Bakersfield, 15 février 2018, 22h58:
Aujourd'hui c'était la rentrée pour moi et Lydia. Nous sommes dans la même classe suite à notre demande comme ça nous ne sommes pas seuls.

J'ai retrouvé des anciennes personnes qui m'ont insulté quand j'étais au collège mais c'est comme si elles avaient tout oublié.

Ce midi nous étions tout les deux en train de manger quand un groupe s'est assis avec nous. Ils sont super sympas. Il y a Scott, Allison, Kira et Isaac. Ils nous ont tout de suite mis à l'aise en nous faisant rire. Pour la première fois depuis une semaine Lydia a souris et en la voyant sourire j'ai souris.

J'ai passé le début de la semaine dernière à l'hôpital en attendant qu'elle sorte et pour l'autre moitié de la semaine j'ai essayé de lui parler, de la faire sourire et de la faire sortir de chez elle mais c'était très compliqué.

Nous n'avons eu que très peu d'échanges, les sourires qu'elle m'a fait étaient forcés et nous ne sommes sortis qu'une seule fois : pour aller au parc végétal que nous avions fréquenté une semaine auparavant.

Ce jour là elle était fatiguée et faible dans ses mouvements mais j'ai tout fait pour lui faire une bonne journée.
Nous sommes arrivés vers 12h là-bas pour pique-niquer dehors. Nous étions bien les seuls à faire un pique-nique en hiver.
J'ai déroulé le plaid et j'ai sorti la nourriture. Lydia n'avait pas faim mais je l'ai forcé à manger.
Après nous avons tout rangé et nous nous sommes allongés pour regarder les nuages. Elle ne m'avait presque pas parlé :
- Pourquoi tu as fait ça ? - Lydia
- Fais ça quoi ? - Moi
- Te suicider avec moi. - Lydia
- Je ne voulais pas t'abandonner et ces derniers jours je n'étais pas très bien non plus. - Moi
- Tu aurais pu mourir tandis que moi je serai restée en vie. - Lydia
- Je n'aurais pas pu vivre avec ta mort sur ma conscience. Je culpabilise encore et encore et ce jusqu'à la fin de ma vie. - Moi
- Arrête de culpabiliser. Tu n'es pas celui qui m'a poussé à me suicider. - Lydia
- Je sais mais c'est à cause de moi que tout est arrivé. Je comprends si tu ne me pardonnes pas mais... - Stiles
- Je te pardonne. - Lydia
- Quoi ? - Stiles
- Je te pardonne Stiles. - Lydia
- Je vais avoir du mal à accepter que tu me pardonnes car je suis tout simplement impardonnable. Moi même je n'arriverai jamais à me pardonner. - Moi
- Stiles... - Lydia

Des larmes coulaient sur mes joues ainsi que sur les siennes. Je me suis rendu compte sur j'étais un fragile par moment. Je ne savais plus quoi dire alors je me suis tu et j'ai fixé les nuages.
J'ai commencé à fermer les yeux puis j'ai senti une tête se poser sur mon torse et une main prendre la mienne. J'ai souris et j'ai serré sa main.
- S

C'était pas gagné pour Stiles. Peut-être que avoir des nouveaux amis sera une bonne chose pour Lydia et Stiles.