paige le voit, elle écarquille ses yeux et s'incline immédiatement.
Je l'interroge du regard, déroutée.
Qu'est ce qu'elle est en train de faire ?
Paige : Bonjour votre majesté.
Mon coeur loupe un battement.
Puis un deuxième.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai soudainement envie de pleurer.
Votre Majesté ?
Jurez!!!
Je la regarde, manquant de tomber.
Je vous en supplie dîtes moi que je rêves.
L'inconnu : Relève toi Paige.
Moi : Je-
Lui : Je croyais t'avoir dit de ne laisser personne entrer ici à part toi.
Elle baisse honteusement la tête.
Paige : Que sa majesté me pardonne. C'est que je ne pouvais pas la laisser seule. Elle est nouvelle et-
Lui : C'est bon. Tu peux partir.
Elle : Excusez moi votre Majesté.
Elle s'incline une dernière fois, me fait un signe de tête et part.
Je baisse la tête et la suis en pressant le pas.
J'ai tellement pas envie de revoir la tête du roi.
C'est trop la honte sérieux.
Lui : Non vous, vous restez ici. J'en ais pas encore fini.
Merde merde et merde.
Paige et moi nous retournons.
Elle s'approche de mon oreille.
Paige : Tu dois y aller ma chérie.
Moi : Quoi? Mais non! Je-
Lui : Je ne réitérerai pas.
Son ton est dur.
Il semble être très en colère contre moi.
Je regardes une dernière fois Paige qui me sourit pour me rassurer.
Pfff.
Je rentres doucement dans la pièce tandis qu'elle prend congés de nous.
J'ai la tête baissée.
Ça aurait été une autre situation je ne ferai pas ça mais c'est le roi et je lui ais beaucoup manqué de respect, je le reconnais.
Et pour ça je suis consciente de toutes les sanctions que je mérite.
Je suis en position de faiblesse, je dois la fermer mais mon caractère de merde ne va rien arranger si cet individu m'énerve.
Lui : Je répète. Qu'est-ce que vous faisiez ici?
Il est sourd ou bien c'est comment ?
Il commence à m'exaspérer.
Je souffles pour me reprendre et lève légèrement la tête.
Moi : J'étais avec Paige...votremajesté.
Je jure l'avoir entendu émettre un petit rire.
C'est vrai que la rapidité avec laquelle j'ai dis "votre majesté" et tout ce que j'ai fais jusque là, il y'a de quoi se moquer de moi.
Il se reprend très vite, comme s'il était télécommandé.
Son ton hostile revient.
J'en viens à me demander s'il sourit souvent.
Lui : Je ne suis pas idiot. Qu'est-ce que vous faisiez avec le tableau ?
Moi : Je regardais juste.
Lui : Menteuse.
Je relève brusquement la tête.
Son regard était impassible.
Moi : Pourquoi est-ce que je mentirais ?
Lui : Vous avez fait je ne sais quelle magie pour soudoyer Paige mais ça ne marchera pas avec moi petite menteuse. Si vous étiez vraiment venue avec elle pour l'aider, pourquoi avoir fouillé dans mes affaires ?
Je fronce les sourcils au fur et à mesure qu'il crache ses mots.
Il m'accuse d'être une menteuse ?
C'est vrai qu'avec du recul, je n'aurais pas dû m'aventurer jusque-là, mais il n'y a pas à en faire tout un plat !
Si?
Moi : Mais non vous vous trompez sur toute la ligne enfin!
Il se rapproche dangereusement de moi.
Mon premier réflexe est de reculer.
Lui : Comment avez vous su que cette photo se trouvait précisément là ? Qui vous l'a dit?
Moi : Mais puisque je vous dis qu'elle était visible de l'extérieur !
Il s'arrête.
Lui : Vous êtes une voleuse en plus..
Une voleuse ?
Les battements de mon cœur deviennent de plus en plus irréguliers.
Les larmes commencent à me monter aux yeux.
Moi : Non je ne suis pas une voleuse ! je commences à pleurer. Je vous jure... je ne faisais que regarder.
Putain mes larmes pouvaient pas rester où elles sont quittés ?!
Lui : Ce n'est pas avec vos larmes de crocodiles que je vous croirai. Détrompez-vous.
Le liquide qui matérialise ma tristesse coule à nouveau sur mes joues sans même que je ne fermes les yeux.
Comment vais-je m'en sortir ?
Lui : Qui vous a envoyé ? Dites moi la vérité !
Moi : JE SUIS NOUVELLE ICI ! COMMENT VOUS VOULEZ QUE QUELQU'UN M'ENVOIE ? JE SUIS ARRIVÉE ICI IL Y'A 48H VOUS POUVEZ DEMANDER À MONSIEUR ET MADAME SYA CE SONT MES PARENTS!!
Et je recommences à pleurer.
Ça m'énerve.
Il m'énerve.
Tout m'énerve.
Je déteste quand on m'accuse de quelque chose que je n'ais pas fais.
C'est horrible.
Lui : Je vais passer sur le fait que vous me criez dessus-
Moi : Je suis désolée votre majesté je sais que j'aurais pas dû regarder mais vous devez me croire, je n'ais rien fait de mal. Je ne connais personne ici à part Paige et mes parents, croyez moi.
Lui : Alors comment vous expliquez le fait que l'armoire était ouverte ?
Moi : J'en sais strictement rien. Quand je suis rentrée je l'ais trouvé dans cet état.
Lui : Je n'ais pas du tout envie de vous croire. On ne fait pas confiance aux inconnus.
Il a presque chuchoté sa dernière phrase.
Je nettoies mes larmes, tombes sur mes genoux et baisse la tête.
Moi : Ne me punissez pas votre Majesté je ne suis pas une menteuse, encore moins une voleuse.
Lui : Vous en êtes sûre ?
Je relève la tête, les yeux suppliants.
Moi : Sûre et certaine.
Il me regarde intensément, comme s'il cherchait une réponse sur mon visage.
Il se retourne après m'avoir longtemps dévisagé et croises les mains dans son dos.
Sur un haussement d'épaule, il me répond.
Lui : Vous méritez la prison. C'est comme ça.
JELLY_JESSY
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