Chapitre 14 : Adam's ?!
Itiel Kaïras
Je n'en crois pas mes oreilles.
C'est à moi qu'elle venait de s'adresser ainsi ?
Je boue littéralement de l'intérieur.
Je sens les nerfs de front sortir, signe que je me retiens du mieux que je peux.
Je la regarde avec mépris.
Je peux réduire sa misérable vie en miette en un claquement de doigts.
Mais qu'est-ce qu'elle croit?
Me tenir tête.
Me parler de la sorte.
Moi Itiel Kaïras ?
Elle n'a rien comprit.
Nous sommes dans mon royaume je parles à qui je veux comme je veux, diable qu'est-ce qui tourne pas rond chez elle ?!
Je la fusille toujours du regard, elle non plus ne baisse pas les yeux.
Mais qui est cette femme pour ne pas avoir peur de moi merde !?
Je m'apprêtais à rétorquer mais des claquements contre le sol me fit lever les yeux.
... : Qu'est-ce qui se passe ici ?
C'était Dorsaf, la fille du gouverneur de l'Allemagne.
L'élégante dame aux cheveux noirs et rouges sur les bords, dûs à une coloration bien évidemment.
Elle portait une robe noire qui épouse parfaitement ses formes et elle tenait un verre à la main.
Dorsaf avançait, faisant claquer le bout de ses talons sur le sol, les sourcils froncés.
Quand son regard s'arrêta sur ma chemise, puis sur le sol, elle ouvrit la bouche.
Elle : Qu'est ce qui s'est passé Itiel ?
Je regarde une dernière fois la serveuse et passe devant elle.
Une fois à son niveau, je me baisse.
Je sens son corps se raidir.
Je lui glisse quelques mots dans un chuchotement.
Moi : Je n'oublierai pas la manière dont tu m'as parlé ce soir petite chose. Tu es intrigante et je te punirai pour tout ce que tu as fais, sois en sûre.
Un rictus se forme sur mes lèvres pendant que je marches jusqu'à Dorsaf.
Je lui tends mon coude, en gentleman que je suis bien entendu.
Moi : Viens. Je vais me changer.
Elle a toujours cet air interrogateur.
Si elle me pose plus de question elle va augmenter ma colère et elle le sait.
L'autre prit du temps pour se ressaisir, mais finie par quitter les lieux.
Je pars avec Dorsaf, repensant aux phrases de l'autre.
Et puis quoi encore ?
Elle n'avait pas à salir mon costume.
Je ne regrette rien car je ne lui dois rien à cette roturière.
Dorsaf : Ta chemise est-
Moi : Oui.. je sais. Et tu vas m'aider à l'enlever.
Je dis la dernière phrase en la fixant, le regard exprimant le fond de ma pensée.
Elle sourit en buvant une dernière gorgée du liquide que contenait son verre.
Elle : Avec plaisir..votre grandeur.
**
Adélaïde Sya
La fête n'est pas encore finie que j'ai déjà envie de rentrer me coucher.
Mon lit me manques cruellement.
Heureusement les gens sont en train de danser, sinon je n'aurais pas ce petit temps de répit que je me suis accordé.
Je vois deux silhouettes de l'autre côté de la salle, à la terrasse de gauche.
Je glisse les yeux et je constates à ma plus grande surprise mon amie Adéline parler avec, à ce qu'elle m'a dit le garde personnel du roi.
Raphaël Ducci si je me souviens bien.
S'il lui parle c'est que l'attirance qu'elle a à son égard est réciproque, non?
Ils ont l'air tranquille, mais le visage d'Adeline est légèrement déformé.
J'espère que tout se passe bien pour elle et j'ai hâte qu'elle me fasse le compte rendu.
... : Mademoiselle Adélaïde ?!
Ma tête pivote automatiquement en direction de la voix qui vient de prononcer mon nom.
Nooon!
Mes lèvres s'étirent en un sourire chaleureux devant cette personne que je reconnaîtrai facilement, même de loin.
Moi : Sym Adam's ?!
Eh oui, c'est bel et bien le beau roux qui m'avait aidé pour les statues et tout lors de ma petite visite, cf chapitre 7 : Un peu d'air.
Son éternel sourire apparaît.
Sym : Quel plaisir de te revoir!
Je serres sa main qu'il m'a tendu.
Moi : Le plaisir est partagé Sym.
Je m'apprêtais à parler mais il me devança.
Lui : Je m'attendais à tout, sauf à te voir ici. Alors dis moi ce que tu fais là.
Que dire?
Je me sens comme une vulgaire serveuse devant ce bel homme en costume bleu nuit.
Il est tout simplement ravissant.
mais pas autant que le roi.
Bordel à quoi je pense là ? Je suis suicidaire ou quoi?
Moi : Bah euh..je-
Quelqu'un l'appela, ce qui m'interrompit.
Je remerciais le ciel pour ça.
Lui : Je vais devoir te laisser contre mon gré, on me demande.
Il me tend une carte, certainement la sienne.
Je ris.
Moi : J'en ais déjà une Sym.
Il se gratte la nuque en souriant, gêné.
Il remet la carte dans une poche de son costume et reprend son sérieux.
Lui : Vu qu'on a pas eu le temps de discuter, je t'invite à prendre un café avec moi demain.
Moi : C'est très gentil mais-
Il me coupe la parole après m'avoir fait les yeux doux.
Je fonds mdr.
Lui : Dis pas non s'il te plaît. Je t'attendrai au Café Ladurée. C'est juste à la gauche de la Spire de Dublin.
Moi : Je ne sais vraiment pas Sym. Je ne suis pas libre tu sais.
Lui : Bon d'accord, je me résigne. Par contre fais moi signe dès que tu as un bout de temps. Je t'attendrai..
Je lui fais oui de la tête.
Il me tapote l'épaule amicalement et part en souriant.
Je mords l'intérieur de ma joue, mon tic quand je suis perdue.
Comment refuser?
Il est si gentil.
Même trop gentil..
Je souffles et retournes à mes occupations.
On verra pour la suite.
JELLY_JESSY
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